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PDV Mitch

Je soupire en me laissant tomber un banc d'un parc, ces dernier temps, Thomas est froid, il reste la plupart du temps dans sa chambre ou à partir on ne sais où pour le retrouver à la porte avec une ribambelles de blessures. Ça revient comme avant de peu à peu, Stuart est lui aussi, dans son coin et ne communique avec presque personne, des fois je l'entends parler au téléphone avec quelqu'un, mais de sujet surnaturels... Stiles, lui est toujours dehors, avec ses amis en train de, encore se mêler de choses qui ne le concernes pas. Joël, lui est souvent redevenue normal, jusqu'à certains points, rien de bien méchant.

Je sors mon paquet de cigarettes et m'en allume une, avant de prendre une grande inspiration.

- mais qui vois-je donc? 

Une lourde masse se pose à ma droite, je ne fais que tourner les yeux vers vieil homme.

- on n'a toujours pas fait le tête à tête promis.

- pas le temps.

- pendant un instant je croyais que tu m'avais oublié.

Il rit tout en me donnant sa main ouverte.

- qu'est-ce que tu veux?

- tu as a une pour moi? 

Je tourne la tête vers lui, tout en lui lâchant le briquet et une cigarette dans la main.

- il y a de ça aussi, après tout ce qui c'est passé qu'en quelque jours je ne me souvenais plus que tu existais.

Il me sourit en glissant le briquet dans ma poche arrière, bien trop fatigué pour m'engueuler avec lui, je ne fais que soupirer un air gris dans les airs.

- je propose que l'on aille manger dans un bon resto que je connais, maintenant.

Je jeta un coups d'oeil à l'horloge du parc, il est trois heures de l'aprem.

- d'accord.

On se leva, éteignis nos cigarettes sur le sol, écraser par nos chaussures, il me conduit dans sa voiture, ok, lui il m'a vu sur le banc seul et s'est dit que c'était une bonne idée de venir me déranger... 

Il conduit durant une quinzaine de minutes avant qu'il n'arrête. Je regarde la vitre du restaurant, il a bien l'air ouvert, et est plutôt petit pour un restaurant de taille normal, sans même le voir, le vieux est rendu devant moi, attendant que je sorte la portière dans sa main. Je me frotte les yeux avant de lui faire un signe de la tête en guise de remerciement.

- le proprio est mon ami, alors désolé d'avance s'il te taquine un peu.

- pas grave, ça ne peut pas être pire que de conduire un type à quatre-vingt quinze pour cent mort dans sa voiture. 

Me rendant compte de ce que je viens de dire je tourne les yeux vers le plus vieux espérant comme un con que ça ne l'a pas trop intéressé.

Je le suis quand un serveur vient tout sourire nous conduire à une table, comme si il sait qui vieil homme est et comme si il savait que l'on venait.

- merci Jimmy, est-ce que ton père est là?

- non, aujourd'hui c'est ma tante, Hélène, si tu veux que je te l'amène?

- non c'est bon, merci.

Le jeunot nous laisse seuls avec le menu, je regarde, perso, j'ai pas vraiment faim, mais bon, je vais commander quelque choses quand même.

- le steak ici est une tuerie, tu en veux une?

- tu me laisse le chois?

- non pas vraiment, c'est une des sept merveilles du monde, alors tu en prendra un, que tu le veilles ou non.

Les frères StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant