~ Zayne ~

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/!\ trigger warning /!\

Après avoir reçu un appel de l'hôpital me disant que mon fils Mika s'était échappé depuis plusieurs semaines je ne pu m'empêcher d'aller voir dans mon ancienne maison si il n'y étais pas.
J'ai été surpris en ayant reçu l'appel.
N'étant plus domicilié dans le même pays que mon fils. Ceci me surpris que l'appel est pus passer. Et même, que mon nom était toujours inscrit sur sa fiche.
Il m'a fallut un mois pour organiser mon retour au pays pour une période indéterminé.
Entre les billets, blanchir mon argent, et bien sur vérifier que je ne risque pas de me faire choper. Les papiers ont croulé sur mon bureau.

Après quelques heures d'avion et de taxi me voilà devant cette maison fade. De nombreux souvenir qu'elle contient me reviennent en mémoire.
Mais je ne peux pas prendre le temps de regarder l'évolution des lieux car un bruit sourd proviens de l'intérieur, je me glisse discrètement près de la façade et essaye de regarder à travers la fenêtre, mais celle-ci est recouverte d'une couverture noir, c'est à ce moment que je vois la porte entre-baillé.
Je longe les murs et regarde ce qu'il se passe, et je le voit.
Mon fils, sa jambe en sang, mais également une lignée qui lui coule de la bouche, des marques d'ecchymoses sur la joue, ainsi que sur ses bras.
Soudain je le vis courir en hurlant puis, planter un des deux jeunes au visage.
Mika se trouve dos à moi, pourtant je le vois trembler.
Un bruit de frottement se glisse de l'autre coter de ce mur si fin, qu'on pourrait rouler un joint avec.
Je le vois attraper un pied de biche au sol, puis se retourner pour fracasser le crâne de l'autre ado.
Le sang qui c'est répandu sur le visage de mon fils ne l'a jamais rendu si beau.
Je le regarde, devenir enfin l'homme que je voulait qu'il devienne.
Je le regarde suivre les pas de son père, avec une fierté immense envers lui.

Le voilà qu'il titube.
- NONNN !
Titube encore à se percuté au miroir puis, s'écroule quelques minutes plus tard, entouré de ses deux victimes.

Je me glisse à l'intérieur de cette scène « d'horreur » et regarde mon fils, qui dort. Je lui caresse sa joue, un léger sourire aux lèvres.
- C'est bien mon fils !
Je soulève un des corps, et me dirige vers le sous-sol. Si ils n'ont rien bougé (ce que je pense vu l'état de la maison) le congèle devrait toujours être là.
En arrivant en bas je constate que oui, et par chance il est toujours allumé. Je déverrouille son cadenas et glisse le premier corps dedans en oubliant pas de le prendre en photo avec mon téléphone qui me sert pour ce genre d'affaire.
Je l'envoie à mon contacte et remonte chercher le deuxième, plus lourd que le premier.
Je le soulève et le met également dans ce congèle qui peut largement contenir trois corps.
Je le prend également en photo et l'envoie, puis claque la porte du congèle. En me retournant je regarde les modifications de cette pièce, et rien ou, pratiquement rien n'a changé.
Je remonte ces marches en bétons froid.
Je met un meuble devant la porte d'entrée pour que personne ne voit le carnage qui réside entre ces murs.
Puis je soulève Mika le déshabille et le glisse dans son lit entre ses draps froid.

Sa chambre elle non plus n'a pas vraiment changé avec les années.
En visitant la maison, je vois que plus aucune photos de qui nous étions traînent.
Je trouve sous l'évier de la javelle qui me servira à désinfecter et enfin de l'ammoniaque et je prépare de l'eau savonneuse pour nettoyer le salon, du crime de mon fils.
Je m'empresse de jeter le tapis, en ayant senti le feu dans le jardin je le ramène dedans et le fait brûler, si un voisin vient se plaindre je lui tranche la jugulaire et direction le congèle.
Je me met à nettoyer chaque recoins, chaque murs, et meuble.
Après quelques heures à être à quatre pattes à frotter ce putain de plancher, le voilà enfin « dégagé » de ses traces écarlate.

Je retourne voir Mika, et lui donne les premiers soins requis. Ayant fait médecine et être devenue un médecin assez reconnu, une petite plaie à la jambe comme il a, est de ce qu'il a de plus simple à soigner.
En posant ma main sur son front je sens que la température à déjà commencé à grimper, qui montre une possible infection.
Mon téléphone sonne dans ma poche. Je regarde le nom.

- Hisoka ! Mon pote ! Tu as vu la nouvelle marchandise ?
- Zayne, je pensais que tu n'étais plus dans les parages. Ton dernier message date d'il y a presque dix ans.
Je soupire amusé, Hisoka à toujours été la personne qui m'achetais mes cadavres.
Je l'ai rencontré à la morgue de mon hôpital. Quand je lui avait demandé ce qu'il fessait en ce lieu il m'avait expliqué sans broncher, tout en insistant sur les prix qu'il pouvait mettre pour des cadavres de moins de quatre heure. Pour pouvoir gratter le maximum d'organe pour pouvoir les vendre au marcher noir.
Sa manière de jouer avec la mort m'amuse et, à notre première rencontre j'avais décidé que tous les cadavres non réclamé ou inconnue lui appartiendrait.
Depuis nous sommes devenue « ami », jusqu'à ce que les flics apprennent notre petit marché et essaye de nous arrêter, j'ai du fuir le pays. Changer de nom, et recommencer une nouvelle vie. Le temps que des amis, fassent disparaître mon cassier judiciaire, et même en ayant reçu leur parole je ne pu m'empêcher de me dire que je risquais gros en revenant ici, sauf que voilà.
Mika avait fugué.
Et malgré tous les appels passé à sa mère, ils n'eut jamais de nouvelle.
- C'était le cas. J'ai eu un soucie. Et en arrivant j'ai vu un beau duel de gladiateur version moderne se dérouler chez moi.
- Donc, les deux corps sont chez toi !?
- Affirmatif ! Dans le congèle. Je regarde l'heure. Cela fait déjà trois heures qu'ils sont mort. Si tu veux gratter le plus de chose tu sais quoi faire, et venir avec quoi.
- J'arrive. Et il raccrocha.

Je l'attendis et il ne lui fallut qu'une vingtaine de minutes avant de se pointer.
On alla ensemble dans le sous sol. Et une fois qu'il passa les corps à une analyse rapide me refila de l'argent, en dix minutes les deux étaient transporter dans une mini camionnette qu'il avait modifié pour qu'elle garde les corps qu'elle déplace au frais. Comme un immense frigo portable.

Après cette journée de voyage, de ménage et de marchandage je me sens éreinté, je décide d'aller m'allonger dans mon ancien lit conjugale.
En rentrant dans cette vaste chambre je constate que la déco avait changé, comme-ci un autre homme avait baisé ma femme ici.

Je dégage tout ce qu'il n'était pas à moi ou qui me disait rien et balança tout par la fenêtre retira les draps et me glissa dedans pour un sommeil je l'espère tranquille.

La blessure de son amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant