Chapitre 17

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Le sixième jour : parti une

À Poudlard

La veille, Neville était trop épuisé, entre ses cours et les bébés qui puisaient sur sa réserve magique, il n'avait pas eu le temps de s'occuper de sa Judy et avait passé presque toute la journée à dormir. Hier soir, il avait envoyé une lettre au professeur Rogue où il lui donné un rendez-vous ce matin.

Neville entra dans la serre, anxieux de passer du temps avec son professeur et lorsqu'il le vit, il sentit sa gorge se serrer. Devant lui se trouvait le professeur Rogue, celui-ci était torse nu au centre de sa serre. Il avait les bras écarté et tenait de sa main droite sa baguette, il murmurait en même temps des sorts que Neville ne reconnu pas. On pouvait voir des goutes de sueurs glisser sur ses pectoraux.

Mon dieu, il n'avait rien à envier à un homme de 25 ou 30 ans qui passait son temps dans des salles de sport. Neville le vit jeter des sorts sur un des murs de la serre. Tous ces gestes exprimaient virilités et force. Qu'est ce qu'il donnerait pour pouvoir sentir encore ses bras puissants entour de lui.

Neville respira d'un coup. Calme-me toi, se dit-il tout en avançant vers Severus.

-Bonjour professeur, fit Neville d'une voix rauque tout en continuant à fixer le torse musclé de Severus avec envie.

-Bonjour Londubat, répondit Severus d'une voix chaude qui troubla encore plus Neville. Je me suis permis de rentrer dans votre serre et commencer à fortifier celle-ci.

- Ce n'est rien, dit Neville en souriant, je vous pardonne d'avoir osé entrer dans mon territoire, ajouta-t-il en rigolant.

Severus sourit face aux paroles de Neville. Il était heureux de voir que le rouge se permettait ses familiarités, cela montrer qu'il commençait à se sentir plus détendu en sa compagnie. Qui sait, cela permettra d'arranger leur relation ?

Soudain, Neville fut entouré de lianes. C'était Judy.

-Salut ma belle, Fit Neville tout en caressant doucement les lianes. Tu m'as manqué ma douce.

-Est-elle toujours si affectif ? demanda Severus tout en levant un de ses sourcils en observant d'autres lianes entourer Neville.

-Non, je vous rassure, répondit Neville. Mais comme je n'ai pas pu venir hier, elle s'est sentie seule. Je vous ai bien dit que ma Judy était unique, elle était faite pour tenir compagnie aux personnes se sentant seule.

Neville sourit face à l'expression qu'afficher le visage de son professeur.

-Je vais m'occuper d'elle et je vous laisse travailler, lança Neville tout en se dirigeant vers le fond de sa serre.

Des minutes plus tard

Severus se dirigea vers le fond de la serre. Il avait déjà fini de protéger la serre mais il avait décidé de ne pas dire la vérité à Neville. Ainsi il pourra continuer à voir tranquillement son rouge. Soudain sa respiration s'arrêta, devant se trouver Neville qui essayait de mettre un pot de fleur sur une des étagères de la serre, le problème c'est qu'il était en équilibre sur une sorte de chaise miteux. Et quand, il le vit perdre l'équilibre, il couru le rattraper.

-Mais vous êtes fou ? cria Severus tout en tenant Neville dans ses bras.

Il aura pu perdre les enfants. Mais qu'est ce qui pouvait passer dans la tête de ses gryffon pour se mettre toujours en danger ? se dit-il à lui-même.

-Merci, dit Neville en rougissant. J'ai perdu l'équilibre.

-J'ai remarqué, fit Severus d'une voix froide. Vous n'avez pas remarqué que cette chaise était instable ? Êtes-vous aveugle ? Vous aurez pu les ...

MaladresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant