Abigaïl voit sa vie partir en fumée pour une erreur.
Impardonnable
Inacceptable
Irremplaçable ...
Quatre mois d'horreur avant de voir la lumière au bout du tunnel et puis finalement peut-être pas.
Un monstre après l'autre Abigaïl renaîtra-t-elle de...
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Jézabel
Flash-Back
_ Sam, que voudrais-tu faire comme métier quand tu seras plus grand ? Je lui jette une œillade et le vois fixer le plafond de sa chambre.
_ Avocat sans hésitation. Nos deux corps sont allongés sur son lit côte à côte, Sam m'a proposé de faire l'école buissonnière aujourd'hui. Je n'ai pas hésité, je vais bientôt avoir seize ans, j'aimerais profiter de chaque seconde en sa présence. À quoi bon étudier, quand tout cela ne servirait finalement à rien. C'est de ces moments-là que j'ai besoin de vivre. Apprendre ce qu'il se passe derrière nos murs, découvrir la vraie vie. Même si à force d'en apprendre sur ce monde, j'appréhende le moment où tout sera fini.
_Et toi ? Il se tourne sur le côté.
Je joue nerveusement avec mes doigts gênés de lui avouer. _ Tu vas me prendre pour une fille étrange, je me tourne également sur le côté pour lui faire face. Il pointe un doigt sur le bout de mon nez et me dit d'une voix amusée.
_ On ne pourra pas faire pire que ce que je pense déjà. Il rit, vexé, je lui envoie une tape sur le bras. _ C'était méchant ça, dis-je d'une voix de petite fille.
_ Aïe ! C'était douloureux, tu devrais changer de fréquentation, Esmée n'est vraiment pas une bonne influence.
Je rétorque, le regard noir. _ Esmée est une fille super. Il hoche la tête, le regard fier comme à chaque fois que l'on parle d'elle.
_ Dit moi, mon cœur. Je tressaille à la mention de ce petit nom. Quand il m'appelle comme ça, ça peut paraître bête pour certains, mais pour moi qu'il me surnomme comme ça me touche. La symbolique est si forte, le cœur est l'organe le plus important du corps humain, sans, on ne peut pas vivre. Je me racle la gorge et lui réponds timidement.
_ Je ne souhaite qu'être mère. Son sourire s'agrandit. _ Tu les veux maintenant ? Il me tire sur lui, me harponnant pas la nuque. Ses lèvres rencontrent les miennes délicatement. Sa langue rejoint la mienne, notre baiser se fait de plus en plus ardu, j'étouffe par le manque d'air, une sensation de chaleur se déploie dans tout mon corps, pour échouer entre mes jambes.
_ Sam... Il reprend d'assaut mes lèvres. J'ai chaud... Sam. Hors d'haleine, nous nous détachons l'un de l'autre.
_ Retire ta robe. Mon teint s'empourpre, il poursuit, voyant ma gêne, promis, tu garderas ta culotte.
J'étouffe sous cette robe lourde et beaucoup trop chaude pour la saison, alors je me redresse et commence à la déboutonner. Ses iris capturent chaque mouvement. Le coton glisse sur mes bras puis atteint le sol me laissant en débardeur blanc et une culotte de la même couleur.
Il tapote ses cuisses m'invitant à m'asseoir sur lui. _ Je garde ma culotte ! Je le sermonne.
_ Promis. Alors, je m'exécute, il dépose une pluie de baisers contre mon cou tout en remontant sur ma bouche ou sa langue force le passage que je lui ouvre. Ses deux grandes mains viennent me presser la taille me faisant bouger contre son sexe dur et tendu. La sensation est exquise, inégalable. Je souffle bruyamment pour son plus grand plaisir.
_ Tu es si pur. Ma tête me tourne tant la sensation est enivrante, je le laisse me déposer sur le lit quand son téléphone sonne coupant notre moment. Il se redresse légèrement pour pouvoir le récupérer dans sa poche arrière, mes yeux balayent l'écran, je n'ai le temps que de lire l'expéditeur, pom-pom Girl brune. Il le repose à sa place et revient contre moi comme si une autre fille ne venait pas de lui écrire.
_ Que t'arrive-t-il mon cœur ? Me redressent sur le lit, je croise les bras sous ma poitrine à présent énerver.
_ Qui était-ce ?
_ Aucune importance. Il lève les yeux au ciel, comme si mes questions le dérangeaient. Je retiens mes larmes, m'apprête à quitter le lit pour me rhabiller, quand il me rattrape, m'allonge sur le lit me surplombant bras et cuisse de chaque côté du corps.
_ Tu es la seule dans mon cœur Abi, putain ! Avec elle, c'est juste du sexe, toi et moi, c'est beaucoup plus. Une boule vient se loger dans ma gorge. Laisse-moi te prouver que tu es la seule.
Avalant difficilement mon angoisse naissante, je déglutis puis réalise que Sam est un homme de ce monde. Je ne lui donne pas le sexe qu'il désire alors, il le prend ailleurs, finalement, je suis responsable de cette situation. Tant que je ne serais pas prêt à tout lui donner, nous allons rester dans cette situation, il a déjà mon cœur et moi le sien, mais il a besoin de mon corps pour être complet.
Je hoche la tête, acceptant sa requête, sa bouche se pose furtivement sur la mienne, puis glisse entre mes jambes. J'ai honte de ne porter qu'une simple culotte en coton, alors qu'il a dû en voir des beaucoup plus jolies et sophistiquées. Je referme les cuisses, mais sa main vient suspendre mon geste. D'un doigt, il écarte mon dessous, dévoilant mon sexe ouvert sous son regard. Je dois être rouge des pieds à la tête. J'essaye de déchiffrer ce qu'il pense, mais comme toujours, il reste stoïque. A-t-il l'habitude de voir des femmes épiler complètement, il trouve ça peut être dégoûtant ? Alors, je ressens le besoin de me justifier.
_ Je n'ai pas le droit de m'épiler encore. Il ne murmure qu'un putain avant que sa langue me pénètre, j'ai un mouvement de recul, mais d'une main ferme, il me maintient par le ventre. Sa bouche s'enfonce, me dévorant de l'intérieur. Ne sachant que faire de mes mains, j'attrape sa tête l'enfonçant davantage. Je halète le souffle saccadé, c'est si bon. Son visage se redresse, luisant du nez au menton.
_ J'aime ton goût, Abi, je vais te baiser avec ma bouche. Il repart, sa langue, déguste chaque recoin de mon intimité. Un de ses doigts s'enfonce, je serre les cuisses. Je n'irai pas au fond, fais-moi confiance mon cœur. J'ouvre de nouveau le passage, puis perds pied. Ma tête me tourne, je frissonne, c'est donc ça l'orgasme, mon Dieu, c'est si bon. Il replace ma culotte et s'installe à côté de moi, un sourire victorieux aux lèvres. Je chuchote, la voix enrouée par l'émotion.
_ Je t'aime Samy. D'un révère de la main, il vient essuyer sa bouche. Son visage est à quelques centimètres du mien, il m'embrasse sur la tempe, le timbre rauque, il vient sceller mon cœur à jamais de son nom.
_ Un jour, je t'épouserai.
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