~ Mika ~

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Après avoir raccompagné Kai je suis resté dans le coin, dehors toute la nuit dans un froid qui m'a gelé les os, mes mains endormis, et mes orteils trempé des averses qui ont défilé durant ses heures interminable. En voyant sa lumière s'allumer puis s'éteindre quelque minutes après je me disais qu'il était en sécurité, mais je n'ai pas pu me résoudre à partir.
J'ai donc attendu. Attendu que le jour se lève, que du mouvement se fasse dans cet appartement.
J'en ai profité pour continuer mes recherches sur ces connards, durant la nuit j'ai vu une fille et deux gars sortir de son appartement.
La fille d'après mes recherches est Elsa Marmo, rien niveau casier mais c'est pas pour autant qu'elle est clean, elle se tape tous ce qui bouge, y compris son frère ce qui me dégoûte au plus au point. Quand au deux gars qui se sont barré facile, Johannes Ezekiel, possession d'arme, surtout un glock 17 qui ne quitte jamais ses poches, je peux facilement le voir même de loin « dissimulé » entre sa ceinture et son haut. Un amateur d'arme, avec un père flic j'estime que c'est facile de s'en procurer. Et enfin Caen Limes, sans doute le plus clean de la bande, à part des voles dans des pharmacies pour se chopper des cachets qui peuvent le shooter rien de fou. En vu de sa démarche il est le petit suiveur de ce troupeau. Un petit gars perdu qui espérons le, se retrouvera avant de finir toxico.
J'attends, et toujours aucune nouvelle de se connard de Samuel, lui et Cole sont les pires, en possession constante de drogue, on y compte le GHB, la Kétamine et bien sûr la Coke.
Le temps est long, je grelotte, je suis planqué dans un endroit pas du tout couvert pour la pluie mais avec une vue d'ensemble sur l'appartement, si on me voyait on appellerait sans doute les flics.
Vers 03 heure du matin, je vois Cole et Samuel sortir sur le balcon et fumer une clope, vu la réaction de Kai quand je fume à coter je comprend rapidement qu'il ne sait pas que son copain tout doux tout gentil fume et trafic dans des affaires louche. Après je suis mal placé pour parler, mais comparé à lui, je ne drogue personne contre son gré.
Je les entends rire d'où je suis, et même si la musique qui proviens de ces quatre murs est lourde ça ne m'empêche pas d'entendre leurs voix dégueulasse se répandre dans ce monde. Je ne peux pas entendre ce qu'ils se disent, mais ils sont tous les deux juste en jean, et puis, je pense rêver mais j'ai comme l'impression qu'ils viennent de se rouler une pelle. Avant que je ne puisse prendre une photo les voilà rentrer, et qu'elle est ma surprise de voir une petite lumière s'allumer dans la chambre de Kai.
Il est réveillé ? Non, c'était un flash, un flash de téléphone.
Mon envie de me pointer dans cet appartement et de le sortit de là est violente. Le fait qu'un ange comme lui se retrouve potentiellement en danger entre leurs pattes me révolte. Mais si je le fais, Kai ne comprendras pas, je le sais. Ils ne comprennent jamais quand ils sont en danger sauf quand on a toutes les preuves. Et là il m'en manque.

Une heure après, l'appartement à l'air endormis. Alors je reste. J'attends toujours.

J'ai réussi à somnoler mais le lever du soleil m'empêche de plus, je me glisse entre ses rayons pour réchauffer au minimum mon corps bouffé par le froid, jusqu'à ce que je vois Kai et Samuel sortir, et prendre une voiture, pas celle de blondit, bien sûr. Sur mon téléphone qui menace de s'éteindre je suis la localisation du téléphone de Samuel. Les gens pensent vraiment que leur téléphone est privé, suffis de certain contact un lien, et tout est à nous, tous les secrets que la personnes cachent, toutes les photos supprimé, tout.
Je me rend à pied, où ils se sont arrêté, courir me réchauffe, mais le froid de cette nuit à enveloppé mes poumons, je le sens, mon souffle se fait court, une violente épine pointe sur mes poumons et mon cœur, depuis petit je fais pourtant attention à ne pas tomber malade, car une simple toux, peut me ramener en réa. Mais le fait que Kai se retrouve seul avec ce fou. Je ne peux pas. Il va tenter quelque chose. Je le sais ! C'est toujours comme ça ! Et peut-être que cette fois je pourrais sauver quelqu'un d'un destin funeste qui niquera sa vie.

