~ Kai ~

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*Attention aux personnes sensible se chapitre contiens des scènes pouvant heurter certaine personnes.*

Mika est venu me voir à mon boulot aujourd'hui. Comment il a pu venir reste un mystère il habite loin de mon lieu de travail et d'ailleurs comment a-t-il su où je travaillais ?
Juste avant qu'il parte je l'ai entendu lever la voix, j'ai voulu aller voir si tous allait bien, et quand je suis sortie j'ai vu Cole, mon meilleur ami, mon copain depuis deux ans maintenant.
Je ne sais pas pour quelle raison ils se disputaient, Cole n'a rien voulu me dire et Mika ne me répond plus, à aucun message pourtant je vois son petit ouvert...
Cole reste chez moi pour la semaine, il a toujours eu des difficultés avec sa famille donc il vient se réfugier chez moi, il n'est pas méchant mais depuis peu il m'a l'air différent beaucoup plus colérique que d'habitude plus distant, nous n'avons jamais mit au clair notre relation avec sa famille mais la mienne du moins, ce qu'il en reste oui.
Mon ange gardien ne l'a jamais vraiment apprécié sans me dire pourquoi, mais aujourd'hui je compte bien changer ça.
Cole étant là j'ai posé une semaine de repos le temps qu'il soit ici, et qu'on puisse profiter tous les deux.

- Cole on va rater le début des visites tu n'es toujours pas habillé...
- Laisse moi cinq minutes ça va, elle respire toujours ta « mère ».
Le fait qu'il ai joué les guillemets avec ses doigts tout en ne lâchant pas la télé des yeux me fou un poids sur le cœur. Il n'était jamais comme ça avant que ma mère ne soit à l'hôpital.
Je m'assoie à ses coter.
- Cole... Tout se passe bien chez toi ? Tu m'as l'air... Tendu... Ma voix est tremblante, je ne le quitte pas des yeux et il décide de jouer au roi du silence. Darling... Mon accent anglais lu a toujours fait un effet, et cette fois encore il na manque pas.
Cole m'embrasse et se met sur moi en baladant ses doigts sous mon haut.
- Redis le... Son souffle dans mon cou, je peux sentir comme une légère odeur de tabac froid qui s'échappe entre de ses lèvres, mais c'est impossible, Cole ne fume pas... Ses mains continue de balader mon corps, de me griffer car je ne répond pas à ses avances, j'essaye de le repousser légèrement montrant que je veux qu'on discute qu'on sache ce qu'il ne va pas et pas qu'on ignore le problème comme il sait si bien le faire... Soudain il se redresse et éclate ma tasse contre le mur.
- PUTAIN ! C'EST QUOI TON PROBLEME ? Tu m'allumes puis tu me refoules ! Il est rouge de rage, je suis tétanisé, là sur le canapé, mon souffle se fait cour.

Arrête de crier... Stop... Je t'en prit...
Pour me faire pardonner son excès de colère je vais l'embrasser, mes gestes sont tremblant, pas assurant, je n'aime pas quand il est comme ça mais la seule manière de le calmer c'est...
Je l'aide à s'asseoir et lui retire son short de nuit ainsi que son boxer, dans de lent va-et-viens je lui fait du bien avec ma main.
- Kai... Tu sais ce que j'aime. Il glisse sa main sur ma joue puis sur ma nuque et me fait rapprocher ma tête de son entre jambes, je libère ma main, avale difficilement ma salive, mon cœur va exploser il veut s'enfuir, courir loin, mais je prend sur moi, toutes les relations sont faite de ça non ? Et puis je ne l'aide pas beaucoup, ayant un trouble de libido je n'ai pas les mêmes besoin que lui, après un moment qu'il me semble avoir durer des heures voila mes lèvres autour de son entre jambe, ses gémissements se font vite entendre il donne son rythme en appuyant sur ma tête, ce n'est pas faute de lui avoir répété que je détestais ça, les bruits de sucions me montent au crâne, mes oreilles bourdonnent, je ne pense qu'à ce qui se glisse sur ma langue, à cette pression derrière mon crâne les larmes aux yeux j'aimerai arrêter, mais il va s'énerver, il en a besoin, du moins...
Dans un dernier gémissement le voilà qu'il se relâche en m'enfonçant d'avantage, le goût et la substance me glisse le long de ma gorge et y coule et remonte aussitôt avant que je décide de la ravaler et de me redresser, Cole est en sueur. Un sourire béat sur les lèvres, il me regarde et ne me quitte pas des yeux, ce regard vert percant qui me fessait autre fois vibrer... Mais une fois la routine installé c'est normal que...
Je secoue la tête en souriant et vais pour l'embrasser, il me stop de sa main, je ne comprend pas.
- Je devrais aller m'habiller on doit sortir non ? Il se lève sans un mot et va dans ma chambre.
Me voilà entrain de gratter les paumes de mes mains, d'après ma mère c'est un geste de stress mais qu'elle est la cause cette fois ?

