Juillet
1492 Après l'Age de MortAprès deux mots échangés avec quatre personnes bien précises et bien louches, ma mère nous trouve quatre voyageuses pour Jeyde, Zeke et moi. Adonis peut faire le grand pas seul et ma mère aura juste à tenir sa main pour pouvoir le suivre. Elle a beau être meilleure dessinatrice que beaucoup dans la Citadelle mais elle est loin d'égaler la puissance d'Adonis ou de ma tante Fiona.
Nous, les non dessinateur pouvons utiliser un voyageuse pour deux. Ce sont des dessins figés dans le temps, en devenir. Un pas sur le côté en réalité. Le problème, il ne reste que très peu de ces voyageuse, une centaines selon les estimations. Les utiliser à ces fins mettrait l'empereur et mon père fou de rage. Mais l'un ignore tout bonnement nos agissement et l'autre a été mis sur le fait accompli il y a deux semaines lorsqu'il s'est réveillé seul avec une lettre. Et oui, même l'ouïe fine des Frontalier n'a pas permis à mon père de nous entendre partir. Marchombre un jour, comme dirait ma grand-mère.
C'est donc en catimini qu'on s'est échappé tous les cinq de la Citadelle en direction de l'Autre monde. Bon évidemment, on est pas des irresponsables à ce point, les parents de Jeyde et Zeke sont au courant et sont d'accord surtout.
C'est donc après un petit demi tour et au sommet de l'Arche que nous nous téléportons.
Je ne saurais certainement jamais comment décrire la sensation d'être transporté à travers l'Imagination. Une dimension qui m'est absolument hors d'atteinte et pourtant... ça n'en reste pas moins merveilleux.
J'ai à peine le temps que cligner des yeux nous retrouvons au sommet d'une colline. La chaleur est la première sensation qui me revient. Elle est toute aussi écrasante ici. Mais il y a dans l'air quelque chose de plus... volatile.
Je serre ma main sur le vide, la perle irisée, très probablement dessinée par Merwyn lui même, a disparu. Le Dessin ne cessera jamais de m'étonner. Je tourna la tête vers Adonis et ma mère qui débarque tout juste et Jeyde et Zeke derrière moi. Je m'assure que tout va bien et enfin je contemple le monde qui nous entoure.
Je n'ai aucune idée si la distance peut être calculé où si les lois de la physique s'annulent entre les deux monde mais... je n'ai jamais été aussi loin de chez moi, et pourtant, je pète le feu !
On s'est téléportés au sommet d'une colline. La terre est assez aride, très peu de végétation arrive à poussé mais ce n'est pas ce qui attire mon regard. Il n'y a qu'à regarder en contrebas et tendre l'oreille pour savoir qu'on est à Ibiza. Le fond musicale de la saison des festival résonne jusqu'ici et les projecteurs sont tellement forts qu'ils brillent dans le ciel étoilé. Je souris malgré moi, à pleine dent et trépigne intérieurement d'impatience, mais avant ça...
– Il est pas question que vous y alliez comme ça !
Ma mère largue le lourd sac qu'elle transporte depuis la Citadelle par terre. Moi qui pensait que c'était peut-être précieux, je me détrompe. Mais précieux ne veut pas dire fragile. Elle dézippe le sac et nous lance à chacun une montagne de vêtements au visage.
– Si on va en boîte habillé comme ça on a nous accusé d'avoir révéler l'existence de notre monde alors, s'extasie t-elle en secouant les vêtement de marque sous nos nez, on se fond dans la masse !
On échange des regard entre nous mais on est vite recaler et précipité chacun d'un côté de la colline pour se changer. Une fois à l'abri des regard avec Doni je regarde les vêtements que maman m'a refilé. C'est un blague !?
– Comme tu dis, commente Adonis alors que j'ai dis tout haut ma pensée.
– Tu peux rire toi, t'as pas hérité d'un haut de femme !
VOUS LISEZ
Sons of Merlin - Dark Shadows
Fantasy(Update Samedi ou Dimanche) À l'aube d'une nouvelle guerre, Katermere est le dernier rempart entre le continent et la menace qui sévit au Nord. Mère des derniers guerriers de la Lumière qui préservent Gwendalavir, les Frontaliers. Edwin, Prince des...