L'Astromancienne {Klaus Mickaelson}

Chapitre 18

-Dehya doit se reposer, énormément. Mais elle est hors de danger. Puis de toutes façon elle nous avait prévenu.

-Au moins Dalia est hors d'état de nuire

Ils se retournèrent tous vers moi, je m'appuyais contre la porte qui était ouverte.

-Où est Klaus ?

-Il est parti chercher des tisanes, j'ai fouillé ton journal, tu ne m'en veut pas ? Je voulais savoir ce qui pouvait te remettre sur pied.

-Ne t'inquiète pas Rebekah, je ne t'en veux pas

Kol m'aida en me faisant s'appuyer sur son bras et me fit m'assoir sur une chaise. Elijah et Hayley étaient assis en face de moi, Rebekah et Kol à côté de moi. Freya quand à elle, me préparait une sorte de boisson.

-C'est une boisson chaude, je te rappelle que nous sommes en hiver

-Merci, tuer Dalia d'un claquement de doigt peut paraître simple mais cela demande une forte concentration.

-C'est devenu une manie de t'évanouir dans les bras de Klaus, rit Kol

-Dehya, il faudrait te ménager un peu, tu n'as pas arrêté depuis plusieurs jours.

-J'ai fais bien pire que ça, ce qui m'étonne c'est que les autres fois, je ne faisais que saigner du nez mais là, je n'arrête pas de tomber dans les pommes.

-Et puis tu m'as l'air plus pâle que d'habitude, dit Hayley

-C'est pas normal, il faudrait que...

La porte s'ouvrit brusquement, sur Klaus un sac à la main, il devait voir les tisanes. Quand il me vit, il lâcha le sac et se précipita vers moi, arrachant un soupir de colère à Kol qui venait de tomber de sa chaise.

-Comment tu vas ?

-Ça va Klaus, je suis juste fatiguée et...

J'éternuai

-Enrhumée

-Je croyais que tu ne tombais presque jamais malade

-C'est une légende Klaus, dis-je en rigolant

La boisson chaude de Freya m'avait fait beaucoup de bien, je me sentais mieux et je ne grelottait plus.

-C'est quand même étrange tout ça, est-ce que tu veux que je demande aux sorcières de ma congrégation ?

-Non je ne pense pas Davina ( oui elle nous avait rejoins peu après l'arrivée de Klaus), je dois me rendre tracer un cercle de communication. Vous ne m'en voudrez pas si j'abime votre parquet ?

Ils répondirent ensemble, et moi je ne perdis pas de temps et remonta les escaliers, et sortit mes cartes.

Je décidai d'user de nouveau de ma carte de clairvoyance pour en savoir plus. Mais malheureusement, aucune réponse, encore. Alors je pris mon courage à deux mains et récita une de mes incantations. La même qu'il y a cinq ans. Mon tatouage commença à bouger sur mon dos et se matérialisa au dessus de moi. Cela me faisait extrêmement mal, encore plus mal que d'ordinaire, mais il le fallait. Mais ma carte de la vérité sortit toute seule du lot et Alatheia apparut de nouveau.

-Dehya ! Tu n'as pas bonne mine ! Que veux-tu savoir ?

Elle s'assit près de moi, posa sa main sur mon dos et ma marque ne me fit plus mal.

-Depuis quand tu sais soigner ?

-Hygée, mon, en quelque sorte prêter son pouvoir, parce qu'elle en avait marre que Dionysos se retrouve toujours en coma éthylique et comme je suis celle qui habite le plus proche de chez elle...

- Toujours pareil celui-là

-Alors que veux-tu ?

-Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, je me sens de plus en plus faible, pourtant j'ai trouvé Klaus. Mon âme sœur, je ne comprends pas.

-Je t'avoue que c'est compliqué, je peux te dire que c'est tout à fait normal quand on a quatre-cents-quatre-vingt-dix-neuf ans

Comment ? Elle délire là.

-Quoi ?! Non tu mens

-Je ne mens jamais, mais je pensais que tu le savais

-Non, comment ça se fait ? Pourquoi je me souviens d'être née pendant la Révolution Française, pas pendant le règne de Louis XII.

-Ce n'est pas de mon ressort, Mnémosyne saura te répondre

-La déesse des souvenirs ?

Alatheia prit ma carte de la mémoire et invoqua Mnémosyne, la déesse de la mémoire et des souvenirs. Alatheia me salua et quitta la pièce.

-Dehya, tu dois savoir

-Pour faire appel à toi ?

-Parce que c'est moi qui ait modifié tes souvenirs