— Non, pars, dit Marc à voix basse et endormi. Il pouvait sentir sa présence mais ne la voyait pas, gesticulant sa tête de tous les côtés.
— Non... laissez-moi, partez, dit-il marmonnant de manière incompréhensible, alors que l'entité pencha légèrement sa tête de quelques centimètres en avant, avant de prendre brusquement son bras. Marc ouvrit les yeux aussitôt, grand ouvert. Il vit en quelques fractions de seconde des flashes montrant de nouveau le passé de la demeure du Texas en 1839, dans un soleil magnifique, avant de replonger dans l'obscurité de la demeure et du drame qui s'était passé. Des flashes montrant les corps des trois victimes empalés à coups de hache au sol.Maria pleurant aux corps de son mari et de ses deux enfants, pleurant à l'abandon avant de la voir droit devant lui en faisant un signe de la main de venir avec elle.
Avant qu'il atterrisse dans une forêt au temps pluvieux, il se mit à regarder autour de lui, paniquant de son apparition brusque.
— Il y a quelqu'un ! dit-il, recevant uniquement la réponse d'un orage au ciel. Il commence alors à marcher sans trop savoir où aller.
— Maman... papa ! dit-il sans recevoir de réponse.
— Merde, où est-ce que je suis ? dit-il à voix basse, ne sachant comment est-ce qu'il en est arrivé là. Une pluie tombe dessus, signifiant probablement que la pluie ne tardera pas à arriver.
Il se mit alors à courir, essayant d'arriver à un endroit où s'abriter avant que la pluie n'arrive.Quand soudain il vit deux enfants sortir d'un côté et de l'autre courant sans s'arrêter.
Marc fut surpris par ce qui s'était passé.— Que font des enfants dans ce temps en pleine forêt, dit-il avant de pencher sa tête à l'opposé et de voir l'apparition de la dame blanche pendant quelques fractions de seconde.
Se mettant alors à courir dans sa direction afin de l'apercevoir de plus près, mais elle avait déjà disparu.— Je n'ai pas rêvé, il y avait quelqu'un juste ici ! s'exclama Marc.
Marc ne resta pas longtemps figé avant qu'un autre orage s'abattit dans les lieux.
Après dix, quinze minutes de marche... Marc fut stupéfait. Marc atterrit alors dans un champ autour de plein d'herbe, obnubilé par les nuages gris – et au loin une maison de style victorien du dix-neuvième siècle. Oui, la maison où vivait auparavant Maria, Bill et leurs deux enfants, pris par la vieillesse du temps et des siècles passés. Il fut étonné d'apercevoir cette demeure – tellement étonné que sa bouche en était grande ouverte, malgré la distance qui séparait la demeure et Marc, il courut de toute son âme afin d'atteindre la demeure menaçante – il atteignit l'endroit où se situait la fontaine et l'escalier.Tout était pourri, rouillé. Pendant 168 ans, la demeure a tenu pendant toutes ces dernières années.
— Mais... quel est cet endroit ? Je suis sûrement en train d'halluciner ou un truc du genre ! Je ne dois pas céder à la tentation, je ne sais pas ce qu'il peut m'arriver si j'y entre... cette maison a tellement l'air ancienne ! Bon j'y vais, j'y vais pas... Hagh c'est tellement dur, qu'est-ce que je suis censé faire ?
— Si tu tiens à ta vie... n'y entre pas ! a prononcé une voix à l'arrière de Marc.Anthony Henry et Gérard Henry... ou ce qui devait être leurs esprits, se tenaient droits à l'arrière de Marc, se tenant la main côte à côte, le regard ferme et mossad. Marc dirigea son regard à l'opposé de la demeure – fixant les yeux grands ouverts.
— C'est vous les deux garçons qui couraient il y a quelques minutes ! s'exclama Marc d'un ton surpris.
— Qui êtes-vous et que faites-vous ici en pleine forêt avec ce temps ?
Laissant place à un silence insalubre, les deux garçons se regardèrent pendant quelques fractions de seconde avant qu'ils ne redirigent leurs regards vers Marc.
— Anthony Henry et Gérard Henry ! ont-ils dit fermement.
— Oh ! Et bien enchanté Anthony et Gérard, que faites-vous ici ? Vous semblez... fatigués et vos habits ! Ont l'air tellement anciens, vos parents ne sont pas là ! demanda Marc amicalement.
— Tu ne connais pas notre histoire et celle de cette maison ? demanda Gérard d'un ton monotone.
— Votre histoire ? dit-il d'un air dubitatif.
— Elle t'a trouvée... elle a trouvé un moyen de rentrer en contact avec toi ! dit Anthony d'un ton mystique.
— Trouver un moyen – de communiquer avec moi... mais qui ça ! a-t-il demandé. Elle se souvient très bien de toi, elle sait très bien qui tu es et là, elle veut te attraper dans cette maison, ont-ils dit l'un après l'autre.
— Tu l'as toi-même déjà rencontrée auparavant dans ton enfance ! a dit Gérard.— Je suis désolé, mais... je ne vois pas de quoi vous parlez ! s'exclama Marc dans l'incompréhension totale. Il ne voyait absolument pas sur quoi les garçons voulaient en venir.
— Je suis désolé, mais... en tout cas, qui que ce soit qui veuille rentrer en contact avec moi ou me connaisse, vous devez probablement vous tromper de personne.
— Tu le sauras plus tard ! dit le petit Gérard, avant que les deux petits ne se détachent des mains pour les diriger vers Marc, ne sachant au premier abord ce qui allait se passer par la suite.
— On peut t'aider à sortir de ce rêve, c'est elle qui t'a amené ici ! dit Anthony le bras levé.
— Vous pouvez m'aider à... sortir d'ici ? dit-il avec surprise.
— Non pouvons t'aider à sortir de ce rêve... dit Anthony.— Ou alors, tu peux toujours franchir ces marches, en haut, c'est toi qu'elle attend. Marc eut un frisson parcourant le long de son corps – rien que des " enfants" flippant du siècle dernier pour installer l'angoisse. Marc s'approcha alors des deux petits pendant qu'un énorme orage s'abattit aux cieux, comme si une présence manifestait sa colère, comme si cela ne devait pas se passer de cette façon.Il leva ses bras afin de poser ses mains sur les leurs et des visions de ce qui devait être la demeure dans les temps plus modernes aux alentours des années 90's aux années 2000's, avec les souvenirs de Marc plus petit... des souvenirs dont ils ne se souviennent probablement pas. Les visions étaient presque psychédéliques, comme une sorte de drogue ou un rêve dont on ne se souvient probablement pas pendant quelques instants. Mais ses visions ne se déclenchent pas par hasard. Il y a forcément une raison du pourquoi du comment !Marc se réveilla alors brusquement, presque en sursautant de son lit, et commença à se poser plusieurs questions à la fois.
— Purée ! dit-il, s'étirant les bras au plus grand et long. Je n'ai pas compris ce qu'ils essayaient de me dire – qui essaie au juste de rentrer en contact avec moi et pourquoi leurs habits étaient si vieux... on aurait presque dit qu'ils provenaient du siècle dernier. Des questions qui sont restées sans réponse... pour le moment.
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Maria : La Malédiction De La Dame Blanche [ CHAPITRES INTÉGRALE ] [ CORRIGÉ ]
Mystery / ThrillerEn 1839, en pleine forêt se trouvait une maison un peu au beau milieu de nulle part, une belle femme vivait paisiblement avec son mari et ses deux beaux enfants. Jusqu'au jour où un grave incident familial c'est passé... 168 ans plus tard un jeune e...