La tutrice

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   Quand je les entendis arriver, j'engloutis le reste de mon sandwich. Malheureusement pour moi, j'avais pris trop de temps et je me retrouvais face à eux.

   Ma mère avait tout d'une barbie, des cheveux blonds soyeux, aux yeux bleus, même sa taille était comme celle des poupées. Mon père lui avait des cheveux cours plaqués bruns tout comme ses yeux.

   Ma génitrice me lança un regard puis je baissa les yeux, je m'approchais de le sortie quand mon père m'arretai de sa voix stridante:

-Emma es-tu en train de nous manquer de respect, il ne me semble pas t'avoir éduquée comme ça.

   Ah j'avais oublié de les saluer. Je m'inclinai et m'excusai:

-Je suis sincèrement désolée, je me tourna vers ma génitrice, excusez moi mère et bonjour, puis vers mon géniteur, toutes mes excuses père bonne journée à vous.

   Il était vrai que comme ça on pourrait croire que j'exagèrais mais si j'en faisais moin... Je frissona rien qu'à y penser.

-Petite impertinente, crois-tu que tes excuses nous importent, tu mérites une correction Emma!

   Non! Pas encore ! Je mis mes mains en faces de moi pour me protéger et fermai mes yeux très fort. J'attendai son coup quand rien... ma mère venait de l'arrêter. Venait-elle de m'aider?

-Arnold voyons, nous sommes dimanche, si tu la frappe la marque sera encore présente demain. Moi aussi je voudrais bien lui donner une correction mais que se passerait-il si sa tutrice prévenait les services sociaux ?

   Je comprenais mieux l'intervention de ma mère. Je profitais du fais que mon père la regardait pour sortir de cette pièce.

   Mes parents ne faisaient pas que m'enfermer dans ma chambre. Ils me frappaient. Pourquoi je restais ici alors que je pourrais partir en famille d'accueil, car la dernière fois que j'avais dis à quelqu'un que mes parents me maltraitaient, ils avaient réussi à faire croire que je mentais. Ce qui avait joué en leur faveur était que, petite je mentais beaucoup, alors qui croirait une menteuse?

   J'ouvris la porte de ma chambre quand j'entendis un verre se briser. C'était donc le verre qui avait pris pour moi. Je m'installais dans mon lit et pris l'un des livres de ma saga préférée.

   Ma tablette affichait 14 heures 34 quand je posa mon livre sur ma table de chevet. Je passai le reste de l'après-midi à dessiner ou à caresser mon visiteur au pelage noir à quatre pattes.

   Le lendemain arriva rapidement, aussi rapidement que mon cours de français avec ma tutrice Madame Dumont. Elle possédait de magnifiques  cheveux long couleur ébène, et des yeux bleus en amandes. Nous nous instalâmes et elle commença:

-Nous commencerons à travailler sur les comparaisons et métaphores, choisis une métaphore que l'on travaillera ensemble, veux-tu ?

   Elle était en train de sortir un cahier où il y avait la plus part de ses cours quand je trouvai ma métaphore:

-Ma tutrice est en or, mes parents sont en toc.

   Madame Dumont écarquillait ses yeux avant de rigoler.

-Si tu veux, me répondit-elle, alors le comparé, comparant et point commun.

- Le comparé dans la première subordonnée est "ma tutrice " qui est comparée à de l'or qui on tout deux comme point commun leur valeur.

- Très bien, et pour la seconde, me questiona-t-elle.

-Les comparé sont "mes parents" le comparant du toc car ils ont touts les deux très peu de valeur.

Au fin fond de la ForêtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant