Rose Larson, une jeune lycéenne brillante,qui se prépare à faire sa rentrée à la faculté de droit pour réaliser son rêve de devenir avocate.
Pendant les vacances, elle fait la rencontre de Julien Levens, un homme plus âgé doté de talents et d'une g...
Il y a des matins où la jeunesse se mêle à la sérénité, où les premières lueurs du jour semblent réveiller l'âme. Il est 7h30, et malgré l'aurore précoce, je me laisse guider par l'appel du sport au bord des plages. Les plages vides s'étirent devant moi, et l'air frais du matin semble effacer les traces du quotidien.
Le rythme régulier de mes pas, le doux bruit des vagues, tout m'apaise et m'enveloppe dans un calme bienfaisant. Chaque matin, c'est comme si la mer elle-même m'invitait à la tranquillité. J'embrasse cette solitude temporaire, où je peux me perdre dans le mouvement de mon corps et l'étendue infinie de l'océan.
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Le monde s'efface, ne laissant derrière lui que la symphonie apaisante de la nature. À mon retour à la maison, tout semble encore enveloppé de cette tranquillité matinale. Les bruits du quotidien sont étouffés, comme si la quiétude de la plage avait laissé son empreinte en moi.
Après avoir monté les escaliers et déposé mon sac doucement dans la chambre, les rayons du soleil commencent à filtrer à travers les rideaux, créant des motifs lumineux sur les murs. Dans cette ambiance paisible, je reprends la tâche entamée la veille : l'arrangement de mes cartons et le tri minutieux de mes affaires.
Les souvenirs s'entremêlent avec les objets, et chaque décision de garder ou de laisser derrière moi semble chargée d'émotion.
Deux heures se sont écoulées depuis que j'ai recommencé à trier. Mes cartons prennent forme, chacun d'eux renfermant un pan de mon passé. Je prends une pause bien méritée, m'accordant une douche réconfortante. L'eau chaude apaise mes muscles, et tandis que les gouttes glissent sur ma peau, une pensée s'insinue dans mon esprit. C'est cette pensée, celle de l'inconnu d'hier, qui occupe une place prépondérante dans mes pensées depuis la nuit dernière. C'est comme si sa présence, aussi fugace soit-elle, avait laissé une empreinte indélébile.
En sortant de la douche, enveloppée dans ma serviette, la chambre baigne dans une atmosphère calme, mais quelque chose semble la troubler. Une voix, presque murmurée, flotte dans l'air. Une voix singulière, celle d'un chuchotement qui se mêle à une mélodie douce et lyrique. Mon regard se pose sur une silhouette à peine discernable, assise dans un coin de la chambre.
C'est à ce moment-là que je reconnais la voix, celle qui a enchanté mes oreilles hier soir.
Je m'approche précipitamment et découvre ma petite sœur, Léa, plongée dans une activité bien précise : chuchoter avec une intensité incroyablement forte.
- Tu chuchotes si fort que même tes chuchotements silencieux sont bruyants, Léa ! je lui murmure avec un sourire taquin.
Surprise, elle se retourne, son regard empli de frayeur se posant sur moi. Le petit frisson qui parcourt son corps me touche en profondeur, mais elle parvient à me tendre un objet.
- Tiens, ceci est pour toi... bafouille-t-elle en tremblant.
Intriguée, j'accepte le présent entre mes mains, mon esprit commençant à vagabonder sur son contenu.
