-CHAPITRE 12-

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- C'était... bizarre, dit-il après être sorti de son étrange rêve. Quelle heure est-il ? dit-il, la voix affaiblie par la fatigue. Il prit alors son téléphone, qui, au contact, était horriblement froid, tant à l'arrière qu'à l'avant.

- Il est 3h15 du matin ! s'exclama-t-il d'un ton surpris. Il alluma alors le flash de son téléphone pour éclairer la pièce. Comme si tout ce qui s'était passé ne suffisait pas, il se trouva désormais dans la nuit totale (et qui sait ce qui pourrait se passer dans l'obscurité).

Quand soudain, il sentit une énorme baisse de température envahissant son corps.

- Oh non, pas encore ! Ce n'est pas normal d'avoir autant chaud comme ça ! s'exclama le jeune garçon affaibli. Il fit quelques gestes avec sa main droite afin de créer un petit courant d'air avant qu'il ne se lève, tenant entre ses mains le flash de son téléphone pour éclairer la pièce et ouvrir la fenêtre de sa chambre. Plus il avançait en direction de la fenêtre, plus il ralentissait, plus il en transpirait davantage.

- Allez, tu peux le faire !

Tout de même, il parvint à atteindre la fenêtre, prit la poignée et l'ouvrit. En plus, il faisait mauvais temps, donc il pensait avoir toutes ses chances que ces bouffées de chaleur disparaissent (mais les choses n'ont fait qu'empirer...).

À peine revint-il à son lit qu'il eut un mal de ventre mêlé d'un stress. Il commença alors à haleter et se mit à transpirer en moins de trente secondes, son cœur battant comme si sa vie en dépendait grandement.

- Quand est-ce que ça va s'arrêter ! s'exclama le jeune garçon tremblant. Il se leva en direction des toilettes - mais au même moment, lorsqu'il alluma la lumière, tout son mal-être avait disparu. Plus aucune douleur à la tête, au cœur et au ventre.

- Je... je n'ai plus mal, dit-il alors que sa vision commençait à être trouble. La pièce s'élargissait, il haleta de plus en plus, s'accroupit et commença à verser des larmes - des larmes de fatigue, d'épuisement, tout ce qu'il avait enduré.

- Aidez-moi s'il vous plaît ! dit-il entre coupé par ses pleurs. Il se leva pour sortir de la salle de bain et aller trouver du réconfort auprès de ses parents. Muni de son téléphone éclairant la pièce et aidé à se retrouver.

Il toqua alors trois fois à la porte sans recevoir de réponse.

- Maman... Papa !

De nouveau, il toqua à la porte encore une fois sans réponse.

- Je vais entrer ! dit-il, tenant la poignée de la porte, l'ouvrant le plus délicatement possible. Et à son plus grand choc, il ne vit ses parents nulle part (ni même dans leur lit). Il éclaira la pièce de fond en comble mais rien.

- Maman, papa ! s'écria le jeune garçon. Où est-ce que vous êtes ? dit-il en fouillant la chambre des parents sans rien trouver. Il se positionna au niveau du lit et la porte dans l'incompréhension totale, ne sachant quoi faire d'autre.

- Maman, papa, où êtes-vous ? s'écria-t-il de toute ses forces. Attends une minute... Fabien, Makayla ! Il n'eut le temps de faire un pas que la porte de la chambre se referma d'un coup (était-ce de nouveau l'entité... ou alors était-ce encore l'une de ces illusions). Il resta figé un petit moment avant qu'il n'entende un chuchotement à l'arrière alors que rien n'y était. Il en profita pour éclairer le lit et le reste des côtés avant que son flash ne s'éteigne, qu'il se retourne et qu'il soit surpris par l'apparition du spectre blanc maléfique. Il n'eut le temps de crier qu'elle le paralysa (rien qu'avec le regard). Il était maintenant dans une sorte de transe.

Ces yeux avaient disparu, laissant la place à un blanc complet. La lumière de la chambre commençait à clignoter (comme si une manifestation fantomatique était en train de se produire). Il resta figé un bon moment avant qu'il ne fasse une lévitation de quelques centimètres de haut, avant qu'il ne soit retourné vers le bas, plaqué contre le plafond. La bouche ouverte (et ainsi, la dame blanche injecta son venin de couleur noire, violet foncé avant qu'il ne retourne dans la réalité... confus).

Il revint dans la réalité debout dans la salle de bain.

- Mais... j'étais ici depuis le début ! dit-il confus. Il prit alors son téléphone de justesse, sortit de la salle de bain (de nouveau se retrouvant dans le noir complet) mais guidé à l'aide du flash de son téléphone en direction de sa chambre afin de se glisser au fond de son drap. (En espérant passer une bonne nuit...)

Maria : La Malédiction De La Dame Blanche [ CHAPITRES INTÉGRALE ] [ CORRIGÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant