IV

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PDV Joël

Les jours qui suivirent l'enlèvement de Stiles, ne furent pas rose du tout.
Ce dernier eut à mainte reprise des convulsions, sa fièvre grimpa en flèche, dépassant les 40 degrés, un niveau beaucoup trop élevé. Thomas reprenait doucement du coup qu'il a reçut au dos du crâne. Mitch restait en permanence avec le malade, ne voulant plus que cette mauvaise farce recommence. Moi, j'ai pris des cours de cuisine sur le net, puisque je n'avais encore jamais touché à une cuisinière, c'était une bonne idée de regarder les fonctionnement qu'elle détient. Quant à Stuart, lui, je ne suis pas sûr de ce qu'il fait, mais de ce que je sais, c'est que le jour même du kidnapping, il est aller nettoyer l'auto de notre aîné, et qu'au cour de ce nettoyage, il faisait l'aller retour entre la poubelle et la voiture, pour pouvoir vomir à chaque cinq minutes.
Ce fut une dure épreuve pour nous tous.

Papa n'est pas revenu une seule fois, dormant au travail et mangeant au travail, ce n'est même pas la peine de lui rendre visite...

Je refuse de retourner au lycée sous le nom de Stiles, bien trop peureux de me faire agresser par ceux qui ont enlevés mon jumeau. Mitch n'a rien dit sur ce fait.

L'espoir nous a peu à peu quitter en même temps que l'état de Mieczyslaw se dégradait, c'est dur, bien trop dur...

Je fond en larmes dans la cuisine, j'ai tellement mal, je hais le voir comme ça, j'ai mal...

Pendant une trentaine de minutes je pleura à n'en savoir qu'en faire de toutes ces larmes, puis je me repris, les séchant et me remettant à la tâche, qui est de cuisiner, pour ne pas que mes frères ait à le faire...

PDV Stiles

Je me sens vider de toute énergie, j'ai froid en même temps d'avoir chaud, j'ai mal à la gorge et à mon ventre. Où suis-je? Je suis perdu? Mort?

-j... J'ai... S... Soiffe.

Je ne peux pas dire ça plus fort, mais j'y parviens tout de même. Doucement on me redressa pour me faire boire une simple gorger. J'ouvre la bouche, j'en veux plus, mais rien ne vient, je ne comprends pas, pourquoi?

D'un coup je me vomis dessus, d'où ça vient? On me flatte les cheveux en me maintenant au dessus... D'un bol de toilette? Depuis combien de temps suis-je ici?

On me porta à ma chambre et me posa sur mon lit. Est-ce que c'est papa? Non je ne crois pas, alors qui est-ce? Pourquoi je n'arrive pas à parler? Pourquoi ai-je autant mal?

- sa température à baissé, il est redescendu à trente-sept.

- c'est rassurant.

En quoi est-ce rassurant? J'ai peur ici, que quelqu'un vienne à mon aide.

Je ne sais pas combien de temps est passé depuis la dernière fois que j'ai été conscient, mais quoi qu'il en soit, j'ai devant moi, mes quatre frères.

Joël, d'un coup, ce met à pleurer dans les bras d'un Thomas encore complètement confus, Mitch était assis sur le bar du lit, dos à moi, alors je ne sais pas quel émotion il a et Stuart, il me regarde les yeux ronds.

- tu t'es vraiment réveillé?

- oui... Pourquoi?

Tout en parlant je pose une main sur ma gorge, j'ai super mal, c'est insupportable.

- ça fait un petit peu plus d'une semaine que tu es malade, tu avais perdu connaissance depuis le début, papa ne pouvant rester à ton chevet nous a appelé pour que l'on vienne s'occuper de toi.

Je fixe le dos de Mitch qui vient d'expliquer la situation.

Je les regarde tous, un à tour de l'autre, les larmes me montent aux yeux, je tends les bras vers mes frères, tellement ému qu'ils aient fait ça pour moi.

Joël vient me prendre dans ses bras tremblant d'émotions. On pleura un bon coup, une quinzaine de minutes, tout au plus, je crois.

 Ma gorge me fait mal et mon estomac fait des bruits douteux, pas certain que ce soit de la faim, ni un vomissement qui s'en vient, alors je ne fais que le dévisager en lui demandant de se taire. 

- mais... Mes amis... Ils doivent être... Super inquiets...

J'essaie d'atteindre mon téléphone, sur la table de chevet, mais mes frères m'en empêchent, tous sauf Stuart.

- pourquoi?

- tu dois te reposer, tu viens de passer une dure semaine, pas de téléphone avant demain, aller, couche toi.

- j'ai faim.

Mitch me regarde froidement.

- tu ne mangeras rien avant demain également. Si en plus tu devais vomir quelque chose de consistant, je crois que je me suiciderai.

Je boude, et leur fais dos, tout le monde pars suite à ça, enfin, je le croyais, mais un bruit me parvient aux oreilles, un bruit de lit, derrière moi. Je ne me retourne pas et doucement, malgré ma faim, je m'endormi.

Les frères StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant