Jujutsu Kaisen x Reader

S. Gojo - Accident

La porte de ma chambre s'ouvre brutalement. Je lève les yeux de mon livre et regarde un Satoru boudeur entrer dans la pièce. Il claque la porte et s'appuie dessus, pour ensuite râler verbalement.

- J'en ai marre. C'est toujours de ma faute dans c'te bahut, lâche t'il ennuyé.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demandais je concernée.

Il croise les bras sur son torse et souffle.

- Ça me fait chier. J'en ai marre de leurs règles à la con ! Y'a pas une mission où on me dit que j'ai fait du bon boulot.. !

Je cache mon sourire derrière mon livre et le raclé la gorge. Avant qu'il ne râle plus, je pris la parole.

- Tu t'es encore disputé avec Yaga ? Supposais je.

Il grimace.

- Ouais ! J'ai sans faire exprès oublié de poser un rideau et ça y est ! C'est la fin du monde !

Il soupire encore plus.

- Il a toujours un problème avec moi. Genre, je suis responsable de tout les problèmes du monde... Je comprend pas pourquoi il me traite autant comme de la merde, ajoute t'il.
- Peut-être que vu que... parfois... tu agis comme un enfant, il veut mettre un cadre ? Tentais je.
- Huh ?! C'est faux !! Je veux juste m'amuser, y'a un problème avec ça ??

Je soupire légèrement et souris. Je tapote la place à côté de moi sur le lit et l'invite à venir. Il gonfle les joues et roule des yeux.

- Qu'est-ce que tu veux ? Demande t'il une fois à mes côtés, presque agressivement.
- Mmh... moi je te propose une séance de câlins pour te redonner le sourire.

Il roule des yeux à nouveau et s'appuie contre moi, râlant maintenant sous la couette.

- Arrête de râler, ricanais je.

J'embrasse ses joues boudeuses et rigole doucement.

- T'es mignon quand tu râles, on dirait un chaton énervé...
- Ta gueule, marmonne t'il. Fais moi un câlin et c'est tout, ordonne t'il en regardant ailleurs.

J'embrasse son front en souriant, restant silencieuse. Après quelques minutes à rester dans mes bras, il se relève et me regarde.

- J'aime juste pas la façon dont tout le monde me dit quoi faire, argumente t'il, comme pour me convaincre d'être de son côté.
- Je suis au courant... mais bon, parfois tu dépasses un peu les bornes, non ?
- Ouais... mais c'était pas le cas !

Je lève un sourcil, suspicieuse. Il détourne le regard à nouveau. Ça y est, j'ai compris. Il a fait une connerie.

- Satoru...
- Non, tu vas t'énerver ! Se plaint t'il.
- Donc tu as fait pire qu'oublier le rideau ?? Demandais je surprise et confuse.

Il ne répond pas, gonfle des joues.

- Peut-être...
- 'toru... soupirais je.
- Quoi ?! C'est pas un gros truc non plus, se défend t'il en croisant les bras.
- Et bien, dis moi, alors...
- J'ai peut-être... accidentellement, en quelque sorte... lancé Rouge sur Suguru...
- Hein ?? Criais je.

Je le regarde, inquiète et énervée. Et il ose râler contre Yaga et son côté strict ??

- Il va bien, commence t'il.

Il pose sa tête contre mon épaule. Je soupire et regarde le plafond, vu qu'il m'écrase et que c'est la seule chose que je peux voir en l'ayant couché sur moi.

- Il est avec Shoko, elle a déjà finit de le soigner.
- Mais comment c'est arrivé ?
- Il m'a fait chier. Tu sais que je ne contrôle pas encore bien mes sorts... bah là, il s'est bien lancé. Il croyait pas que j'y arriverai donc se l'ai prit de plein fouet...
- Tu iras t'excuser.
- Non. C'est de sa faute.
- Satoru.
- J'irai m'excuser.

Je passe ma main dans ses mèches blanches et embrasse sa tempe. Il soupire légèrement et enfuit sa tête dans mon cou.

- On ira s'entraîner pour arranger ton soucis de sort, okay ? Mais bon, sois moins de mauvaise fois la prochaine fois que tu fais une connerie.
- C'était un accident, râle t'il en roulant des yeux.
- Crois moi, quand il serra debout, une baffe dans ta gueule de la part de Suguru, se serra pas un accident...
- C'est ton devoir de femme de me protéger.
- Marie moi d'abord avant de m'appeler ta femme, idiot, souriais je.
- Flemme. Soit mon bouclier humain.
- Satoru !

Il explose de rire et m'embrasse, fier de sa blague pourrie. Je soupire, fatiguée de lui, et continue ma lecture, toujours sa tête blanche contre ma poitrine.

Puis, sans qu'on le vienne venir, la porte de la chambre s'est brusquement ouverte sur un Yaga hors de lui.

- Satoru !