Chapitre 9

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Deuxième jour : le bal blanc
(partie une)

Dans les appartements de Draco et d'Harry

Draco essayait vainement d'ignorer la présence d'Harry. Lors de la nuit, ce dernier s'était rapproché de lui, avait posé sa tête sur son l'épaule et ses jambes s'étaient mises sur les siennes
Le Serpentard se surprenait à trouver la chaleur de son corps, si près de lui, déstabilisante.

Mince, soit un peu honnête avec toi-même, Draco! Se réprimanda-t-il mentalement. C'est tout le temps que sa présence te trouble !

Draco savait pertinemment que son agressivité envers le rouge n'avait pas seulement pour origine la rivalité entre leurs deux maisons.
La première fois qu'il s'était présenté, Harry avait refusé sa main et cela avait été le début de la relation la plus tumultueuse qu'il ait jamais connue. Une relation agressive, orageuse où chacun essayait d'écraser l'autre.
Mais cette tension entre eux était électrique, sensuelle.

Il jeta un coup d'œil à Harry, il ne put s'empêcher de le trouver adorable.
D'ailleurs, c'était bien ça le problème. Harry pouvait le mettre en colère, lui porter sur les nerfs, lui donner des envies de meurtre mais il le trouvait de plus en plus mignon.

En fait, s'il était honnête envers lui-même, les défis, les provocations à son encontre et les joutes verbales n'avaient pour but que de le faire enrager. Car lorsque le rouge se mettait à bouder et la moue qui en résultait avait un effet dévastateur sur
la libido du serpentard.

Combien de fois il avait voulue effacer cette moue adorable en posant ses lèvres sur les siennes ? Horrifié par ses propres pensées, il décida de se lever et il repoussa délicatement le rouge, qui s'était collé à lui, pour partir prendre une bonne douche.

Dans les appartements de Blaise et de Ron

Blaise enfouit sa main droite entre les cuisses de Ron. Ce dernier gémit en sentant des doigts frais venir effleurer l'intérieur de sa cuisse. Il souffla en se mordant la lèvre inférieure et tout en écartant un peu plus ses jambes. Blaise laissait sa main aller et venir entre les cuisses douces et chaudes du Gryffondor, sans jamais toucher la moindre partie de son sexe, le faisant frémir sans plus de maîtrise. Il adorait la réaction du rouquin.

« Blaise!» s'exclama Ron d'une voix étouffée, agrippant ses cheveux noirs pour l'embrasser avec fougue.

Blaise rendit son baiser avec autant de passion. Leurs sexes se retrouvèrent brusquement encastrés l'un contre l'autre et ils se mirent à bouger leurs bassins avec une faim dévorante.
Leurs lèvres se détachèrent et Blaise alla instantanément conquérir le cou qu'il mordilla à plusieurs reprises, afin de lui laisser des marques.

La verge dure se frottait avec ravissement contre la toile noire et rêche du boxer de Blaise. La main droite du Serpentard, qui n'avait pas bougé des cuisses de son rouquin, osa une caresse prononcée sur les bourses de Ron, lui arrachant des soupirs extatiques

« Oh oui ! » gémit-il en calant le vert, pour qu'il puisse le caresser avec plus de facilité. Blaise encercla la virilité tendue de son rouquin et se mit à la caresser avec toute la vigueur de sa paume.

Sa bouche s'attaqua aux mamelons offerts, aspirant, mordillant, léchant, comblant, tandis que sa main gauche descendait son boxer. Un soupir de soulagement gronda dans sa gorge lorsqu'il libéra enfin son propre membre et il le rapprocha du sexe du rouge.
A l'instant où sa virilité nue toucha celle de Ron, il gémit et cria son nom.

Blaise se réveilla d'un coup et il regarda autour de lui. Il était dans sa chambre mais ne vit pas Ron à ses cotés
Mais où est-il, pensa Blaise en passant sa main dans ses cheveux.

MaladresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant