XIII

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PDV Thomas

Je ne m'en étais pas rendu compte à quel point ils leur avaient fait souffrir, Stuart de temps en temps, quand le bruit est trop fort, commence à trembler et à mettre ses mains sur ses oreilles.

Quand à Joël... Lui, l'enfer est venu à lui, il a du avoir tellement mal... Je n'arrive pas à le réaliser totalement. Il a pleuré sur le Kamina aux griffes mortelles, durant tout le reste du trajet, il lui tennait tellement le chandail, à la fois doucement, mais aussi comme si sans lui il tomberait dans un trou géant.

La camionnette s'arrête devant la maison, où avec délicatesse, on sort de notre côté un par un, aidant les autres si besoin.

Le roux a eu un peu de difficultés, mais s'en est bien sorti avec notre frère incapable de marcher dans les bras. Quant à la chimère que Stiles n'aime pas beaucoup, il sort facilement avec Stuart dans un bras.

- il y a du bruit ici aussi...

On s'arrêta dans notre marche pour tous se retourner vers lui.

- quel bruit?

- des gens parlent, et des couteaux s'éguisent... Ils comptaient nous utiliser comme appât, et ils ont eu ce qu'ils voulaient.

Théo le fait doucement avancer, ne le pressant pas.

Les autres de la deuxième camionnette sortent pour venir nous voir. Il y a Scott, le chauffeur Derek, des filles, trois filles, une chinoise aux yeux bridés, une filles qui porte des vêtements extrêmement court et une troisième à laquelle je n'aime pas la tête.

On rentre dans la maison, un pied à la suite de l'autre, on laisse tout le monde rentrer, selon Mitch tous ont participé.

On va s'asseoir dans le salon, un salon dans le même état que la veille, alors on peut tous s'asseoir, d'autres amenaient des chaises et encore.

- j'entends de nouveau les voix, elles sont là tout proches...

Le brun lui caresse le dos.

- elles disent, elle disent...

On le voit prendre son téléphone et écrire dessus, on ne sait pas ce qu'il fait.

- je les entends, elles sont de retour...

Il tremble, même moi qui est dans l'encadrement de la porte, j'arrive à le voir trembler à l'autre bout de la pièce.

- je ne comprends pas, mais c'est pas grave.

Ses mains se dirigent vers ses oreilles. Pour durement exercer une pression sur elle.

- tuer... Elles veulent tuer.

- elles veulent faire quoi ces foutues voix?

La fille à qui je n'aime pas le visage vient de parler de façon en colère.

- il a dit tantôt en sortant de la camionnette : des gens parlent, et des couteaux s'éguisent... Ils comptaient nous utiliser comme appât, et ils ont eu ce qu'ils voulaient.

- moi je pense qu'il délire purement et simplement, bien puisque c'est fini, on rentre chez nous.

Les filles se levèrent et se dirigent vers la porte, avant de se retourner vers nous.

- qu'est-ce que vous attendez? Allez on y va.

- vous êtes capable de rentrer à pied aux dernières nouvelles, alors partez devant.

La porte claque, ce qui fait sursauter notre benjamin.

- ils veulent éliminer, ceux qui ont... Qui ont... Je ne comprends pas...

- qu'est-ce que tu ne comprends pas?

- ceux qui détiennent des yeux aux couleurs changeantes...

Derek se leva et partit on ne sait pas où, mais vu le claquement de la porte, ils est parti retrouver les filles.

- c'est... C'est une chasse à une espèce, à une espèce qui n'aurait jamais dû voir le jour... Ils parlent, j'ai peur.

Théo resserre son étreinte sur le frêle corps de mon frère qui ferma les yeux avant de se blottir contre.

Sur mon matelas il y avait Théo et Jackson en plus des deux victimes.

- il a été choisi... Un nouveau gagnant... A été nommé...

Je pars dans ma chambre n'en pouvant plus, les voir comme ça me fait tellement mal, j'ai l'impression de devoir avoir à faire à des légumes, genre quand les vieux deviennent trop vieux et qu'ils ne peuvent plus faire ce qu'il veulent d'eux même.

- heu... On m'a demandé de venir te chercher, Mitch veux te voir.

Je tourne le visage vers l'encadrement de la porte ouverte, ne bougeant pas de mon lit.

- je peux lui dire que tu dors que tu ne peux pas, si tu veux.

- t'es qui toi déjà?

- Liam Dunbar.

Je ne fais aucun effort pour essayer de me souvenir à qui j'ai à faire et je tourne la tête dans mes oreillers pour me rendormir.

- Mitch veut te voir.

Je me tourne vers la porte, c'est le second blond de la camionnette, mais je ne fais rien à place que de refermer les yeux.

Je m'imagine bien mon aîné pas content du tout en bas.

- hey morveux, ton frère veut te voir.

Je tourne à nouveau la tête pour voir le papi. Qu'est-ce qu'il fait là lui?

- il n'a qu'à venir.

- il l'aurait fait si il avait pu.

Je me redresse un peu, me mettant simplement sur mes coudes.

- c'est quoi qu'il a?

- un effet du contre coups causé par le stress accumulé. Il n'arrive même plus à se mettre debout.

Je descends en bas, mon chandail a disparu entre-temps, où? Va savoir.

- hum?

Je fixe mon frère figé sur le divan.

Mes yeux partent vers le matelas accoté sur le mur. Où mes frères reposent tranquillement.

- est-ce que tu peux aller chercher les matelas gonflables au sous-sol.

- ça pèse une tonne.

Je grogne un peu tout en me faisant craquer le cou, une main sur ma nuque.

- il t'en faut combien?

- un pour chaque personne présente je dirais.

- non pas possible.

- si c'est trop lourd, je peux t'aider.

- non pas ça, tu veux que l'on les mette où? Aux dernières nouvelles on n'a pas assez de place pour pouvoir toute les mettre.

- on s'arrangera.

J'hoche de la tête et compte avec mes yeux les gens présents.

Le vieux, Scott, le premier blond, le deuxième blond, le brun, le roux, donc six matelas, je sens que ça ne sera pas le fun à monter.

Les frères StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant