XXV

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PDV Stuart

Depuis ma tentative de suicide, je suis enfermé dans cet appartement. Pas que j'aie peur de ce chien de l'enfer, mais pourquoi enfermé?

À chaque fois que l'homme part j'essaye de sortir de temps en temps de sortir pour aller prendre l'air, parce que je n'aime pas vraiment rester enfermé trop longtemps. Pourtant... Impossible... Je ne sais pas comment s'il fait pour entrer ou pour sortir, mais tout le métal pouvant nous aider pour sortir, tout est fondu pour ne faire qu'un avec le mur.

Je me promène dans la maison ici et là comme je le fais toujours, revisitant toutes les pièces de nouvelles fois dans ma chemise et mon boxeur.

Il se trouve aussi que quand je me suis réveillé le lendemain de ma chute dans l'eau gelée, mes vêtements étaient brûlés ne restant que des fragments ici et là de mon pantalon et de mon chandail. Alors je lui ai piqué une chemise, il n'a jamais rien dit.

Depuis que je suis ici, j'ai appris beaucoup de choses sur mon état à partir de Cerbère. Je suis spécial, je suis destiné à de grandes choses, enfin, il ne l'a pas formulé comme ça, mais c'est comme ça que je l'ai retenue.

En fait... Je n'aurai jamais dû exister du moins  pas en tant que Banshee... Mais puisque je suis un messager de la mort, nous ne pouvons pas rétablir l'ordre des choses... Tout ça parce que j'ai survécu.

Dans mes pensées j'entends la porte s'ouvrir en même temps que je brasse le riz dans la poile.

Une senteur de fumée parvient à mes narines, me donnant l'identité de la personne qui a traversé la porte d'entrée.

- messager Stuart, où es-tu?

- dans la cuisine!

Je l'entend entrer dans la pièce jointe au salon et à la table.

- que fais-tu?

- je cuisine, pourquoi?

- je n'ai pas besoin de manger.

- toi peut-être pas, mais ton enveloppe corporelle oui, alors cesse de te plaindre.

- je maintiens ma position, tout ce qu'il passera dans ma bouche en temps que Cerbère ne fera que brûler avant même d'arriver dans mon estomac.

- alors laisse manger ton hôte, je n'en sais rien.

- non.

Il est parti, son ton était tellement froid que je n'ose pas  renchérir...
Cependant, ce n'est pas ça qui empêche ma colère de grimper en flèche dans tout mon être.

Il ne me fait pas confiance et ne mange jamais rien de ce que je lui prépare en plus de ne m'adresser la parole que quelque fois... CE N'EST PAS COMME SI J'ALLAIS M'ENFUIR!

Le peu de sang froid qu'il me reste vient de partir comme une fusée. J'attrape la première assiette qui était la sienne et jette contre le mur, mon être est rempli d'une colère noire...

Je l'entend revenir dans la pièce, à sa simple vue mon cœur me hurle de crier, alors tout en me maintenant de faire cette demande de mon être je lui jette mon assiette dans la figure.  Cette dernière se brisa à son simple contact.

- si c'est pour me faire subir une telle chose, il aurait peut-être mieux fallu que tu me laisses au fond de cette eau, au moins là j'étais heureux!

Les larmes commencent à me tomber sur le visage et le couteau que j'avais empoigné je ne sais plus quand, je le dirigea vers moi avec une grande vitesse.

Un corps chaud se met derrière moi et des grandes mains prennent le couteau sans mal, pour me l'enlever.

- tu ne dois pas mourir.

Les frères StilinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant