Les frères Stilinski

XXII

PDV Stuart

Je suis en cours de mathématique et je sens des gens derrière moi, des gens morts, un long frisson me prend, petit blond me regard inquiet, quant à moi je fais comme si de rien était.

Je pose les yeux sur le professeur, avant de rester figer sur la dame avec un cou meurtri juste derrière lui, elle, elle n'est pas là pour garder un oeil sur son mari, elle, elle est là pour me dire qui l'a tué. 

Je détourne le regard vers l'extérieur, où pas de chance, je vois la cours remplie de fantôme...

Une main se pose sur mon épaule, je tourne avec rapidité ma tête vers petit blond.

- est-ce que ça va, tu as l'air apeuré?

Je fais oui de la tête, mon coeur est tellement serré que j'ai l'impression que je vais étouffer.

La cloche sonne et je me fais suivre par les morts partout dans l'école, à ma case, mes yeux rencontrèrent ceux d'un brun, il a un visage d'ange et un corps d'Apollon, mais je n'aime pas ses yeux, ils sont beaux comme tout le reste, mais je sens une certaine malice émaner de lui.

- Ne t'approche pas, premier, ne t'approche pas, il va te prendre ton pouvoir. 

Je tourne la tête vers la petite fille à ma gauche, mon pouvoir? Si il veut celui de voir les mort, je lui donne volontiers.

Je prends mes choses avant de partir à mon prochain cours.

- premier, c'est le midi, tu n'as pas à prendre tes cartables.

Je soupire, à la fois ils me font peur, à la fois je suis perdu sans eux, j'entends la petite fille rire derrière moi, d'autres personnes rient avec elle, je suis content qu'ils arrivent à bien s'entendre malgré la mort.

- merci.

Je vais rejoindre mes frères à leur table, Joël est plus silencieux que d'habitude, cependant, pour Stiles, il reste con, comme d'habitude.

- Stuart, Thomas va mal, j'ai besoin de toi.

Je regard étrangement le frère de coeur de mon frère, je ne peux pas me permettre à parler dans le vide ici.

- il va mourir, cette sensation de coeur serré c'est ça, faut que tu suive le fils qui te tire.

Je grogne dans mes dents serrées en me levant de la table.

- j'ai besoin de la voiture Stiles.

- tout va bien? Tu as l'air à la fois pâle, à la fois énervé.

- c'est ce que j'aimerais bien savoir, tu me les donne tes foutues clés ou non?

- tu n'a même pas le permis.

- mais moi je peux.

Devant moi la jeune fille me fait un non de la tête, me demandant de ne surtout pas faire ça.

- tu me fais assez confiance pour me passer tes clés? Woa.

- je peux te conduire.

- rêve pas, je préférerais mourir que de rester seul avec toi. 

Je le regarde dégoûté sous ses yeux ronds, je me retourne vers Stiles.

- moi je le conduirai, j'ai le permis.

Joël me sourit et regard confiant son jumeau.

- ouais, il a son permis.

- qu'est-ce qui te prends aujourd'hui, tu vas bien?

Joël me traîne par le bras après avoir pris furtivement les clés à Stiles.

- on te la ramènera en un seul morceau, ne t'en fais pas.

On lui fait un signe de la main avant de courir vers la jeep bleu capricieuse.

- tu ne sais pas à qu'elle point je voulais m'éloigner de lui.

- de monsieur sexy mais yeux manipulateurs?

- oui, de lui même, va à la maison, j'ai un mauvais pré-sentiment concernant Thomas.

J'hoche lentement de la tête, pour regarder la route, mes yeux se pose sur tout les morts que je vois, ils semblent bien vivre quand même, malgré le fait.

- on y est.

- alors cherche Thomas au premier, moi je le chercherais au rez de chaussée.

L'auto de Mitch n'est pas là, alors ça signifie qu'il est seul dans un état critique.

- il est dans la salle de bain, fait attention où tu mettras les pieds.

- génial.

J'y arrive et vois mon grand frère dans la baignoire, ses yeux pratiquement fermés et sa respiration est presque nulle.

Je prends mon téléphone pour appeler les ambulances.

- c'est mon frère, il y a des bouteilles d'alcool partout et n'est pas très conscient, il respire pratiquement plus.

- les ambulances s'en viennent, dans un moment.

- d'accord merci.

Je raccroche, pour regarder le frère de guerre de mon frère.

- pourquoi, il a fait ça?

- avait mal, tu peux le comprendre.

Joël guide les secours jusqu'à moi et Thomas, on me demanda si je voulais monter, j'ai fais non de la tête et ai demander à mon deuxième grand frère de monter lui. Il me regarde tristement, me donne les clés et suis les messieurs.

Je reste dans le salon pendant un moment, essayant de me mettre les idées en places.

- êtes... Êtes-vous heureux? De vivre en temps que fantôme. Plus je vous regarde, plus je trouve que oui, mais je dois sans doute me tromper, pas vrai.

- certains le sont, comme moi et comme ''l'ange gardien'' de ton frère, mais il y en a qui ne le sont pas.

- si... Si je criais, est-ce que tout le monde disparaîtra?

- seul ceux qui voudront prend la vois que tu leur donne, les autres resteront ici avec les hommes.

J'hoche de la tête, je comprends, les fantômes, sont comme nous, les hommes, certains sont content d'être là, malgré que l'on ne les voit pas, d'autres non.

- mais, premier, si vous veniez à crier, toutes les autres banshee seront misent au courant qu'il y a un mâle dans leur espèce.

- est-ce dangereux?

- non, pas vraiment, mais certaines d'entre elles voudront te rencontrer, ça c'est sûr.

- pourquoi m'aides-tu?

- parce que je suis heureuse que tu m'écoutes, j'ai toujours rêver d'avoir un ami, mais entre fantôme ce n'est pas très coutume.

- je vois, dans l'eau, si je venais à crier dans l'eau personne ne m'entendrait et la vois serait quand même ouverte.

- mais vous mouriez de suite après, faute de manquer d'air.

- c'est un risque que je suis prêt à prendre.

- comme vous le souhaitez, premier...

- appel moi Stuart.

- Tara!

Elle bouge ses jambes d'en arrière à en avant sur le divan et dans le divan.

Ce monde ne me fait plus peur, mais je ferais ce qu'il est du de faire, pour que tous soit heureux.