~Le p'tit nouveau~ [OLD VERS.]

15. Que la vérité éclate

PDV EIJIRO

J'ai vraiment du mal à croire à toute cette histoire. Je vois absolument pas Naoki faire du mal à quelqu'un. Même avec toutes les preuves d'Aoyama. Je suis désolé, mais on peut facilement truquer ces choses là, grâce aux IA, photoshop, toutes ses photos et applications qu'on peut utiliser sur le net. J'y crois vraiment pas. Je dois absolument dire à Naoki que je le soutien, et que je suis là pour lui.

Je me rend dans la cour, et je vois Naoki seul, assis sur un banc. Je me dirige dans sa direction. Je m'assois à côté de lui.

-Tu vas bien ? Je demande, inquiet pour Naoki.

-Je suppose. T'es venu là pour me dire que j'était une personne super méchante et que tu ne voulais plus être mon ami ?

-Non, tout le contraire. Moi, je crois pas à toute cette histoire. Car si c'était vrai, pourquoi Aoyama aurait attendu aussi longtemps pour en parler ?

-Je suis d'accord avec toi ! Mais personne ne veut me croire...

-Si, moi. Je te crois.

Naoki sourit à mes paroles.

-Je te préfère avec le sourire. Sache que je serais toujours là pour toi.

-Merci, Eijiro. Moi aussi, je serais toujours là pour toi.

Nous nous sourissont.

-Comment on peux prouver que Aoyama ment ?

-J'en ai aucune idée, Eijiro..

-On pourrait s'introduire dans sa chambre !

-Quoi ?! Nan mais ça va pas ? C'est mal !

-T'as une autre idée ?

-Non...

-Voilà, donc on fait ça.

Naoki sourit timidement.

Le soir venu, nous nous retrouvons devant la chambre de Naoki.

Il me chuchote.

-On fait comment ? Il est dans sa chambre !

-Non, il est dans la chambre de Sero, ils avaient un devoir à finir.

-Je vois... Mais on doi toujours se dépêcher ! Il pourrait revenir d'une minute à l'autre, et on seraient foutus !

-Je sais, je sais !

Nous commençons à marcher dans le couloir, en prenant soin de ne pas faire de bruit. Nous arrivons devant la chambre d'Aoyama. Je dit à Naoki d'entrer, pendant que je surveille que perssonne ne vienne.

Naoki entre et referme la porte dérrière lui, comme je lui ai dit de faire.

PDV NAOKI

J'entre dans la chambre d'Aoyama. Je suis vraiment reconnaissant à Eijiro de vouloir m'aider à prouver mon innocence.

Je regarde dans le chambre, mais je n'y vois pas grand-chose. Je vois quand même le bureau devant moi. Je commence à m'y diriger, quand quelque chose m'attrape le bras, me faisant sursauter. Je tourne la tête sur la droite, puis j'aperçois les yeux d'Aoyama braqués sur mon visage.
Je me libère de son emprise d'un mouvement sec, puis je recule.

-Tiens donc, qu'avons-nous ici...

-Pourquoi t'as menti, Aoyama ?! Je t'ai jamais rien fait !

-En effet, mais tu m'énervais, avec ta vie idilique, des amis, une famille aimante, qui ne ta pas vendu au plus horrible des monstres !

-Mais de quoi tu parles ?!

-Tu ne veux pas savoir, je t'assures..

-Aoyama... je sais rien de toi, mais aucune raison ne justifie de s'en prendre à quelqu'un comme ça !

-Oh que si. Bientôt, tu n'auras plus aucun ami, et tu vivras un enfer.

-Et pourquoi ?! Donnes-moi une seule putain de raison qui justifie ce que tu es entrain de faire !

-Tu es toujours la personne à qui on demande de l'aide, toujours le petit Naoki parfait, le p'tit nouveau, le préféré de tout le monde ! Avec un alter génial, des amis géniaux, une famille géniale ! Je veux tout ça, moi aussi !

Je suis touché par les paroles d'Aoyama. Il veut juste être aimé.. Je ne peux pas lui en vouloir. Je veux l'aider.

-Je comprends. Je veux t'aider.

-Quoi ?

-Tout le monde à le droit à une seconde chance, non ?

Aoyama reste bouche bée.

-Aoyama, je te demande juste d'admettre que tout ce que tu as dit était faux, et je t'aiderais à avoir ce que tu veux. Des amis.

Aoyama me regarde comme si il s'appretait à pleurer. Je le serre dans mes bras. Il n'as pas l'air d'y être habitué, le pauvre.. Il fond en larmes.

-Je t'admire tellement, Naoki... Pardonnes-moi...

-Pas d'inquiétude, je te pardonnes.

Je me pose toujours tellement de questions. Je me demande bien ce qu'il voulait dire par "vendu au plus horrible des monstres" ? Le pauvre me fait tellement de peine...