Merci pour la douceur

Chapitre 39

Après la piscine, j'ai préféré rester dans ma chambre pour la soirée. Je crois que j'ai bien fait car j'entends de temps à autres des hurlements dans les couloirs que j'imagine être ceux des garçons. Les filles sont venues passer un peu de temps dans ma chambre avant de repartir pour pouvoir aller dormir. La dernière session de demain aura lieu jusqu'à demain en début d'après-midi alors j'ai plié ma valise pour pouvoir reprendre le train.

J'entends à nouveau des hurlements à l'étage du dessus. S'ils se font prendre, ils vont vraiment passer un sale quart d'heure. Des vrais enfants ces mecs. J'appelle Mathis en espérant qu'il réponde malgré l'heure. Heureusement, il me répond.

« -Joyeux anniversaire !

-Wesh t'es à l'heure.

- Je suis toujours à l'heure Mathis.

Il rigole.

-Merci.

-Alors ça fait quoi d'avoir vingt-deux ans ?

-J'ai ton âge, c'est pas encore trop vieux, c'est parfait.

-T'en fais pas, dans un mois j'ai un an de plus.

-On dirait pas.

-Va te faire foutre.

Il rigole, un énorme cri résonne dans mon couloir qui attire mon attention. Ils sont parfois bien flippants. Un silence résonne.

-Wesh, c'était quoi ça ? Elle est sombre l'ambiance dans votre hôtel.

Je rigole.

-C'est les gars je crois, ils font que des conneries.

-Tu vas pas me dire que t'es pas dedans.

-Pas de ce soir en tout cas. Pour une fois.

-Sid m'a dit que tu faisais que des conneries.

-Oh le gros contre son camp. »

Voilà que ça toque à ma porte, j'attrape mon téléphone et part directement ouvrir.

« Les garçons je vais vous tuer. »

Quand j'ouvre la porte, le rire de Mathis résonne dans l'appel et les garçons sont agglutinés et s'engouffrent directement dans ma chambre me poussant presque. Ils sont tout essoufflés et Maxime referme la porte sans la lâcher. Ils explosent tous de rire tandis que j'essaye de comprendre ce qui se passe.

« -Ouah la dinguerie vous faites quoi tous dans la chambre d'Ayden ?

Maxime pose un doigt sur ses lèvres se retenant de rire.

-Attend mec on va se faire déglinguer. »

Je mets peu de temps à comprendre, quelqu'un cri dans le couloir.

« C'est pas bientôt fini oui ! »

On entend des pas passer juste en face de ma chambre, nous retenons tous nos souffles, Mathis aussi. J'avoue que j'ai du mal à me retenir de rire, Elian s'est jeté sur le sol et a le nez plongé dans la moquette. Quand la porte claque à nouveau, nous explosons tous de rire.

« -Nan vous êtes fous. » souffle Mathis en riant.

« Vous avez fait quoi encore ? »

Maxime se laisse glisser au sol.

« On a couru partout et on toquait aux portes en criant. » commence Manas.

« Mais sauf que genre on pensait qu'à cet étage aussi c'était que nous, mais en fait non. » continue Sid.