XIV

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PDV Stiles

Thomas part chercher les matelas gonflables sous les yeux ébahis des loups.

- il est musclé hein?

Blaguais-je, on me regarda tous choqué.

- ça existe un humain aussi musclé?

- oui, mes deux aînés ont des corps d'enfer, en tout cas, plus que certain.

Je fixe avec jugement Stuart étaler sur le sol, me souvenant de ce qu'il s'est passé lorsque je voulais préparer à manger.
Ou lorsqu'il est arrivé tout essoufflé après avoir fui Scott et la bande, il a pris deux heures pour reprendre sa respiration normale.

Peter regarder Mitch, sans doute pour voir si je dis la vérité.

- t'es sûr qu'il est musclé?

Je le regarde pointer du doigt la plus vieux de la fratrie.

- sûr, il peut mettre n'importe quel alpha au tapis.

- avec les armes ces vites dis.

- Thomas aussi, tu pourras tester.

En parlant du loup, il arrive avec les matelas gonflables, le vieux le regard pas surpris pour deux cents, jusqu'à ce que Thomas lâche ses fardeaux au sol, sans aucune délicatesse. La maison trembla.

- comme ça, tu veux de mesurer à moi?

- c'est mal?

- non, c'est juste les paroles d'un vieux fou.

Ils se jettent un regard de défi intense, assez pour que le ressens jusqu'à nous.

- je propose que l'on se batte dehors.

- parce que vous voulez faire ça maintenant?

- pourquoi pas?

Je me leva pour aider Mitch à marcher pour se rendre dans la courre arrière tout en disant au deux hybride où se trouve le fenêtre pour qu'il mate le spectacle.

Je le pose doucement sur le sol, le rejoignant sous peu.

Tout deux enlevèrent leur t-shirt, Thomas n'en ayant pas, ne bougea simplement pas. On voit directement la transformation de Peter devenant le loup-garou qu'il est.

Sans même un signal, ils se foncent dessus, on voit les veines de Thomas ressortir, prouvant que ce n'est pas une mince affaire. Mais aucun d'eux ne fléchit, mon téléphone dans mes mains, je peine à croire ce que je vois. Mon frère a presque l'avantage!

- comment c'est possible!?

- j'ai vécu l'enfer là où j'ai été, je me suis battu pour vivre et j'ai réussi, ce n'est pas un simple gars qui se croit fort qui pourra me battre!

Au fils que les minutes sur la vidéo s'accumulent, le visage de Thomas et de Peter deviennent rouges d'effort impressionnant.

Thomas finit sur le seul, épuisé, suivit que quelques secondes plus tard de Peter.

- pour un vieux tu en as de la force.

- pourquoi vous me traitez tous de vieux? Je n'ai que quarante trois ans!

- quarante -trois ans c'est déjà trop pour un vieux qui s'est manger une balle.

Il roule des yeux avant de revenir vers nous, entre-temps j'avais arrêté la vidéo et rangé mon téléphone.

Je me lève pour aller aider Thomas à s'en sortir.

- tu as bien joué.

- je sais.

Je lui ai pris les mains, puis les ai tirées vers moi. Il se releva et passa un bras sur mes épaules.

Les deux blonds dans leur coin regardaient Thomas comme si c'était l'homme du siècle, l'homme le plus fort du monde.

- comment ça t'es guéri!

Je tourna la tête pour voir mon frère et Peter, Mitch était levé et marchait normalement.

- tu ne peux pas être guéri!

Mitch croisa les bras sur son torse, vite, sachant que Peter ne sait pas ce que ça fait lorsque Mitch croise les bras. J'emmène les trois autres dans la maison, où on regarda par la fenêtre.

On voit Peter trembler pendant que ce même con continuait de parler.

D'un coup Thomas le frappa dans le ventre, et le vieillard se plia en quatre sur le sol. Puis Mitch part, menton relevé et après un regard de dégoût ou de mépris, va savoir, sur le loup.

Je rigole tout en arrêtant la vidéo, ça va faire un bon diaporama  le jour de leur mariage. Hé hé, je suis machiavélique!

- pourquoi il l'a frappé au juste?

Moi et Thomas on se retourne vers Liam qui avait posé la question.

- parce que quand Mitch croise les bras, ça signifie que la discussion est terminée et personne n'a le droit de renchérir sur le sujet "clos".

J'hoche de la tête confirmant l'explication de mon aîné.
J'en ai payé les frais moi aussi, directement lorsque mes jambes s'en étaient remises, je me suis fait frapper la tête, ce n'est pas douloureux comme sensation en soit, mais... La déception que l'on en reçoit, de nous même... C'est vraiment horrible.

- où... Où suis-je?

On regarde tous Stuart essayer de se redresser, puis finir par y arriver avec un peu d'aide de la part de Théo.

- tu es à la maison.

Il regarde doucement la pièce et ses occupants.
Il finit sur le visage de Théo, il fronce un peu les sourcils et plisse les yeux.

- je suis Théo.

Il hoche doucement la tête.

- faut que... Faut que...

Il essaie de se mettre debout, mais sans grand résultat. Théo se lève donc avec lui pour l'aider.

- au toilette.

Stuart me prit la main, délaissant son sauveur pour moi.
En même temps je le comprend, je n'aimerais pas qu'un inconnu m'amène au toilette.

Je le pose sur le bol et va attendre à l'extérieur, pour un minimum d'intimité.

Pendant près de cinq minutes je n'entends rien, juste un gros boom!

J'entre en panique dans la salle de bain, où je retrouve un Stuart qui essaie de remettre son pantalon même au sol, je suis en fou rire.
Ses fesses sont surélevées, sa joue est plaquée contre le plancher et son derrière est à l'aire libre.

J'alla l'aider sans m'arrêter de rire. Puis on retourna dans le salon.

- c'était quoi le gros bruit.

Tout en m'excusant, je me remets à rire, c'était juste trop drôle.

Les frères StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant