Bonjour vide. Je pensais que partir te laisserait pourrir, au final, tu as grossis. Tu n'as fait que me dire : je suis impossible à détruire. Je suis trop puissant.
Pourquoi t'ai-je donné autant d'importance ? Pourquoi maman m'a dit de me servir, autant que je le voulais, de toi. Pourquoi tu es tout ce qui me rassure ?J'ai mal quand je pense pas à toi. Quand j'aime, je te trompe, quand je pleure pour autre chose, c'est vain. Je gravite autour de toi, et ça semble être comme ça que je fonctionne. Sans toi je vagabonde.
Et quelque part te laisser
c'est te retrouverÀ jamais avec toi. Vide vide vide vide vide.
Il n'y a aucun autre mot.
Tu es le point sans phrase
L'espace entre les mots.
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si j'avais un monde
Poetryjournal de pensées Vous n'avez pas besoin de lire de façon chronologique.