Après un certain temps on fini par partir à l'hôpital, le ciel est dégagé en dépit du monde qui circule, heure de pointe, logique.
Je roule doucement, Cole est sur son téléphone tous le long, je le vois sourire, sans que je ne puisse voir à qui il écrit, encore cette impression désagréable me parcours l'échine. Je me contente de respirer profondément, et de continuer de rester concentrer sur la route, de toute manière mon copain a installé un écran anti espion pour que sa famille évite de voir nos conversations...

Arrivé à l'hôpital Cole soupire, me dit que nous perdons du temps en amoureux en étant ici, je lui fait comprendre que pour moi c'est important et que s'il ne veut pas il peut rester dans la voiture, ce qu'il fait. Moi qui pensait qu'il ferrait un effort une fois encore il me déçois.
En arrivant dans la chambre de ma mère mon visage se décompose voilà une semaine qu'elle est ici, et déjà son état semble s'empirer. Je garde la face, malgré le masque d'oxygène qui recouvre le bas de son visage.

- Bonjour... Je m'assoie sur le siège des visites et déjà mon téléphone sonne, je regarde, c'est Cole qui me dit qu'il va faire un tour, je soupire et voit mon ange gardien qui tourne délicatement son visage vers moi.
- Que se passe t-il mon trésor ?
- Rien maman, ne t'inquiète pas comment tu te sens aujourd'hui ? J voulais m'excuser avec le boulot je n'ai pas pu te rendre visite plus tôt ... Je sens les larmes me monter aux yeux, je baisse la tête et contrôle ma respiration pour essayer de me contrôler mais devant elle c'est peine perdu, aller dire à un poisson de se noyer... Quand on est naturel avec quelqu'un on ne peut rien lui cacher.
- Je me bat pour toi trésor, elle tend sa main vers moi et je lui l'a prend doucement et la plaque contre mon front, les larmes cavalent sur mes joues, bordel comment je m'en veut...
- Tu m'as l'air si fatigué... Sa voix est atténuée par les bruits autour, et ne semble qu'un souffle dans cette pièce blanche qui sent le désinfectant.
- J'ai mes cours et deux boulot... Mais j'ai une semaines de repos chez les deux, Cole est là et...
- Cole... Tu le vois toujours ?
Je redresse la tête surpris.
- Oui maman, il est venu avec moi mais il aime pas les hôpitaux alors il est dehors mais il te souhaite de te rétablir vite...
- Tu me mens mon garçon... Ce Cole je ne l'ai jamais apprécié il est louche je te l'ai déjà dis, s'il te plaît trésor change de copain avant qu'il ne te fasse de mal, j'ai l'impression qu'il est recouvert de phase sombre que tu refuses de voir...
- Non maman... Il est vraiment génial...
- Dans ce cas pourquoi il ne te tiens pas la main dans cette phase ? Pourquoi est-il rester dehors alors que ça compte pour toi d'être ici ? Pourquoi es-tu venu avec les yeux mi rouge comme ci tu te retenais de pleurer... Allons mon garçon... Je t'ai élevé je sais que...
Soudain les détecteur qui maintienne ma mère en vie pour qu'elle puisse se battre se mettent tous à biper, sa main lâche la mienne avant de devenir molle. Des médecins se ramènent de partout avec une alarme code rouge qui hurle à tout va, je suis tétanisé, je reçois un message et sans même le lire je répond que ma mère vient de faire un arrêt ? Que je suis entouré de médecin, que mon cœur est lourd et que je peine à respirer.
On essaye de me faire sortir et je ne bronche pas, je ne quitte pas ma mère des yeux des médecins essayant de la réanimer, puis plus rien, la porte se ferme, je n'entend plus rien. Je me met assis au sol du moins mes jambes ne me supporte plus. Des larmes de colère de tristesse et incompréhension dévale mes joues chaude.

- Maman... ma voix est brisée... Je suis seul, personne ne vient.
Je reste une bonne heure assis.
Ils ont ramené ma mère au bloc pour une opération urgente, je suis toujours dans le couloir, puis quelqu'un se pose à mes coter, cette odeur...
Je relève ma tête...
- Mika...
- Salut... Tu m'as écrit... Je suis désolé je suis là...
Je n'hésite pas une seconde et je fond en larmes dans ses bras.

La blessure de son amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant