Chapitre 31

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Neville se rongeait les ongles. Mais pourquoi avait-il fait exploser cette stupide potion, se demanda-t-il. A cause de lui, Harry et ses bébés...

Lorsqu'il sortit de la salle de potion. Il avait croisé Hermione et Harry. Celui-ci était en larmes. Il avait aidé Hermione à porter Harry jusqu'au docteur Mark. Dieu soit loyer, celui-ci était à son cabinet. Il avait pris en urgence Harry et il les avait mis à la porte de la chambre où il avait installé Harry.

-Ce n'est pas de ta faute Neville, fit Hermione tout en le prenant dans ses bras.

-Mais si. J'ai fait exprès de faire exploser cette potion et tu as vu le résultat. Harry et les bébés, sanglota Neville. S'il perdait les bébés.

-Ne dit pas ça, le coupa Hermione. Ce sont des Potter. S'ils tiennent d'Harry. On n'a rien à craindre.

-J'espère que tu dis vrai sinon...

-Shut, tu iras bien, dit-elle en espérant qu'elle avait raison.

-Alors?, demanda François tout en tenant la main d'Harry.

-Mon ange, je t'ai autorisé à rester avec le gamin, mais, en échange, tu te taisais et me laissais faire mon boulot, siffla Mark. Ce gamin allait le tuer.

François hocha la tête. Dès qu'il avait vu Harry devant le cabinet de Mark, son sang avait fais un tour. Il avait crié le nom de Mark tout en prenant son ami dans ses bras.

S'il arrivait quelque chose aux bébés d'Harry. Il ne se le pardonnerait jamais. Quoi qu'on en dise, il se sentait coupable. C'est bien à cause de lui que Draco et Harry avait rompu.

Mark tournait sa baguette tout en forçant Harry à boire divers potions. Il espérait, ainsi, de stabiliser un des fœtus car il y avait bien eu un détachement d'un des fœtus. Dieu merci, ces gamins avaient eu l'intelligence de venir ici au plus vite. Il y avait de grandes chances qu'il survie, mais Harry ne devait faire aucun égard sinon il ne pourrait rien faire dans ce cas.

Au dernier mouvement, il déposa sa baguette et souffla. Il regarda sa montre. Cela faisait plus de trois qu'il avait essayé de stabiliser le fœtus.

-Alors?, firent à l'unisson Harry et François d'une voix inquiétée.

-Ils vont bien, lâcha-t-il en souriant, mais tu devrais faire plus attention à la prochaine bousculade de la sorte. Tu les perdras et venir ici ne servira à rien.

-Milles mercis, fit Harry tout en essayant ses larmes. Promis, je ferai attention.

François se leva et sauta dans les bras de son homme avant de l'embrasser passionnément. À bout de souffle, ils se séparèrent.

-Est-ce que ça voudrait dire que j'aurai droit à un cadeau ce soir?, demanda Mark d'une voix rauque tout en regardant son ange avec désire

- Tu m'en diras des nouvelles, murmura celui-ci aux creux de l'oreille de l'homme qu'il aimait de plus en plus.

Lorsque Mark allait l'embrasser, Harry se racla la gorge.

-Il y a des chambres pour ça.

Mark leva les yeux au ciel.

Ne pas tuer le gamin, François l'apprécie, se répéta Mark avant de lâcher son ange et sortir de la pièce.

-Désolé Harry, fit François tout en rougissant. Je ne voulais pas te choquer.

-T'inquiète. Tu ne me choques pas. Je suis heureux de voir que tu vas bien et que tu as trouvé quelqu'un que tu aimes et qui t'aime pour ce que tu es.

François rougit.

-As-tu eu des nouvelles de Nicolas ?

-Non. J'ai prévenu ma famille que j'ai rompu nos fiançailles. Ils l'ont mal pris. Je leur ai aussi parlé de Mark.

MaladresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant