Chapitre 12 : Le rendez-vous nocturne

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PDV T/p :

J'ai dû passer la nuit à l'hôpital, suite à mes blessures du combat. D'après le médecin, j'aurais sûrement une cicatrice au ventre qui restera, mais honnêtement, ça m'est un peu égal, comme elle est vraiment fine. Pour un premier combat de gang, je ne saurais dire si je suis déçue ou pas. Au moins, ça n'a pas manqué d'action, mais faut pas oublier que j'ai été plantée... Chifuyu ne déconnait pas, quand il disait que ce n'était pas toujours de la rigolade, les histoires de gang. 

Le matin, au réveil, je me précipita de me préparer, en attendant avec hâte qu'on m'autorise à sortir. Par chance, les médecins n'ont pas prévenu mes darons, car je les ai suppliés à ce que cette histoire reste personnelle, même si les responsables légaux de la victime (comment je m'exprime trop bien UwU) doivent être au courant. On a tout de même réussi à faire croire que Draken était mon oncle, grâce à sa taille, et ça a marché, j'étais trop choquée (car les membres du Toman qui étaient présents avant ma discussion avec Chifuyu sont revenus après pour me demander comment ça allais).

Après une demi-heure d'attente, dans mon lit à rien faire, le médecin vint enfin m'annoncer que je pouvais sortir. Je saisi mon sac avec mes affaires que Chifuyu était allé chercher pour moi (quel homme >>>), puis sortit de ma chambre d'hôpital, avant de prendre l'ascenseur et de sortir de l'hosto. J'eus à peine le temps de respirer l'air frais du matin à l'extérieur, que quelqu'un me sauta au cou.

-T/p ! *c'était P/a, elle avait les larmes aux yeux* Qu'est-ce que tu as foutu pour te retrouver là ?! J'ai jamais été aussi inquiète de ma vie, sérieusement ! Quand j'ai appris que tu étais à l'hosto, je...-

- P/a ! Arrête, tu me fais mal, ma vie ! *lui répondis-je. Elle desserra alors son étreinte, avant de me regarder d'un air larmoyant* Je vais mieux, ne t'en fais pas. J'aurais juste une petite cicatrice à l'endroit où j'ai été blessée, mais rien de grave !  D'ailleurs, comment as-tu su que j'étais à l'hôpital ?

- *P/a renifla*Tu ne répondais pas à mes appels, ni à mes messages. J'ai donc commencé à être inquiète, et je me suis rendue chez toi. Et là, je suis tombée sur Chifuyu qui sortait de ton appart, avec un sac contenant tes affaires *snif, snif*. J'vais pas te mytho, j'ai cru qu'il était entrain de te cambrioler, alors je lui ai mis une droite, mais il m'a expliqué après que tu avais été blessée, et que tu te trouvais à l'hosto ; et qu'il est donc partit te prendre tes affaires pour la nuit. Quand j'ai appris que tu étais à l'hôpital, je suis partie en courant à l'hôpital, avant de repartir énervée, car tu ne pouvais plus recevoir de visites. Puis je suis revenue ici ce matin *snif snif*, et ça fait une heure que je t'attends là...

(Nda : Comme T/p ne pouvait plus recevoir de visites, Chifuyu lui a donc déposé ses affaires à l'administration, qui lui a apporté le sac).

J'avais écouté P/a silencieusement, et sans savoir pourquoi, après ce qu'elle m'a dit, j'ai sentis les larmes monter. Je pense que le fait de savoir qu'elle s'en fait toujours pour moi, même si je la mets (je l'avoue) un peu de côté ces temps-ci, m'a touchée.

- Merde... *dis-je en me frottant les yeux, pour empêcher les larmes de couler* Merci, P/a. T'es une vraie amie...

Puis on se serra dans les bras, avant que P/a ne me raccompagne chez moi, comme j'étais à pieds (bien sûr, on a utilisé Google Maps). En marchant aux côtés de ma meilleure amie, je réalisa soudainement. J'ai oublié de lui parler du plus important ! Je ne lui ai pas causé un seul mot de ce qui s'était passé avec Chifuyu hier soir... C'est ma meilleure amie, je dois lui en parler, mais le fait de lui accorder la fierté de dire qu'elle avait raison au sujet que Chifuyu et moi nous nous aimons, me laissais un goût amer. Si elle me sort un "J'te l'avais dit", je lui cambriole ses Naruto, elle va moins parler, après. J'inspire, avant de me lancer :

Chifuyu X Reader "La tempête"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant