PAPER HEART { tk } sous CONTRAT D'ÉDITION

30. joue avec moi

Hello les amis !!! **

D'habitude j'écris en bas de chapitre, mais pour celui-ci, je voulais m'exprimer aussi un peu avant. C'est un chapitre clé. J'espère que vous allez aimer dflgjlmg

Je vous conseille d'écouter Caruso, joué par Hauser au violoncelle, elle m'a accompagné tout le long de la rédaction, cette semaine. (Clin d'oeil à Alireine <3) Je n'en dis pas plus et vous laisse à votre lecture. On se retrouve en bas ! <3

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Le soleil avait terminé sa course vers l'horizon.

Je l'avais observé au travers de ma fenêtre se teinter de ses plus belles parures d'or et de rouge, avant de disparaître derrière le relief irrégulier des immeubles de mon quartier. Et la boule de feu avait glissé depuis le ciel pour venir se loger au creux de mon ventre.

Debout, le front contre la vitre, j'attendais.

Je l'attendais, lui.

De temps à autre, je lançais des coups d'œil furtifs en direction de la pendule, scrutant la course des minutes en essayant mentalement de la faire accélérer.

Tic. Tac.

Tic. Tac.

Allez, plus vite.

Le son résonnait à mes oreilles en trouant le silence de mon appartement désormais plongé dans le noir, et il m'angoissait autant qu'il me rassurait.

Je ne bougeais pas.

Dans la rue, les réverbères s'étaient allumés, et mes yeux, quand ils n'étaient pas occupés à fixer l'horloge, observaient le va-et-vient des passants, avides d'y voir apparaître une silhouette bien particulière qui se démarquerait de toutes les autres.

En moi, c'était sens dessus-dessous. Il y avait les flammes de l'impatience qui me cramaient de partout, et la peur, aussi, de devoir l'affronter et d'avoir une discussion à propos de ce qui s'était passé.

J'avais tant de choses à lui dire, et à la fois, j'avais simplement envie de rester mutique dans l'étau de ses bras en espérant qu'il lise au travers de mes silences.

Huit secondes d'inattention, à peine le temps de fixer l'aiguille tracer ses battements, que la sonnerie de la porte d'entrée résonna. Elle me fit sursauter. Instinctivement, j'ouvris la fenêtre à la volée afin d'observer le trottoir et vérifier que c'était bien lui. Penché vers l'avant, les cheveux remués par le vent, je le vis alors.

Taehyung.

Sa tête se releva lentement en ma direction, comme s'il avait pu sentir le poids de mon regard sur lui, et nos yeux se percutèrent comme deux météores lancés à pleine vitesse.

Putain.

Même à cette distance, il me faisait un effet monstrueux.

Je reculai d'un pas en fermant la vitre, avant de me précipiter pour aller lui ouvrir, le souffle court.

Le tic tac de l'horloge murale avait disparu. Je ne l'entendais plus. Désormais ne battait plus que mon cœur qui emplissait mon thorax de ses pulsations anarchiques.

Boom boom

Boom boom

Une porte qui claque en bas.