IX

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PDV Stuart

Le matin s'était lever, du moins je crois bien que ce l'est, j'en fut sûr une fois dans la cuisine, lorsque je posa mes yeux sur le micro-onde. Aujourd'hui, Mitch s'en va... Même si je ne le montre pas vraiment, je l'aime beaucoup mon frère, c'est même mon frère préféré de tous, mais si ce qui le rend heureux, c'est de rester seul chez lui avec le fantome de sa fiancée, je ne peux que le laisser partir et lui souhaiter le meilleur pour la suite.

Une main vient s'écraser sur mon crâne et mélanger mes cheveux.

- désolé de t'avoir réveillé.

- c'est pas grave, je dois continuer à faire mes bagages de toute façon.

Je ne répond rien, détournant le regard de ma toaste.

Il part, et moi aussi, laissant mon déjeuner sur la table, je vais me promener dans les rue, profitant de l'air fraîs du matin et du peu de monde sur les trottoirs.

Au parc de la dernière fois, je m'assis sur un banc, me sentant bien, pour une fois, je prends de grandes respirations, sans même toucher une seule fois à mon téléphone...

C'est a ce moment là que l'on me donna un énorme coup au dos du crâne. Je tomba face la première vers l'avant, mon front percute brutalement le sol, ce qui m'engourdis de tout partout, mais me garda quand même conscient au minimum...

Durement, on me lança dans une camionnette, où mon dos percute fortement la porte de l'autre côté du véhicule... J'ai mal et j'ai peur, que va-t-il m'arriver?

Le chemin pour arriver jusqu'à là-bas est graver dans ma mémoir. Les gens s'ostinaient pour savoir si j'étais bien évanouie ou non, à cause de mes yeux ouverts. Il y en a même un qui à proposer, soit de me planter un couteau dans les yeux pour s'assurer que je ne vois rien, soit me brocher les paupières à mes joues pour êtres sûr, de la pareille raison. Cependant, il semble que je soit arrivé à destination saint et sauf, à la destination de prévu.

On me balança sans scrupule dans le fond d'une pièce fermée à clée, où aucune lumière n'était visible, pas même celle sous la porte. J'étais seul, terrifié attendant que tout passe, espérant que quelqu'un voit ma dispariton...

Au fils du temps, j'entendais des bruits que je reconnu comme étant ceux d'un fouet claquant contre le sol, sur les cris d'une personne torturé.
Tout ce que j'entends, tout ce que je sens, je le note dans mon téléphone qui, désormais avait un documentaire sur l'horreur que je vis ici.

Mais le pire, le pire, c'est lorsque je réussis à reconnaître une voix dans cet ensembles de cris douloureux au cerveau, devant pour la par, douloureux aussi pour le coeur.

Joël est ici, son premier cri c'est fait entendre un petit peu plus que cinq heures après que j'ai délaissé ma toaste sur la table de la cuisine. Il n'est que dans la pièce d'à côté, alors j'entends tout ce qui se passe, tremblant de tout mon corps, faisant dos à la porte et à quelque centimètre du mur de fond, juste entre, se trouve mon téléphone, sur lequel je note tout.

- arrête de chialer!

Puis un coup, qui fais ressortir la voix de mon frère.

- tu es tellement désobéissant et tu sais ce que l'on fait aux gens désobiéssants?

- je serais gentil! Je serais obéissant!

- alors cesse de chouiner!

Une porte lourde, aussi lourde que la mienne je présume, se fait claquer et barrer, puis suite à ça, les pleures de mon frère ont repris de plus belles. Me mettant dans une crainte sans nom, j'ai tellement peur qui lui arrive quelque chose, à mon grand frère, je ne veux pas qui lui arrive malheure...

Ma porte se fait ouvrir, je sens un tremblement me parcourir tout le long de la colonne vertébrale. Des pas se rapprochent encore et encore, jusqu'à ce qu'ils arrivent juste derrière ma tête, j'entends le vent se lever et un coup faisant partir ma tête vers l'avant avec une vitesse folle. Mon front percute violement le mur en face, me faisant me sentir encore plus lourd, puis je vis flou, pour terminer j'entends la porte se refermer derrière moi... Qu'est-ce qu'ils nous veulent?

Une fois toute les heures, de l'autre côté, j'entends des bruits de fouet et des cris de mon frère en s'excusant d'avoir désobéit, tout en pleurant...

- je vais me montrer gentil et t'apprendre à être un gentil garçon, dit merci maître.

Je n'entendis rien, avant qu'un coup ne part, atterissant sur le mur du fond, je parie.

- DIS MERCI!

- m... Mer... Merci maître...

- je préfère ça, maintenant, place à la leçon.

Je ne sais pas ce qui ce passe de l'autre côté, pourtant mes larmes commencent silencieusement à tombées, une par une. J'entends des injures, mais aussi des cris étouffé par quelque chose. Mon coeur bat trop vite, j'ai mal, j'ai peur aussi, très peur...

Je crois bien que la chose que j'ai eu le plus peur de toute l'heure, c'est quand les bruits se sont arrêtés... Je tremblait de partout, certain qu'il allait s'en prendre à moi aussi, mais ce ne fut pas le cas, la peur me faisait tellement tourner mes émotions que sans même bouger, je me vomis dessus...

Dans la soirée, une heure après le supposé départ de Mitch pour l'aéroport, j'entends, la porte du côté de mes pieds se faire fermer, une seconde victime fut admise dans ce cauchemar.

Les frères StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant