Chapitre 9

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*Ce chapitre est destiné à un public averti. Des scènes retranscrivent des moments d'intimité. Sa lecture n'influe pas sur la compréhension et la suite de l'histoire*

Elle était belle Mai. Ambitieuse et farouche. Indomptable et téméraire. Mener la danse : elle le voulait, comme elle désirait Renji. Son Altesse le dévisagea ainsi d'un regard des plus sensuels, qui dévoilait toute l'attirance qu'elle ressentait pour lui. Le Lieutenant comprit son envie, mais ne lutta pas contre sa Grâce. Parce qu'il souhaitait profiter de la délicatesse et de la douceur de sa Majesté, couplées avec son charme et sa séduction.

Renji sentit que Mai entourait ses jambes autour de ses cuisses, et ils basculèrent tendrement sur le dos. Le Vice-Capitaine était torse nu, la princesse portait son peignoir... Plus pour longtemps. Elle avait discrètement défait les deux cordelettes, et le Lieutenant devait simplement tirer sur la dernière ficelle pour que la poitrine de son Altesse se révèle.

Il ne put s'empêcher d'hausser ses yeux vers le décolleté de Mai, qui caressait du bout de ses doigts les tatouages de Renji. Ceux de son torse et de ses épaules, elle remonta jusqu'au visage pour embrasser Lieutenant. Un baiser tendre et passionné, addictif et amoureux. La princesse toucha les biceps du Vice-Capitaine, et s'attaqua dangereusement à son flanc.

Mai trahit son impatience en se mordant les lèvres. Elle était impatiente de voir les dessins tribaux qui étaient cachés sur l'aine. Les mains de la princesse étaient aventureuses, mais conservaient cette pudeur que Renji aimait tant. Sa Grâce était une aventurière, qui savait adoucir ses caresses lorsque le Lieutenant était parcouru par des vagues de frissons.

Renji voulait que Mai frissonne aussi sous ses baisers et sous ses câlins. Parce qu'il se doutait que la princesse était sensible aux gestes, et à l'affection que le Vice-Capitaine ressentait pour elle. Quand le Lieutenant s'approcha du peignoir de la femme qu'il aimait, sa Majesté ne put retenir une respiration plus saccadée.

L'excitation. Mai et Renji se tenaient sur la terrasse qui surplombait un jardin silencieux éclairé par le clair de lune. Ils devaient rester discrets, mais ce devoir était complexe. La princesse et le Vice-Capitaine poussaient des râles de plaisir, et son Altesse ne pouvait empêcher son rire de lézarder les murs du cœur du Lieutenant.

Mai et Renji étaient romantiques, ils auraient aimé se révéler qu'ils étaient fous amoureux, la princesse et le Vice-Capitaine auraient souhaité exprimer leurs émotions par des déclarations d'amour, mais sa Grâce et le Lieutenant étaient trop occupés à effleurer la peau et la bouche de l'être aimé pour dévoiler leurs sentiments.

Ils se laissaient emporter par les sensations de leurs peaux réunies, et la saveur de leur parfum. De leur odeur, précisément. Le parfum de Mai se mêlait aux gouttes de sueur qui perlaient sur le front de Renji.

Mai et Renji râlèrent de plaisir lorsque les doigts de la princesse s'aventurèrent sur la ceinture du Hakama du Vice-Capitaine. La nudité était une liberté pour Mai, un affranchissement de coutumes qu'elle exécrait. Sa Majesté aimait le nu qu'elle considérait comme artistique, entre les courbes, les formes et le charnel.

Les mains de Mai attrapèrent le cordon du Hakama de Renji, mais fut surprise par l'agilité légère du Lieutenant à délier facilement le peignoir qu'elle portait. Il désirait profiter de la beauté de la princesse, découvrir sa poitrine et placer l'un de ses seins dans le creux de sa main.

Renji ne retira pas immédiatement le peignoir de Mai. Il souhaitait deviner la grosseur et la douceur de la poitrine de la princesse, dont le visage afficha des traits agréablement surpris, loin de l'inquiétude, de la peur et de l'appréhension auxquelles le Vice-Capitaine aurait pensé. 

Renji Abarai - Une étoile et un chien errantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant