Que me réserves-tu Strasbourg ? Ai-je bien fait ? Le choix n'est pas définitif, je pourrais partir si ça ne va pas. Mais c'est déjà mieux qu'Amiens. Je ne sais pas si je serais satisfait, j'en demande tellement. Je garde derrière ma tête l'idée de l'amour éternel, que ce serait là-bas, le premier baiser, les caresses. Je veux pas le presser, je fais rien pour l'arranger, je reste comme je suis, sans rien à prouver, ça viendra.
Et si ça ne vient pas tant pis.
Il y a l'écriture, la recherche, les livres, la musique, l'art, les voyages, le monde, la philo et la socio. J'ai de quoi grandir, j'ai de quoi être heureux. Mais je n'arrive pas à me changer. C'est comme inscrit à moi, une cicatrice, un tatouage, à force d'y avoir cru. J'y crois encore et j'y croirai toute ma vie, à cet amour, même si tout me montre qu'il n'existera jamais. C'est pas grave, il me rappelle ma naïveté, mon innocence, ma fragilité. Me montre que peu importe les blessures il reste ce rêve - les deux pieds figés au sol. Et qu'il ne bougera jamais, jusqu'à ma mort.
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si j'avais un monde
Poesíajournal de pensées Vous n'avez pas besoin de lire de façon chronologique.