Je lève les yeux de mon plafond. Il est blanc, c'est la seule chose que j'ai pu constater depuis vingt minutes. Je sors de mon lit, me poste à la fenêtre pour observer la rue vide éclairée par les lampadaires jaunâtres.
Le vent souffle fort dehors, j'ai vu à la météo qu'il y avait de fortes probabilités d'orages.
J'allume la lampe de chevet posée sur ma table de nuit et marche vers la cuisine de mon appartement. J'ouvre le frigo, le referme, puis le rouvre pour prendre un pot de glace et de la chantilly. Je prend la tasse du deuxième occupant des lieux et y glisse des boules de mon parfum préféré.
Il était une heure et demi du matin, et j'avais une fringale. Je me suis forcée à prendre un récipient pour ne pas vider le pot de glace à peine acheté ce matin. Il faisait chaud et lourd, cette nuit. La tension de l'orage se faisait ressentir.
Je secoue la bombe de crème fraîche pour ensuite en mettre une bonne tonne au dessus de mon dessert. Je remet tout dans le frigo, attrape une cuillère et m'assieds sur l'îlot central pour déguster ma glace.
Je tournai la tête quand j'entendis la serrure de la porte d'entrée faire du bruit, indiquant que monsieur était de retour de sa longue mission.
Il tourne rapidement la tête vers moi, je le regarde innocemment, toujours ma cuillère en bouche. Il sourit légèrement, je remarque de plus près ses traits fatigués. Il dépose son sac à côté de moi et en silence attrape ce que j'avais en bouche. J'avale ma bouchée avant qu'il ne pose doucement ses lèvres contre les miennes.
- Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure ? chuchote t'il en embrassant mes joues.
Je souffle du nez quand il me chatouilla le cou. Je pose sa tasse à côté de ma cuisse et attrape ses hanches pour le garder plus près de moi. Je l'enlace lentement, posant pour finir ma tête sur son épaule. Il s'assoupît un peu sur moi, caressant mon ventre nu sous le t-shirt que je lui avait emprunté.
- Tu m'en passe ? Demande t'il faiblement en relevant ses yeux bleus vers moi.
- Tu veux que je t'en fasse une ? Sauf si tu préfères ce parfum, ajoutais je.
- Ça me va celle là, répondit t'il.Je récupère ma cuillère dans ses doigts et lui prend une généreuse portion de ce que je venais de me préparer. Je la met dans sa bouche et essuie sa joue abîmée sans doute par son combat.
- C'était un classe S ? Demandais je.
- Ouais, fit il la bouche pleine.Il retire ses lunettes et récupère sa tasse pour ensuite aller manger plus loin, dans le canapé.
- Tu as mal quelque part ?
- Non. Il ne m'a pas touché.Je sais qu'il ment. Satoru Gojo est peut-être le plus fort de tout les idiots, il reste un humain. Il n'a pas dormis depuis une semaine, je me demande même comment il fait pour tenir debout.
- Tu sais me faire un café ?
- Nope. Tu dors, cette nuit.
- Il y a un orage, rappelle t'il.Je roule des yeux.
- Je dors avec toi, tu ne seras pas seul...
Satoru à une peur bleue du tonnerre. Il reste la plupart du temps éveillé les nuits de tempêtes ou d'orage car il est très sensible au changement de temps. C'est le genre de type à tomber malade en été dès qu'il se met à pleuvoir.
Il me regarde, peu convaincu. Je le rejoins et embrasse son front avant de soulever ses mèches claires. J'étais derrière lui, debout près du canapé. Je lui masse le crâne, il soupire en fermant les yeux.
- Comment ça va ? Demande t'il en raclant sa tasse.
- Bien. Je n'ai pas vomi.
- Contractions ?
- Non.
- Changement d'humeur ?
- Ouais, deux fois.
- Fringale ou envie bizarre ?
- J'ai voulu manger une glace, mais tu m'as sauvé, dis-je. Sinon, j'ai testé mardi des Oreos avec l'eau des cornichons... c'était une tuerie.
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Jujutsu Kaisen x Reader
FanfictionIci, dans ce recueil, des one shots sur les personnages du manga Jujutsu Kaisen ! Chaque chapitre est différent sauf mentionné et le reader est à chaque fois féminin. Merci de ne pas m'envoyer de commandes, j'écris en fonction de mon inspiration et...