-CHAPITRE 14-

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- Chérie, tu es là ! David, surpris, les deux se sursautèrent et regardèrent en direction de la porte.
- Ah, vous êtes là !
- Mon Dieu, encore plus et j'aurais failli avoir une crise cardiaque ! rétorqua Marie en haletant.
- Mille excuses ! dit David en grattant l'arrière de sa tête avec un rire nerveux.
Marie prit une énorme inspiration avant de répliquer.
- David chéri, il y a un problème.
- Que se passe-t-il ? dit-il alors que Marie se leva, le cœur battant, afin d'annoncer la nouvelle, ou mauvaise nouvelle, à son mari.

Lorsqu'il apprit la nouvelle, David figea son regard vers Marc, qui, dans l'incompréhension totale, réclamait des réponses à ses questions.
- Oh non ! C'est pas vrai, dit-il, les yeux fixés sur ceux de son fils.
- S'il vous plaît, vous voulez bien me dire ce qui se passe ou... ce qu'il m'arrive parce que j'en ai aucune idée et ça me dépasse ! dit Marc en pleine panique.
- Fiston, du calme, nous allons t'expliquer ce que tu as, car tu n'as pas vraiment l'air de t'en souvenir, mais. Il faut que tu sois très attentif. Marc ressentit une sensation de frissons s'étalant sur tout le reste de son corps comme si de l'électricité s'était relâchée sur tout son corps.
- Heu... D'accord, répondit Marc.
- Très bien... Maintenant, suis-nous.
Sans hésitation, Marc se leva afin d'apprendre ou réapprendre cette chose dont il ne se souvenait plus.

Les trois franchissaient le salon jusqu'au couloir afin d'arriver à la chambre des parents.
Marc et David restèrent à l'écart du lit tandis que Marie fouillait en dessous de leur lit.
- Alors ! Ça y est chérie, tu le trouves ? demanda David, sous le stress.
- Oui, il doit être quelque part ici... Trouvé !
S'écria Marie, tenant un lourd coffret poussiéreux.
Marc regarda attentivement le coffret noir et poussiéreux, pensant que toutes les horreurs arrivées pourraient provenir de ce coffre.
- Il a l'air ancien...
Marie voulut prendre la parole, mais quelque chose la retenait.
- Toutes les choses que tu as oubliées, les choses auxquelles tu as besoin de réponses... Se trouvent à l'intérieur de ce coffret.
Marc avait les yeux fixés sur ce coffret, et avec tous les évènements produits en une demi-journée, il voulut savoir ce qui n'allait pas chez lui.
Marie dépoussiéra le coffret avant de repartir cette fois-ci au salon pour être dans un endroit un peu plus propice.

Les trois se tenaient en demi-cercle au niveau de la table à manger, et pour finir, Marie posa le coffret au centre. Mais avant de commencer, Marie prit une dernière fois la parole.
- Marc, es-tu prêt ?
- Tu sais que tu peux toujours faire marche arrière ! dit David afin de rassurer celui-ci.
- Si... Je suis prêt !
Marie prit alors la clé pour déverrouiller le cadenas et le moment de découverte pouvait commencer.
Marie ouvrit la boîte, Marc était rempli d'excitation et à la fois de crainte sur ce qu'il pouvait y avoir dedans.
Le coffret ouvert, Marc aperçut des tas de feuilles éparpillées entre eux.
Marie prit la première feuille du coffret et la tendit à Marc.
- Elle me veut moi, représentée par un dessin d'enfant, son dessin, un garçon triste était représenté sur la feuille, donc Marc lui-même et une entité à haute taille, vêtue d'une robe blanche et sale, de longs cheveux noirs, la peau pâle et des larmes noires sur tout son visage. On peut supposer que certains enfants peuvent représenter leur vision des choses en exagérant ou déformant quelques éléments qui auraient un lien traumatique de l'enfant.
- Je ne comprends toujours pas de quoi il s'agit, dit Marc.
- Marc, connais-tu l'histoire de Maria ? dit Marie.
- Comment ça ? répondit Marc confus.
- Fiston, dit David, le dessin que tu as dessiné, comme tous les autres dessins, représente une très célèbre légende urbaine du dix-huitième siècle.

« L'histoire se passe aux alentours de fin 1830 à Houston dans le Texas. Assez loin dans les forêts du Texas, se trouvait une magnifique demeure ressemblant aux maisons victoriennes. À l'intérieur vivaient... Maria, son mari Bill Alfred Clarks et leurs deux petits enfants. Un jour, alors que le père gardait la maison avec ces deux enfants, un intrus s'était introduit dans la maison et avait tué tout ce qu'elle avait de plus cher : son mari et ses deux enfants.
L'intrus s'avère être le père de Maria, un père strict qui auparavant gardait sa fille prisonnière de sa maison.
Elle aurait pu s'échapper, mais l'amour et la tristesse qu'elle avait pour son mari et ses deux enfants étaient trop forts, donc elle s'est enfermée dans sa demeure et a pourri et est morte comme la demeure, jusqu'à nos jours. »

Marc, bouche bée, était stupéfait d'entendre l'histoire.
- Mais comment me connaît-elle ? Je l'ai déjà rencontrée auparavant ?
Marie n'en dit pas plus avant de fouiller un peu plus loin dans le coffret.
Marie prit trois, quatre dessins d'enfance afin que celui-ci puisse lui rafraîchir la mémoire.
Marc jeta un coup d'œil, lorsqu'il se fit interpeller par les inscriptions d'une langue qu'il n'avait jamais apprise, mais qu'il avait déjà connue.

- J'ai déjà vu ces inscriptions dans mes rêves... C'est du latin ! s'exclama le jeune homme.

« EA me terret, Ego eius popa, colit me, Maria frequentat somnis videre eam omni tempore indique, illa clamat...
Maria vult habere you !!!
Intra me venire vult illa... »

- Attendez, mais comment c'est possible, ce que je veux savoir c'est, comment me connaît-elle ? dit Marc, intrigué par ce qu'il se passe.

- Fiston ! dit David, prenant les devants, sais-tu ce qu'est un exorcisme ?

Marc eut le regard figé.
- Heu oui !
- Eh bien, lorsque tu étais petit, nous avons dû nous tourner vers l'église, la cathédrale de la Saint-Patrick de New York, parce que nous avions vu que ton comportement changeait au fur et à mesure, dit Marie.
- Tu étais entouré de deux prêtres à ce moment-là, père Warren et père Sam. Tous deux récitaient des prières en latin pour sauver ton âme, dit David.
- Mais cet esprit était beaucoup trop puissant, il était doté de pouvoirs inhumains. Par la suite, tu as poussé un énorme cri, elle commençait à quitter ton, dit Marie avec au visage un sourire d'espoir.
- Mais quelques jours après, nous avons appris que les deux prêtres de l'église ont été retrouvés morts... Brûlés, ajouta David.

Celui-ci n'en revenait toujours pas de ce qu'il entendait.
- Mais justement, comment est-ce que je l'ai ramenée dans ma vie ?
Marie et David se regardèrent tous les deux dans le blanc des yeux. Alors, David décida donc de lui dévoiler la vérité.
- Eh bien ! Tu sais que tu avais une imagination débordante quand tu étais petit et là encore, même aujourd'hui.

Le 7 avril 1998.

- Tu avais ce jour-là entendu parler de cette fameuse légende, et tu étais tout absolument devenu fan de cette histoire, tu nous en parlais à chaque fois. Au fur et à mesure, tu commençais à la dessiner petit à petit, elle commençait à s'ancrer dans ta vie pour ensuite passer par l'obsession... Pour ensuite passer à la... À la possession, ajouta Marie.
Marc ne sut quoi dire de ce qu'il venait d'entendre.

- Donc j'ai fait venir ce démon à cause de ma débilité ! dit Marc, à bout de ce qu'il venait d'apprendre.
« Non, non Marc ! »
- Marc, c'est faux, ne dis pas ça, dit David prenant son fils dans les bras.
- Tu étais petit, ce n'est pas de ta faute, dit Marie avant d'être interrompue par un bruit de fracas... Dans la chambre des petits.

- Ahhhhhh !

Maria : La Malédiction De La Dame Blanche [ CHAPITRES INTÉGRALE ] [ CORRIGÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant