Jujutsu Kaisen x Reader

S. Gojo - Oscars

Je traverse l'entrée bordée d'un long tapis rouge au bras de mon copain. J'essaie de ne pas tomber, car avec tout ces flashs, ne ne voit plus clair. Heureusement que Monsieur est un habitué des caméras. Il s'arrête quelques fois, répondant et saluant des journalistes ou autres acteurs présents pour la remise des oscars de l'année qui venait de s'écouler.

- Un point mode, Satoru ? Satoru ! Appelle une jeune femme, téléphone en main, tentant tant bien que mal de ne pas se faire écraser par tout les professionnels autour d'elle.

Je regarde mon amoureux et il lui sourit.

- Je vais laisser la miss à mon bras le faire, déclare t'il tout fier, me souriant avec ses joues roses.

Elle se tourne vers moi et me tend son micro portatif.

- Alors pour Satoru, c'est un costume Versace. La cravate vient de chez Luis Vuitton et les chaussures de Prada, expliquais je, la main posée sur le tissus bleu tombant magnifiquement sur ses épaules.

Il glisse ses doigts à ma taille quand je décris ma tenue à moi, tentant de me rappeler au mieux des pièces de collection que ma styliste m'avait imposée de mettre, pas pour voler la vedette à qui que se soit, mais tout simplement pour arriver dignement dans un événement pareil.

- Ma robe est une Christian Dior, les chaussures se sont les nouvelles d'Yves Saint Laurent... le sac vient d'Hermes et le makeup c'est du Chanel !

Je n'arrive pas à croire que je porte autant de luxe sur moi. C'est comme si j'étais un chèque de 10.000€ sur pattes, se pavanant aux côtés d'un autre chèque valant encore plus.

- Vous êtes au top ! Dit-elle. Magnifiques !
- Bye bye ! Lance mon copain en continuant son chemin, sourire aux lèvres.

J'ai sincèrement cru que j'allais m'évanouir en voyant tout ce monde à l'intérieur. Chacun à son tour, nous sommes passés devant une pluies de projecteurs et appareils photos. Pourtant, je suis tout autant connue que Satoru dans le milieu du cinéma, ayant déjà gagné aux Golden Globes pour le rôle d'actrice dans un film romantique, tourné sous la supervision de monsieur. Et même si ma victoire date de l'année passée, je me sens toujours très petite et vulnérable face à toutes ces célébrités.

Au moment où ce fut mon tour, (je suis passée après Florence Pugh et je me suis sentie tout de suite moche), je dégageai bien ma robe pour ne pas me prendre les pieds dedans. Je regarde mon amoureux à l'autre bout du tapis, il me fait deux pouces en l'air pour m'encourager.

Je prend la pose, sourit sans trop en faire et Satoru me rejoins maladroitement en faisant de grands signes à la presse. Ça va tout de suite mieux, surtout quand il m'embrasse et me tire avec amour jusqu'à la fin de l'endroit prévu pour les séances photos.

- On va faire la uuuunnneee, ricane t'il.
- Et t'en rit ? Demandais je, encore aveuglée des flashs.
- J'oserai pas, sourit t'il.

Nous trouvons enfin nos amis, également acteurs et producteurs, qui ont participé dans les mêmes films que nous. Je suis rassurée de voir Ieiri Shoko, réalisatrice d'une série fare sur la médecine, qui est tout autant mal à l'aise que moi.

- Suguruu !
- Salut, Satoru.
- T'es beau !
- On est assorti, remarque t'il.

Je les laisse discuter entre eux et me balade avec la brune entre les tables pour tenter d'avoir une ou deux photos de mes acteurs préférés. Ryomen Sukuna, malgré ses rôles cultes de tyran de grand méchant, est en réalité un homme aussi doux qu'un enfant. Il parle tellement calmement que tu te sens enveloppé par une couverture en discutant avec lui.

- Et ton copain, où il se cache ? Demande t'il.
- Il mange ce qu'il traîne sur notre table, avouais je.
- Ahah, il ne change pas, notre Satoru !
- Il aimerait beaucoup te parler d'un projet, donc si tu passes vers le centre de la salle...
- Oui, ne t'inquiète pas. Tu as du monde à voir ? Tu n'es pas du genre à te montrer aux caméras, dit-il en pointant du doigts les quelques personnes filmant notre échange.
- J'avais envie de te voir. Puis, j'ai promis à mon petit frère une photo de Jennifer Lawrence !