⎿ 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟸 ⏋

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16/05/2002


- Je crois que j'aurai quelqu'un à te présenter un de ces jours, me dit-il en me faisant un clin d'oeil.


Et ça faisait un mois et demi qu'il me l'avait dit. Ce jour-là, j'avais déjà abandonné l'idée qu'il me présente quelqu'un et avais d'ailleurs oublié cette histoire. Mais le destin est farceur, et ce fut en rentrant de cours - auxquels j'était allé pour une fois - qu'il frappa.

- Salut Masaway ! fis-je en passant devant la cahute.

- Salut, me répondit-il sobrement.

Je m'assis dans un canapé en face, comme un quelconque adolescent qui irai dans le salon après une dure journée, et qui regarderai son père travailler. Bon certes. Ma figure paternelle a un travail un peu particulier. Mais toujours est-il qu'il travaille. J'ai toujours pris Masaway comme une figure parentale. Il faut avouer que grandir sans parents ce n'est pas saint pour un enfant, alors je crois que j'ai tenté de m'accrocher à N'IMPORTE QUOI, tant qu'il s'agissait d'une figure parentale, et comme ce type m'a élevé - plus ou moins bien certes -, je l'ai assimilé à ce qui pouvais se rapprocher au maximum d'un père dans cet environnement de tarés. Mais un message me stoppa dans... dans rien du tout puisque je glandais. C'était Mitsuya, apparaissant tel un pokémon sauvage.


Mitsuya 🤍 - Salut 👋

Ken 🐉 - Ouais ?

Mitsuya 🤍 - T'es libre ?

Ken 🐉 - Bah j'aimerai bien te dire non mais la vérité c'est que oui je suis libre...

Mitsuya 🤍 - xD

Mitsuya 🤍 - Tu te souviens quand je t'ai dis que j'avais quelqu'un à te présenter ?

Ken🐉 - Alors non pour être honnête.

Mitsuya 🤍 - TvT

Mitsuya 🤍 - Tu viens au square près du konbini au niveau du quartier résidentiel ?

Ken 🐉 - Il y a des dizaines de quartiers résidentiel avec des konbini à chaque coin de rue mais je suppose que c'est celui près de chez toi ?

Mitsuya 🤍 - Ouais.

 Ken 🐉 - J'arrive

Lu à 16:46


- Je sors, salut ! dis-je en abandonnant mon sac à dos.

- Salut, me salua le manager.

- KEN TON SAC C'EST PAS TON SALON ! me cria une employée.

- Laisse-le et va le prendre son sac, me défendit l'homme.

Je l'entendis grogner et lui fis un clin d'oeil, à quoi il me répondit par un très léger sourire. Je descendis alors les marches quatre à quatre, arrivai dans la rue et allai vers la gare. Dans le train, je me fis enfin quelques réflexions. Qui a-t-il à me présenter ? C'est une caillera ? Il a quel âge ?Ou ELLE a quel âge d'ailleurs ? Le notre, plus âgé ? Pourquoi veut-il me le présenter spécifiquement à moi et pas aux autres ? Tant de questions qui me tournait en tête mais qui risquaient de finir sans réponse, ou du moins qui allaient devoir un peu attendre pour les avoir. Je posai donc ma tête, et essayai de ne penser à rien. Penser à rien ? Facile à dire lorsque tu as passé ta matinée de cours de sport avec un mini-blond aux yeux noirs en train de dormir sur tes genoux pour esquiver le cours de ping-pong, petit duquel tu étais déjà amoureux, c'était dur de ne penser à rien et de ne rien faire d'autre que rougir de manière incontrôlable, tout en savourant ce souvenir si doux. Une fois au dernier arrêt, je descendis basiquement et me dirigeai vers le fameux parc. La tension montai jusqu'à ce que j'arrive et que j'aperçoive mon ami, avec ses deux petites soeurs, et un autre garçon. 

Lorsque nous étions enfants - Drakey (Draken x Mickey) - fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant