Prologue

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                  Le commencement.

Tout commença en début printemps.
C'est dès lors que Kai un jeune homme blond aux cheveux d'or et avec un air angélique reçu un appel de l'hôpital lui disant que sa tante qui l'avait élevé suite au destin tragique de ses parents, était souffrante.
Kai ne perdis pas une minute de plus suite à cet appel. Et même s'il avait étudié toute la nuit pour un projet scolaire, il enfila les premiers vêtements qui trouva et mis ses chaussures.
L'aube a se moment là pointait a peine le bout de son nez. Le froid du début de saison le fit frissonner et, venait lui chatouiller ses jointures ainsi que le bout de son nez. Il prit ses clés et démarra son pick up.
Le pare brise légèrement gelé ne le dérangeait guère, trop inquiet de la raison pour la qu'elle sa tante se trouva a l'hôpital.
Il ne fit point attention aux limitations de vitesse, un radar caché non loin lui fis remarquer à quel point sa course était acharnée.
Le pied sur l'accélérateur dû à la panique, et les routes calme suite à l'aurore qui se levait à peine fit bon ménage, il parvient à rejoindre l'hôpital en moins de dix minutes.
Il se gara à la hâte et en mettant le pied a terre il pu entendre le doux chant des oiseaux. Mais ayant la tête ailleurs et, le cœur si endoloris par ce qu'il se tramais qu'il n'y prêta point attention.
En s'engouffrant dans l'hôpital, une vague d'angoisse surgis au plus profond de son être, il alla directement a l'accueil en répétant le nom de sa mère adoptive, et même si l'heure des visites n'avais pas encore sonné, au moment ou le numéro de chambre fut annoncé il s'y précipita.
Il ne lui fallu qu'une minute pour traverser ce couloir et quand il se trouva devant sa porte il y cogna cinq fois comme ils avaient l'habitude de le faire quand il était plus jeune.
Là. Assise sur son lit d'un blanc pure. Sa tante bien aimée s'y trouvait
Elle regardait par la fenêtre le levé du jour, et vis le soleil s'amuser à chasser le gèle sur les toits et les voitures à l'horizon.
Le jeune homme se mit à coté d'elle et lui prit sa main qui avec l'âge avait de jolie ride et était frileuse.
D'un ton calme elle lui sourit et se tourna vers lui.
- Je suis désolée de t'avoir inquiété...
- Que se passe t-il ? Dit-il d'une voix s'y empli d'inquiétude... Lui qui ne laissais jamais dépasser ses émotions avait à ce moment précis, tellement de panique et de douleur dans sa voix et son regard, qu'on cru voir un iceberg ce briser de l'intérieur.
- Je suis mourante Kai... Il ne me reste plus beaucoup de temps... Les médecins disent qu'il doit me rester un mois.. Peut-être deux... Et que je devais rester hospitalisée...
Le temps que la nouvelle ne lui monte à la tête, la tante pense percevoir une larme, douce mais amer glisser le long de la joue du jeune homme qu'elle a élevé.
Son fils. Le seul et l'unique.
- Kai... Je...
Il ne la laissa pas continuer. Le jour s'étant levé, il se leva à son tour et sur un ton plat lui dit qu'il alla leur chercher un café pour les réchauffer.
Il quitta la chambre et regarda l'heure qui afficha désormais 9 heures. Il comprit qu'il eu un blanc suite à la nouvelle, et il ne se priva pas de se balancer des horreur à son égare.
Il prit son portefeuille et prit deux café au distributeur du couloir voisin. Mais celui-ci. Refusant de fonctionner complètement ne lui en fis qu'un. Il reéssaya sans succès.
En panne.
Il essaya de bidouiller la machine pour la faire fonctionner comme il l'entend, avec les moyens du bord sans succès également. Il se fessa donc la remarque, que dans sa voiture il avait des tournevis pour ce genre d'imprévus. Et que, réparer un distributeur devrait être dans ses moyens, lui qui étudie dans l'ingénierie en a déjà vu des pas mal, il n'ai pas à sa première machine.
En voulant retourner a la chambre de sa mère adoptive où ses clés avait glissée de sa poche il se fit percuter par un inconnue, qui l'attrapa par le bras et le plaqua contre le mur.
Que lui voulait ce jeune homme aux cheveux noir et aux oreilles percée tel un délinquant. Kai n'a jamais fréquenté ce genre de personne. Pour lui tout ce qui est ai de près ou de loin a la cigarette, l'alcool les piercings ou encore, la drogue sont des personnes non fréquentable qu'il faut éviter.
Du moins ses oreilles percer ont été le détail qui lui fit réaliser que ce n'étais pas une personne fréquentable. C'est du moins un des seuls détails qu'il retenu au premier coup d'œil.
Ce n'est qu'en voyant les médecins passer en courant qu'il comprit.
Un patient.
Le jeune patient que Kai venait de percuter voulais juste fuir, fuir loin de tous les médecins et infirmières. Cet établissement pour lui était pire que l'enfer. C'était sa deuxième maison tellement il avait passé de temps ici. Il perdit son regard dans les yeux du petit blond en s'imaginant changer sa vie avec la sienne. Après tout, pouvait-il y avoir pire vie que celle d'un rat de laboratoire ?
La main sur la bouche du jeune visiteur, il guette le moindre mouvement suspect dans le long couloir blanc, mais rien, tout était calme. Il libéra l'emprise qu'il avait sur le jeune homme avant de le détailler de haut en bas.
- Tu devrais faire attention où tu vas blondinet.
Lâcha t-il sur un ton narquois, le jeune patient est un peu plus grand que le blondinet et il se décala en regardant où était les médecins.
- Faire attention ? Il se mit devant le patient visiblement pas content qu'on le prenne pour fautif.
- On ne t'as jamais dis de regarder devant toi quand tu marches ? M'enfin... Ce n'est rien.
Le plus grand lança un dernier regard au garçon avant de se diriger tout droit vers la sortie.
Rester dans cet endroit oppressant le rendait encore plus malade alors une fois à l'extérieur, il poussa un léger soupire pour extérioriser tout ce qu'il avait garder en lui au cour des dernières heures.
Une cigarette à la bouche, le garçon se perdit dans ses pensées. Il réfléchissais aux raisons de son malheur. Cette foutu maladie qu'il avait depuis petit, alors a quoi bon continuer a suivre ses traitements, plus inutile les uns que les autres ?
Peu de temps après Kai passa près de lui, et alla a sa voiture en fessant tourner ses clés autour de son doigt. L'esprit perturbé il ne fessa attention à rien.
Il grimpa dans sa voiture et se mit a chercher ses tournevis.
Ne les trouvant pas de suite et avec la mauvaise nouvelle qu'il venait d'apprendre il sortis en claquant la porte, mais, ceci ne le satisfait point et il commença à se défouler sur la portière de sa voiture à coups de pied et, son rétro reçus la frustration de ses poings.
Ses nerfs, lâchaient. Loin de sa mère adoptive qui est la seule famille qui lui reste, il pu se défouler.
Mais le blondinet trop concentré sur ce qu'il faissait ne remarqua pas Mika qui s'était mit derrière lui et qui l'observait détruire son bien avec intérêt.
- Bouh!
- AHHH ! Cria Kai d'une voix aiguë. Non mais ça va pas ?! Ah... Mais tu es le jeune qui m'a percuté ! Tu ne t'ai même pas excusé d'ailleurs ! Il croisa les bras l'air d'attendre quelque chose.
- Oh calme toi minimoys, j'y peux rien si tu regardais pas où tu allais ! Tu vas faire quoi de toute façon ?
Mika poussa un long soupire en observant Kai, il lui attrapa subitement sa main et le plaqua contre la voiture.
- Bon blondinet j'ai besoin de ta caisse. La voix de Mika était si froide que Kai eu des frissons qu'il pu dissimuler.
- Mais qu'est ce qui te prend ! Lâche moi ! Il tourna sa tête pour l'apercevoir. Son regard plein d'incompréhension trahissais sa panique. Il le repoussa enfin et fini par analyser le jeune patient qui se trouva devant lui. Il lui trouva un certains charme derrière ses traits tiré de fatigue, derrière ce sourire figé comme si il n'avait jamais ri, derrière ce qui semble être une lourde maladie qui le ronge.
- Il est pas question que je te refile ma caisse ! Tu sais combien ça coûte ? J'en ai besoin pour l'université ! Aller bosser, et ma mère est ici ! Elle est malade et je vais devoir payer ses frais d'hôspitalisation et ses soins pour essayer de la... Il se tut subitement. Plus aucun son ne sortis de sa bouche et son regard se figea dans le vide quelque secondes avant de revenir à lui.
- La réponse est non.
- Oh ! Mais je ne te demande pas ton avis. File moi ta caisse ou j'explose ton jolie petit minoi ! Mika sourit en se léchant légèrement les lèvres.
- Puis tu sais, avec tes petites jambes tu peux marcher blondinet.
- Je te retourne ta phrase. Tu veux te barrer, marche. J'ai d'autre chose à faire. Il remonta dans sa voiture côté passager en cherchant toujours ses tournevis dans la bôite à gants.
Étant énervé il la claqua et se pencha au siège arrière pour chercher sous le siège, peut-être l'avait-il mit à l'arrière et que cette foutu bôite avait glissé durant un voyage quelconque.
Mika frustré par la répartie du jeune homme donna un coup dans le mur le plus proche avant de décider de s'installer a la place du conducteur.
- On va faire une petite balade. Ah et pour ton information ce que tu cherches est sous le siège passager à l'arrière.
- Quoi ? Mais c'est moi qui ai les clés ! Et ne compte pas sur moi pour te les donner ! Il regarda où il lui avait dis et prit sa boite, ce qui le fit glisser sur les sièges passagers à l'arrière. - Putain fais chier !
Il se releva avec de grande difficulté. Et garda bien ses clés près de lui déterminé à ne pas lui remettre aussi facilement.
- OH ! Tu veux jouer à ça... Euh, bref je me fiche de ton nom.
Il se pencha et se glissa de façon a se positionner au dessus de Kai. Il glissa sa main délicatement le long de son bras qui tenait les clés avec un léger sourire au coin.
Kai ne compris pas de suite et analysa le visage de ce patient visiblement devenu fou. Mais pourtant si attirant.
- M-mais qu'est ce que tu fabriques ?! Il serra fortement les clés dans sa main.
- Je t'ai dis que je ne peux pas te refiler ma voiture ! Mais je peux te ramener quelque part si c'est ce que tu veux ! Laisse moi juste ma voiture je t'en prit... Il le regarda avec un regard qui l'implore de lui laisser son bien.
- Si je n'ai plus de voiture... Je la perd elle aussi... Je t'en prit dis moi où tu veux aller et je t'y emmène...
Un soupire passa les lèvres de Mika quand il se remit bien sur le siège.
- Alors ramène moi chez moi... Je déteste cet endroit alors plus vite on sera parti mieux ça sera. Et pour information, je sais pas conduire donc tu sauves ta voiture en prenant le volant.
Kai ne prononça pas un mot suite à cet échange des plus étrange.
Il se glissa du coter conducteur et d'une main tremblante démarra sa voiture. La seule phrase qu'il adressa à son passager clandestin était pour avoir son adresse.
La respiration saccadée, il roula le temps qu'il fût pour le ramener chez lui.
Sans musique et sans interaction le voyage se passa dans le calme le plus complet. Les paysages défilaient le long de ce court voyage. Sa vu s'embruma à certain moment en pensant à sa tante qui devait s'inquiéter de pas le voir revenir.
Mais malgré ce sentiment de honte de l'avoir abandonnée contre son gré il ne montra rien. Il se dépêcha juste de le ramener chez lui pour retourner directement à l'hôpital, rejoindre sa mère adoptive.
Ce n'est qu'en étant dans la ville de son passager qu'il se mit à réfléchir. Et si, il devait rester à l'hôpital ? Et que, ce qu'il venait de faire, était considéré comme un enlèvement ou non assistance à personne en danger ?
Une nouvelle vague d'angoisse parcourus sa colonne.
Kai, n'a jamais eu de soucis avec la justice, ceci reste à voir désormais.

La blessure de son amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant