Je me préparais pour sortir chez un ami ce soir, n'ayant pas eu cour aujourd'hui j'ai pu en profiter pour dormir plus que d'habitude et bordel que ça fait du bien !
Quand on à toqué à ma porte, je prend un peu de temps avant d'y aller histoire d'enfiler ma chemise blanche.
En ouvrant la porte je vois un colis, bizarre je n'ai rien commandé. Et puis il est tard, les livreurs sont pas sensé arrêter leur journée plus tôt? Je l'ouvre et y trouve un vélociraptor ainsi qu'une peluche dragon. Je craque. J'adore ! C'est trop chou ! En regardant mieux dans se colis mystère je vois une feuille. Écrit à la main, je la déplie et la lit.« Cher Kai.
J'espère que se présent te ferra plaisir, et que tu me pardonneras.
Je ne suis pas le mieux placé pour écrire, je suis sur que tu le fais mieux que moi !
Mais voilà sans suite de ta part suite à notre discussion, je me suis dit qu'un présent te ferra plaisir ! Je dois bien avouer que ta voix me manque.
Avec toute mon affection ! »Je vois Cole débarquer, et même si il a fuis le sujet Sam, je ne peux que lui pardonner, peut-être ne savait-il pas les intentions de son ami !
Je me jette à sa rencontre et lui montre que j'ai bien reçu son cadeau.
Il sourit. Il est heureux que ça me fasse plaisir ! Bordel son sourire !
Je me jette dans ses bras pour l'embrasser, après plusieurs jours en silence radio, voilà comme il décide de se faire pardonner et je dois bien avouer que son geste me touche, il c'est souvenu que j'aimais les dinosaures ainsi que les dragons depuis petit !Suite à ça je suis retourné dans ma chambre pour enfiler ma veste, en la glissant sur mes épaules, j'entends un bruit sourd de vibration, je retourne mes coussins et voit mon téléphone qui gisse entre le matelas et le sommier. Je glisse mes doigts, le frôle et eurêka ! Le voilà. Avant que je n'ai pu répondre il a arrêté de sonner, je vois que j'ai trois appelle en absence d'un numéro que je ne connais pas. Et avant que je puisse le rappeler, voilà qu'il me devance. Je répond, en mettant le haut parleur, pour pouvoir terminer de me préparer tranquillement.
- Allo ?
- Oui bonjour monsieur Kai Craw. Nous appelons pour votre tante. Malheureusement nous avons la terrible nouvelle de vous annoncer qu'elle est décédée, nous avons fait tout notre possible. En vu de ce qu'il vous attend...
Je n'entend plus rien.
Ma mère décédée ? Non.
Ma respiration s'accélère, mon pouls bat à milles à l'heure dans ma gorge, mon sang bouillonne, ma tête tourne, ma vue se brouille.
Morte.
Je suis pétrifié, je ne peux plus parler, ni cligner des yeux. Bouger est impossible. Je sens une boule qui se forme dans mon estomac, qui grossis, et grossi, elle monte, elle monte, la voilà au fond de ma gorge. Je vais vomir.
Je vais vomir !
Mon téléphone glisse de mes doigts, va s'effondrer par terre, le bruit qu'il procure me fait reculer, comme-ci il était devenue une bombe. Je percute ma commode, perd l'équilibre, et dans un mouvement vain essaye de me rattraper à celle ci. Mais je chute, et elle me suis.
Je me met à hurler. Pas de douleur, pas totalement. Je n'ai pas mal à cause de la commode qui écrase mes jambes, non. J'ai mal au cœur, suis-je entrain de faire une crise cardiaque, mon cœur se serre, pompe du sang que je pense ne plus avoir, mes poumons cherchent l'air, je continue de hurler.
Cole débarque en un éclair, soulève la commode, prend mon visage entre ses doigts, je vois ses lèvres bouger mais je n'entend rien. Son souffle me gèle le visage. Cette fois c'est sur des larmes coulent pour aller s'écraser au sol comme je le fais, me voilà au plus bas. Comment je vais surmonter ça ? Mon copain me relève et m'installe sur mon lit. Du moins je crois, c'est plus confortable que par terre en tout cas.
Je le vois encore me parler, poser sa main sur mon torse, comme je lui appris durant les crises de panique pour aider l'autre à gérer sa respiration. Mais c'est en vain. Je le vois partir sur la droite, ramasser quelque chose par terre et partir. Il m'abandonne lui aussi.Une semaine plus tard, le temps suis mon humeur, il pleut, dans cet immense zone où juste une personne habillé en noir parle, un livre à la main. Je regarde autour, les parents de ma mère biologique mais également de ma mère adoptive, ils me dévisagent. Comment peuvent-ils se pointer ici après avoir renier mes deux mères car elles m'avaient ?
Des oncles des tantes, que je connais grâce à des photos. Ils ne sont jamais venu me voir, pas de message. Durant toute mon enfance et mon adolescence.
Des amis de celle qui m'a prit sous son aile, après qu'une tragédie nous ai touché. Et elle. Dans cette boite marron, recouverte de fleur, j'ai pu percevoir le corps avant qu'ils ne le scellent pour toujours, elle avait le visage creux, les cheveux ternis, mais elle portait cette jolie robe bleu qu'elle aimait temps.
Quand l'homme eu fini de parler, ses parents ont était les premier à verser un petit bout de terre sur sa dernière maison. Son cercueil, qui recueillis le corps de cette femme exceptionnel, puis ses frères et sœurs, mon tour, et enfin arrivé puis les amis. Je reste droit, je ne pleur pas. Je ne peux pas. Sinon je vais m'en prendre pleins la figure, déjà qu'on me dévisage comme un étranger.
J'aimerai que Cole soit là, à me tenir la main, me chuchoter que ça va aller...
Mais il n'est pas là.
Les enterrement le déprime, et je dois surmonter ça seul, selon lui.
Je reste un long moment après la cérémonie.
A regarder, écouter. Dans l'espoir que tout ça ne soit qu'une blague, qu'elle hurle en qu'elle supplie qu'on la fasse sortir.
Mais rien.
Seul le vent souffle.
Et au bout d'un moment.
Je n'entend plus rien.Une nouvelle semaine passe, Cole se pointe tous les deux jours environs, je sais pas. Je reste enfuis dans ma chambre, dans le noir. Sous la couette, je vois mes os de ma main qui ressortent de plus belle, j'ai perdu du poids, j'ai arrêté les cours, et démissionné de mes travails. Mais je touche quand même le chômage ainsi que tous les aides dont j'ai le droit, même si le testament de mon ange gardien est tombé. Elle savait depuis des années qu'elle était malade, et pensait s'en sortit sans soin, sans aide, mais à partir du moment ou elle savait qu'elle allait s'en aller elle a mit de coter, et à fait son testament, j'hérite de sa grande maison. Avec aucune charge en mon nom, elle a tout gérée, ça doit aider d'avoir des amis partout. Mais je ne peux pas m'y rendre. C'est déjà dur de sortir de mon lit. Alors là bas ? Non.
Qu'est ce que je suis sensé faire? A part du matériel, que me reste t-il?
- Je veux ma mère..! Je m'enfuis un peu plus dans les draps, et je pleur, une nouvelle fois. Voilà tout ce qu'il me reste. Voilà tout ce que je veux faire.
VOUS LISEZ
La blessure de son amour.
Teen FictionUn jeune homme qui est en étude pour devenir inventeur arrivera t-il au bout de son projet pour espérer revoir sa famille ? Un autre garçon souffrant d'une maladie inconnue dite mortelle survivra t-il ? Comment le jeune homme réagira s'il apprend qu...