~ Kai ~

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En me réveillant ce matin, je perçois une notification inhabituel sur mon téléphone et ouvre mes messages.

Numéro inconnu : aujourd'hui à 06 heure 03.

Salut, microbe. J'aurais besoin de ton aide pour des courses aujourd'hui.

Je réfléchis une seconde avant de me souvenir que j'ai refilé mon numéro à ce Mika. Sachant qu'il n'a aucun moyen de bouger je me permet de lui répondre plus tard, aujourd'hui est mon jour de repos au restaurant je pourrais faire un détour au super marché pour lui il devrait pas en avoir pour longtemps.

Je bois mon café tranquillement et l'heure est venu pour moi de partir en cour. Je met mon sweat-shirt blanc au dessus de mon débardeur blanc avec un jean noir et mes converse blanche. Je pars de chez moi, il pleut de légère gouttes, mais rien de désagréable. J'ai toujours préféré la pluie au soleil.

En entrant dans mon amphi je me fait happer par un étudiant qui est je crois avec moi en classe. De l'aide pour un devoir je lui explique a la va vite quelque chose de simple et simplifier pour qu'il puisse avoir les bases et savoir relire son cour sans être perdu.
Je peux bien comprendre que l'université n'est pas facile quand on sait pas prendre des notes cohérente et clean mais venir me voir presque toutes les semaines au bout d'un moment je vais faire payer !

Mon téléphone vibre à plusieurs reprise quand je fini les cours, j'ai pour habitude de l'éteindre pour ne pas être dérangé. Tous le même destinataire

Numéro inconnu : Aujourd'hui à 08 heure 58.

ALLO !!!!!!

Numéro inconnu : Aujourd'hui à 10 heure 32.

Microbe ! J'ai besoin de toi ! Tu m'avais dis que tu m'aiderais !

Numéro inconnu : Aujourd'hui à 12 heure 00.

C'est Mika ! Tu vas pas me dire que tu as autant de fan que ça pour pas me répondre ! Quoi que ça m'étonnerais car tu es nul pars sur les réseaux !

Je lui répond avant qu'il fasse une syncope. Mon emploie du temps est juste bien car mon prof de cette aprèm est malade je suis donc libre.

Moi : Aujourd'hui à 13 heure 07.

Bonjour Mika. Je viens te chercher dans vingts minutes. Prend des sacs.

Je me dirige à ma voiture en soupirant en sentant mon téléphone vibrer dans ma poche où je viens a peine de l'y glisser. Je ne prend pas la peine de répondre et roule jusqu'à chez lui.

Après un petit temps me voilà devant chez Mika, les fenêtres grande ouverte alors qu'il pleut toujours un peu, je vais toquer à sa porte pour manifester ma présence.
- RENTRE ! Sa voix proviens de loin comme si il était à l'autre bout de cette maison visiblement pas entretenue depuis des mois, voir, des années.
Je pousse cette lourde porte et la rabat, ce n'est pas sans crainte que je vois le nombre de verrou brisé et d'autre sur le point de ce fendre sur cette porte si abîmé, en me penchant je pourrais juré qu'on l'a forcé à plusieurs reprise sans doute un pied de biche mais pourquoi ?
- Je te dérange pas trop ? La vue te plaît ?
Je sursaute et me redresse comme un i, Mika se tiens devant moi les bras croisés visiblement pas content que je relook sa porte d'entrée.
- Bonjour. Dis-je pas serein. Pourquoi autant de serrure ?
- Je t'en pose des questions ? Je termine un truc et on y va.
Son ton est froid, platonique. Je regarde autour et de ce que j'avais vu par les fenêtres tout à l'air mieux rangé, plus propre, tout en gardant cette odeur de tabac froid et de poussière. Depuis combien de temps personne n'a remis les pieds ici avant qu'il revienne ? Pourquoi est-il si froid subitement ? Je m'autorise à faire un léger tour en restant près de l'entrée, je ballai cette étrange maison du regard quand Mika me regarde un sourire aux lèvres.
- Quoi ? Qu'est ce que j'attends comme réponse ?
- Tu regardes les lieux comme si tu voulais emménager ! Tu veux qu'on fasse une coloc microbe?
- D'où te viens ce surnom au juste je peux savoir ?
- Personne aime les microbes.
AH, ok je l'ai peut-être cherché. Mais ça change rien qu'il vient de me vider un chargeur de haine sans hésiter une seconde.

Après que Mika finisse je ne sais quoi, on se dirige tous les deux vers ma voiture où il engouffre ses sacs avec de grosse marque d'usure.
Je le conduis ensuite au course où, là bas, il me tire littéralement par le bras pour m'entraîner avec.
Je soupire fortement et le suis tel une ombre dans ces divers rayons, je vois a ses courses qu'il prend le max de chose pour l'entretiens de sa maison. Je me lance donc.
- Tu vis seul depuis combien de temps ?
- Tu me fais la discute blondit ? Me lance t-il avec un sourire à faire craquer n'importe qui, qui le verrais.
- Je me renseigne, ta maison est... Il ne me laisse pas finir que je vois son regard assassin.
Après quelque minutes de silence il reprend.
- Ma mère m'a abandonné pour vivre une aventure folle avec un de ses clients richou.
- Et, ton père ? Il se met a rire, je perçois plus de la nervosité que un rire sincère.
- Il m'a abandonné aussi, quand il a su que j'étais malade, il a payé une partie de mes frais médicaux avec ma mère jusqu'à ne plus donner de signe de vie du jour au lendemain.
- Et tu fais comment pour vivre ?
- Ma mère m'envoie de l'argent de son larbin, et je travail.
- Attend ! Je ris sans m'en apercevoir. Tu travail ? Tu sais ce que c'est un travail ?
- Écoute moi blondit ! Il pose son sac et me plaque contre un mur au contacte froid malgré mon sweat-shirt. Je travaillais déjà avant toi, tu le fasses ! Alors ne commence pas à me chauffer ! Tu ne sais rien de moi !
- Tu ne sais rien de moi non plus.
Son sourcil se arque avec un sourire narquois qui pointe le bout de son nez et son expression le trahis. Que sait-il au juste ? Cette question me fend l'estomac en deux.

La blessure de son amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant