Oh joli carnet de pensées, je te prend et t'oublie frénétiquement, mais comprends-tu l'inconstance de l'existence et le visage vide de Dieu qui là-haut nous regarde.
L'été s'est mal passé, travailler mes cours devient de plus en plus difficile, et l'orage infernal de l'hiver commence à montrer ses racines. J'ai toujours aussi peur, j'écris de moins en moins, je ne sais plus quoi écrire et pourtant se dessine le furieux désir d'en faire ma vie. Mais pour cela il faut qu'on m'aime, il faut qu'on t'aime.
Je n'ai plus envie de me plier, je n'ai pas envie de gagner ma vie avec ça, d'avoir de l'argent : mais si ça peut toucher des gens ?D'ailleurs, j'ai laissé l'amour, enfin tu sais, lui. J'ai lâche sa main, je lui ai montré son vrai visage et j'ai crié trois fois son prénom comme dans les films. Je marche sans lui, le deuil est difficile et je sais plus où loger mon bonheur.
Dois-je partir d'ici pour respirer enfin ?
L'année prochaine j'espère que je ne vivrai plus dans ce cimetière.
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si j'avais un monde
Poetryjournal de pensées Vous n'avez pas besoin de lire de façon chronologique.