Chapitre 47

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Je descends de la voiture en compagnie de Mathis. Je pars chercher ma valise dans le coffre alors que Maxime coupe le contact pour nous rejoindre. J'attrape ma valise et mon sac, referme le coffre et sors mon ticket.

« Ça y est ? T'as rien oublié ? Parce qu'on viendra pas en Italie tout de suite nous. »

Je fais non de la tête en direction de Mathis. Maxime nous rejoint sur le trottoir et nous entrons directement dans l'aéroport. Je meurs d'envie de leur dire que je serais de retour plus vite qu'ils ne le pensent, et que non, ce n'est pas parce que l'on m'a invité à plus d'évènements que prévu que je pars plus tôt, mais bien parce que je serais là le vingt-six.

« Tu nous raconteras tout sur le groupe. » me lance Maxime.

« Bien évidemment. je me tourne vers Mathis avant qu'il ne dise quoi que ce soit. Et j'enverrai des photos et des vidéos, oui. »

Je sors ma caméra de mon tote bag.

« Oh, tu vas vloguer ? »

« Je vloguerai aussi nos vacances je pense, enfin si ça vous dérange pas. J'ai envie de vloguer en ce moment. »

« Perso ça me dérange pas. »

« Moi non plus. »

« Tu squattes toujours mes vlogs aussi Mathis, ça m'étonnerait que ça te dérange maintenant. »

Maxime rigole.

« Tu squattes toujours mes lives, tu peux parler. »

« J'avoue, j'avoue. »

« Faut trop refaire un live sur un jeu horreur, à trois, ça va bien se foutre de nos gueules. »

« Choisis pas un jeu en Slovaque cette fois-ci. » lance Maxime.

Je me tourne vers lui avec des gros yeux.

« Eh ? »

« J'étais sur le live ce soir-là, c'était bien drôle. »

« Tu me l'as même pas dit sale traître ! »

« Mathis moins fort on est à l'aéroport. »

« Pas ma faute, toujours il cache des trucs lui. »

« Vous êtes des vrais gosses, ne cassez pas le zénith en mon absence. »

« Contre son camp Ayden. »

« Gros contre son camp je dirais même. »

« Vous vous liguez contre moi là ? »

« Ouais. »

« Absolument. »

Je hausse les sourcils et me tourne vers les personnes devant qui je vais devoir me présenter avant de prendre l'avion, les garçons ne peuvent plus m'accompagner à partir d'ici. Je filme nos derniers instants avec la caméra qu'ils retrouveront bien plus vite que prévu.

« Profite de la piscine de l'hôtel pour nous. »

« Je vous enverrai des photos de moi qui bronze, promis. »

« Crâneuse ! »

Je fais un bisou de loin aux garçons pour les narguer, je sors mon ticket et mes affaires, je me retrouve de l'autre côté. J'aperçois les garçons qui discutent sans bouger, attendant probablement que je sois la première à partir. Je lève la main pour leur faire coucou, je les vois rire au loin avant de répondre à mon geste. Là, j'attrape ma caméra et mes affaires, puis je me mets en route.

Merci pour la douceurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant