Biker's Devils [Terminé]

1. Cette rentrée

June

Aujourd'hui mon départ...le départ de quoi ? De ma nouvelle vie ? De mes nouveaux amis ? Ou d'une nouvelle torture ?
C'est comme si on te poignardait dans le cœur, à l'entente de cette nouvelle... cette nouvelle qui t'effraie.

Il y a un proverbe qui dit : "Celui qui ne lit pas n'aura vécu qu'une vie."

Je n'ai pas besoin de tous ces bouquins de merde pour savoir que je suis mal, j'en ai marre, j'en peut plus de ces nouvelles vies qui m'effraient tant.

Je peux te dire que j'en ai vécu des vies, des vies à me recréer, à me refaire petit à petit, mentir sur mon passé, et le pire de tous...n'avoir personne pour en parler.

Car oui, j'étais seul, et je le suis encore, mais il faut toujours plus, pour t'envoyer au fond !
C'est comme si ton pire cauchemar revenait chaque nuit pour te hanter pour te dire à quel point tu es dans le néant et te rabaisse.

Comment je fais pour tenir ?
Je me drogue. Moi c'est exactement ça, enfin une phrase vraie. Bien sûr, mes parents ne sont pas au courant, leur pauvre petite fille qui se drogue, ouais leur fille qu'ils traînent partout.
Pour cette fameuse phrase. Cette putain de phrase.

- Ma chérie, on doit te dire qu'elle que chose ton père et moi.

Vous voyez cette phrase, pour ceux qui vont le comprendre, c'est l'horreur. Chaque matin, tu as peur de te réveiller et d'entendre cette fameuse phrase, tu n'en dors plus.
À ce moment-là, je craignais le pire...
Et si mon cauchemar recommence ?
Bien sûr qu'il va se répéter.

- June...June... réveille-toi on est arrivé...

Je me réveille en entendant la voix de ma mère, je me frotte les yeux et le soleil rentre et m'éblouit. Je suis assis dans la voiture après dix heures d'avion et six heures de voiture.

Me revoilà, dans ma nouvelle vie... Je descends de la voiture encore un peu endormie, ma mère me prend dans ses bras, comme si tout était rose, et parfait, mon père fait de même.

Je fais semblant de sourire pour faire plaisir à mes parents.

Nous sommes devant ma nouvelle maison, une villa blanche et noire avec de grandes fenêtres, avec des voisins qui ont la même maison, typique ici.
Il n'y a pas un chat dans la rue, si ça reste tranquille comme ça pendant tout le temps, c'est parfait.

Mon père défait les valises dans le coffre avec l'aide de ma mère.

- June, tu ne viendrais pas nous aider un peu.

Je me presse pour aller les aider, et rentre toutes les valises dans la maison.
Une fois fait, je monte à l'étage pour explorer.

L'escalier est en blanc et long le mur.
Quand je suis toute en haut un long et large couloir éclairé avec les fenêtres, c'est hyper grand ici.

On a une vue imprenable sur Los Angeles, car oui, on a eu la chance d'avoir eu le temps d'acheter la dernière maison au bord de la côte avec une grande vue sur toute la ville, je ne vais pas me plaindre, c'est quand même assez beau.

J'explore les moindres recoins à la recherche de ma future chambre, enfin juste pour les vacances vu que j'aurai une nouvelle chambre au campus. J'ouvre toutes les portes et là. Un deuxième escalier ?

Je monte doucement et une autre porte se dresse devant moi. J'ouvre un peu confuse et découvre avec fascination, LA chambre qu'il me faut ! Bon, c'est pas si mal, si j'ai déjà un coin ou me mettre toute seule, sans personne c'est parfait.

La pièce est immense avec des recoins un peu partout, un lit est déjà placé dans la pièce avec une armoire.

Au fond de la pièce des rideaux blancs transparent qui s'agitent avec le vent, je me dirige et m'aperçois que c'est un balcon qui donne vue sur le jardin et Los Angeles, c'est parfait pour moi, cette chambre est parfaite.