Arrivé à destination je surveille, Kai est assis, le regard vague, il parle peu. Comparé à ce petit con qui blablate sûrement des mensonges pour le mettre en confiance.
Kai se lève et va à l'intérieur du café, je m'apprête à le suivre quand je vois que Samuel trafique quelque chose avec son café, deux minutes plus tard. Kai est de retour, mange et bois, je vois ses mouvements ralentir, sa tête vaciller. Cette fois c'est sûr. Au moment où je m'approche Samuel l'aide à se déplacer.
- Tu n'as pas beaucoup dormis cette nuit ? Tu as l'air si épuisé Kai... Je vais te conduire chez moi ça ira m...
Mon poing s'abat sur sa mâchoire, j'ai voulu rattraper blondit mais il s'écrase la mâchoire en premier sur le sol et le son de ses dents qui s'entre-choc me fait avoir mal pour lui, Samuel, quand à lui, vacille, le nez imbibé de sang, une légère poussé et il s'écrase comme la merde qu'il est au sol.
Je prend le visage de Kai en coupe entre mes doigts, il saigne de la bouche, du sang chaud et visqueux coule et se glisse entre ses lèvres, nos regards se croisent avant qu'il ne sombre dans un sommeil profond. Je le soulève comme je peux et le met sur mon dos, même si je ne sens plus mes doigts à cause du froid et du coup porté je fais mon maximum pour tenir Kai le plus stable possible sur mon dos, j'ai une bonne heure de marche avant d'arriver chez moi.

Une fois ma porte passé, je pose le blondit sur mon canapé et le couvre, il est couvert de sueur, de tremblement, marmonne dans son sommeil depuis une vingtaines de minutes. Je le couvre avec toutes les couettes que j'ai voyant bien qu'il est gelé, et le fait pivoter sur le coter quand je vois des spames montrant qu'il veut vomir, et je reste là, à attendre qu'il se réveille. Ma tête posé sur le bord du canapé je sombre dans les bras de Morphée une fois son état plus ou moins stabilisé.

Je me réveille en sentant du mouvement, pensant que cette fois il va vraiment tapisser mon sol je me décale et là je vois.
Ses yeux gris, au pupilles dilaté qui ne me quitte pas du regard, il est perdu je le vois. Je pose délicatement mes lèvres sur son front, nos lèvres ne changent pas spécialement de température, pour déterminer si quelqu'un à de la fièvre c'est le moyen le plus fiable si on a pas de thermomètre sous la main, mon geste le fait reculer jusqu'à ce que je lui explique pourquoi. Il décide de se laisser faire et je détermine qu'il n'a plus de fièvre, la crise est passé même si la drogue demeure toujours dans son sang.
Une fois qu'il c'est installé je lui explique ce que j'ai fais, en oubliant le détails du campement devant son appart. Je lui explique que je me rend souvent à ce café car les tartes aux fruits sont les meilleurs selon moi. Et que j'ai vu le Samuel glissé quelque chose dans son café, Kai à l'air perdu mais écoute mes mots, quand je fini mon récit il baisse la tête comme-ci il était fautif, son regard se pose sur ma main ouverte de froid et du coup porté. Et il repose ses yeux dans les miens, je lui souris. Pour lui faire comprendre que je vais bien. Mais, il ne décroche pas de sourire en retour, je me lève et lui signale que je vais à la douche pour me réchauffer, je lui ordonne de rester assis, de ne pas se lever, car il pourrait tombé et d'un hochement de tête il me fait comprendre, qu'il a compris.

En me lavant je vois du sang couler, je tousse, et crache du liquide écarlate sur les parois de ma douche, l'eau atténue le bruit et heureusement, sans mon traitement, mon sang essaye de trouver n'importe quel moyen pour aller n'importe où sauf dans mes veines, je m'assoie, attendant que ma crise se calme. Je reste comme ça une bonne heure je pense.
Espérant que Kai ne m'ait pas entendu cracher mes poumons.

La blessure de son amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant