Au fin fond de la Forêt

Steven

Les fêtes de fin d'années étaient imminentes, cette année c'était mes géniteurs qui recevaient la famille.

Aujourd'hui ma tante arrivait avec son époux et ses deux fils. L'un avait 7 ans et l'autre 15 ans. J'étais devant la maison à les attendre durant que ma mère retouchait son maquillage et que mon père mettait sa cravate. Les deux me rejoignaient pour accueillir ma tante quand elle sera arrivée.

Ma tante et son mari était chefs d'entreprises, mes parents les jalousaient. Ils voulaient tout faire pour les dépasser et ce depuis bien longtemps, avant même que je sois née.

Ils entrèrent dans la cours, une fois toute leur petite famille sortie, ma génitrice partie enlacer sa sœur aînée.

-Béatrice, cela faisait longtemps, ma petite sœur tu n'as pas changé, tu es toujours aussi belle, s'exclama ma tante.

Je parti saluer mon oncle et mes cousins, laissant ma mère parler à sa grande sœur.

-Alors Emma? Ils sont réapparu les loups-garous, se moquait mon cousin.

Son petit frère essayait de se retenir de rire. Si Steven disait de tel absurdité, c'était parce qu'à mes 6 ans, j'étais sortie dehors et que j'étais rentré dix minutes plus tard en criant aux loups-garous. J'avais fais ça quand il y avait la famille de ma tante et la voisine la plus proche.

-Ta mémoire ne te fais donc pas défaut à ce que je vois Steven, mais au lieu de retenir de tel bêtises ne ferais vous pas mieux de retenir quelque chose d'intéressant ?

Puis je suivis les adultes qui rentraient.
Quand les invités montaient s'installer mes parents qui étaient en bas, ne souriaient plus. Ils commençaient à les  critiquer jusqu'à la marque de chaussures que portait mon oncle. Mais dès que les invités descendirent, mes parents affichaient leur plus beau sourire et de leur bouches sortaient que des compliments. Hypocrisie bonjour !

-Emma, ma chérie, veux-tu bien montrer ta chambre à tes cousins, me demanda gentiment ma mère.

Une chose était sûre, dès qu'ils étaient présents, l'attitude de mes parents changeait, aussi bien celle de mon père que de ma mère.

-Bien sûr mère, repondis-je, venez.

Je les guidai jusqu'à ma chambre, même si ils connaissaient très bien le chemin de celle-ci. Dès qu'ils furent rentrés ils commençaient à regarder dans mes affaires. Je vis non loin de mon cousin Steven mon carnet de dessin. Je priais pour qu'il ne le trouve pas. À mon plus grand soulagement il n'y lâcha même pas un regard .

-Elle est toute blanche ta chambre, s'étonna Alexendre, le plus jeune.

Il y avait que très peu de couleurs en effet. Je n'avais jamais pu la décorer comme bon me semblais et puis j'y passais que très peu de temps, sauf quand j'étais puni.

Tout en refoulant les souvenirs qui me venaient je me dirigai vers la fenêtre. Je regardai la forêt, il me sera plus compliqué d'y aller maintenant,avec mes cousins et leurs parents présents à la maison. Pourtant je savais que j'y retournerai très vite.

-Ça vous dis de jouer? Demanda le plus jeune.

-Comme il vous plaira, lui repondis-je.

Steven, lui, était installé les jambes croisés, téléphone à la main sur ma chaise de bureau. Je lui demandai avant d'aller chercher un jeu de société:

-Steven voulez-vous jouer?

-Je ne joue pas.

-S'il te plaît Stev joues, dit sont petit frère d'un ton suppliant.