-CHAPITRE 1-

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168 ans plus tard, en 2007, dans la ville de New York, aux États-Unis, sous une pluie battante, au 40e avenue - Robert City, une grande famille, les "Montana", vivait dans un vaste appartement. La mère, Marie Roselle Schmidt, était une femme au foyer, et le père, Dave Montana, ainsi que leurs trois enfants, Fabien Montana et Makayla Montana, âgés de dix et huit ans, et leur fils aîné, Marc Montana, un adolescent comme les autres mais par-dessus tout... assez réservé et plutôt solitaire, mais par-dessus tout ça... a une passion qu'il adore... écrire. Écrire des fictions d'aventure fantastique, mystère et thriller basées sur ses propres expériences d'urbex dans des endroits et lieux laissés à l'abandon et romantise ses expériences en parlant de lui à la première personne. Se trouvant actuellement dans sa chambre, en pleine écriture dans son blog sur ordinateur nommé.

Le fantôme des lieux

-CHAPITRE 28-

Je m'étais mis à courir lorsque je vis l'entité se former droit devant mes yeux, je pouvais entendre ses cris tels une âme tourmentée assoiffée de vengeance. Je réussis à prendre de la vitesse sans regarder derrière moi, je tombai alors sur une porte droite devant moi, alors je l'ai ouverte et suis entré à l'intérieur pour échapper à cette entité.
- Il arrive... je mis alors ma main sur mes lèvres en attendant que l'entité ne parte. Je restai encore cinq secondes avant de rouvrir, je regardai alors un peu partout autour de moi et finis par courir afin de m'échapper... mais je ne savais pas que le fantôme des lieux sait toujours où je suis et pouvait ressentir ma peur...
Je courais sans m'arrêter dans ce gigantesque complexe, me retrouvant dans des espaces liminaux avant de me retrouver dans un cul-de-sac.
- Mince je suis coincé ! ai-je dit paniqué quand soudain.
Un bruit provenant de l'opposé de la pièce s'est fait entendre, c'était lui.
Alors je me figeai afin de ne provoquer aucun bruit qui ne puisse le faire revenir.
Je pouvais entendre sa respiration frénétique.
J'essayai tant bien que mal de retenir ma respiration alors que je pouvais entendre sa présence avancer avant de s'arrêter d'un coup.
Je priai alors haut et fort pour qu'il ne s'approche pas plus avant qu'il ne s'estompe.
Il n'était plus là alors je pouvais encore une fois sortir et trouver un moyen de m'échapper de cet endroit maléfique.

- Et posté ! dit Marc souriant d'avoir posté son vingt-huitième chapitre de sa fiction. Blogueur plutôt apprécié d'internet et plus de mille abonnés sur le blog d'internet, servant aux internautes de lire et écrire des histoires. Ayant écrit maintenant quinze histoires basées sur ses propres aventures mais jamais celle-ci n'était réelle par rapport à la réalité. Il raconte ces aventures tout en romantisant l'histoire, chose qui plaît aux personnes qui lisent ses œuvres.

- J'espère vivement que cette histoire va cartonner de plein feu ! dit-il en s'étirant les bras alors qu'une main s'était posée sur son épaule, sursautant et sachant que la main étant posée sur son épaule était celle de sa mère Marie.

- Allez le dramaturge écrivain, le dîner est prêt ! dit-elle en lui souriant.
- Maman tu m'as fait peur ! dit-il en respirant profondément.
- T'auras moins peur quand tu mangeras maintenant à table !
- Oui j'arrive ! dit-il en se levant de son siège roulant afin de rejoindre toute sa famille à table. S'asseyant à côté de ses frères et sœurs se disputant pour une raison non valable.
- Maman il en a plus que moi c'est pas juste ! dit la petite Makayla à sa mère.
- Non c'est faux, c'est le juste minimum ! dit le petit Fabien d'un air venteux.
- Maman c'est pas juste ! dit-elle en regardant sa mère comme si elle allait verser une larme.
- Maman dit quelque chose ! dit la fillette.

- Bon je vais mettre fin à ce débat, rien et assez ne sont pas assez pour vous deux. J'ai mis la quantité qu'il fallait pour tout le monde, pas assez et pas beaucoup.
- Tu vois je te l'avais dit ! dit en la narguant.

- Papa défend-moi ! insiste la petite.

- Tu sais chéri c'est pas plus mal qu'il n'y en ait pas assez dans ton assiette que beaucoup ! dit-il physiologiquement.
- Mais pourquoi ! dit-elle.

- Avec une grande portion de nourriture... aurais-tu pu la manger d'un coup ou... aurais-tu abandonné ?
Prise au dépourvu, la petite ne sut répondre avant de répondre par la défensive.
- Si je le mangeais ! dit la petite.

- Ah tu as hésité ! dit le père en souriant.

Alors la petite bouda aux yeux de son père.
- Tu sais, moi aussi j'ai aussi une moyenne quantité pourtant moi je ne dis rien.
- Tu sais que je t'aime trop chéri ! dit-elle en redevance à son mari.
- Marc, toi défends-moi !
- Moi aussi j'ai eu une moyenne quantité, pourtant moi je ne dis rien... et parce que j'ai aussi autre chose à faire... dit-il tout bas.
- Bon la discussion est close maintenant mangeons !
La famille mangea tranquillement dans le silence... mais beaucoup trop dans le silence.
Le père ne supportant ce silence insalubre, décida alors d'engager une conversation.
- Alors fiston, tes histoires comment ça se porte ! s'exclama le père.
- Et bien pas mal, là j'en suis à mon vingt-huitième chapitre.
- C'est quel genre d'histoire cette fois-ci ! dit la mère.
- Histoire d'épouvante... d'horreur !
- Je pense un peu aux enfants qui pourraient tomber sur l'une de tes œuvres.
- Je pourrais les lire ! s'exclama la petite.
- Ah que non jeune fille ! dit la mère strictement.

Maria : La Malédiction De La Dame Blanche [ CHAPITRES INTÉGRALE ] [ CORRIGÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant