Abigaïl voit sa vie partir en fumée pour une erreur.
Impardonnable
Inacceptable
Irremplaçable ...
Quatre mois d'horreur avant de voir la lumière au bout du tunnel et puis finalement peut-être pas.
Un monstre après l'autre Abigaïl renaîtra-t-elle de...
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Sam
Une semaine que nous sommes dans les bras l'un de l'autre, à se redécouvrir, réapprendre à s'aimer comme il faut, comme elle le mérite.
Mais maintenant, il faut que je retourne au bureau, on ne peut pas se faire porter pâle indéfiniment, j'ai dû reprendre le boulot ce matin. Depuis, je n'ai qu'une hâte, rentrer et la retrouver même un court instant avant qu'elle ne parte aussi. Je grince des dents à l'idée que ce soir, un autre homme jouira sous ses doigts. Elle a beau m'avoir expliqué que personne ne la pénètre, je meurs de jalousie. Je ne veux pas faire mon connard macho, mais elle est à moi. Sa langue, son corps et sa chatte m'appartiennent à moi seul.
Deux coups sont donnés à ma porte, je rugis un quoi tonitruant, exaspéré d'avance.
La tête de ma secrétaire apparaît dans l'embrasure de la porte.
_ Je vous dérange peut-être ? Ses yeux inquiets parcourent la pièce. _ Jessica entre et arrête de jouer à l'enfant.
Elle s'exécute et se passe les mains sur sa jupe crayon à motif écossais.
_ Monsieur est grognon ce matin, vous ne vous êtes toujours pas remis de votre gastro ?
Je lève les yeux au ciel. _ Je n'avais pas de gastro. _ Ah bon, vous êtes sûr ? En ce moment, il y a pourtant une épidémie.
Je marmonne un bordel tout en me massant les tempes. Donc j'ai quitté les bras de Jéz pour supporter cette femme. La vie est cruelle.
_ Vous êtes venu pour quelque chose en particulier ?
_ Oui, vous avez une réunion dans cinq minutes.
_ Quelle réunion ? Je consulte rapidement mon ordinateur et ouvre mon agenda numérique à la recherche d'une indication. Ne trouvant rien à la case indiquée, je commence à m'inquiéter.
_ Les partenaires ont finalement tranché, je me redresse sur mon siège.
_ Et donc ?
_ De ce fait, ils vous attendent en salle de réunion pour vous annoncer le prochain partenaire. Je me redresse sur ma chaise et resserre ma cravate et fonce dans la fameuse salle.
La porte est déjà ouverte, je m'engouffre à l'intérieur et découvre Tucker debout en compagnie de Sofia. D'un mouvement du menton, je les salue et m'installe sur une des chaises disposées autour de la table en forme de u.
Tucker vient me rejoindre et prend place sur une des chaises à mes côtés, quant à Sofia, elle se dandine sur ses hauts talons dans une robe rose qui laisse peu de place à l'imagination.
Elle passe derrière mon dos et laisse glisser sa main sur mon épaule, me faisant comprendre aussi subtilement qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine qu'elle a bien besoin d'un bon ramonage, comme j'aime à lui prodiguer. Son sourire langoureux vient confirmer mes suppositions.
Le pied de mon voisin gigote nerveusement, je tourne la tête dans sa direction et perçois son inquiétude.
_ Détends-toi.
_ Va te faire foutre, vocifère ce petit con. _ Par qui, ta sœur ? Il se redresse, prêt à riposter ou bien à m'en coller une quand le grand boss entre à son tour, suivi de deux autres partenaires.
Je me lève, les salue poliment et retourne sur ma chaise en attendant le verdict.
_ Comme vous le savez messieurs, nous avons eu énormément de mal à vous départager. Il replace sa cravate et reprend, ajoutant du suspense à notre agonie. Loris, je me crispe sur ma chaise, vos derniers résultats étaient en hausse et niveau famille, vous remportez la partie, votre future épouse était éblouissante. Mais malheureusement, mon sang se glace, Sanchez remporte la place, ses derniers dossiers ont rapporté énormément à la société. Je dégonfle comme un ballon de baudruche. J'ai la place, putain enfin.
Les trois hommes s'approchent de moi, me félicitant d'être parmi eux d'une poignée de main ferme, je les remercie, reconnaissant de leur confiance. Tucker et fair-play devant eux, mais je le connais trop bien, je sais pertinemment qu'il joue la comédie. Il ne serait pas allé jusqu'à embaucher Jézabel pour m'atteindre. J'étais littéralement sur le cul quand elle m'a appris ce que ce connard a fait.
La salle se vide, me laissant seul avec lui.
_ C'était bien joué, je lui tends la main pour faire table rase du passé.
Il fixe ma main amère, mais prend fermement ma main.
_ Il me reste au moins la fille. Je souris à sa dernière tentative, fouille dans ma poche, atteins l'anneau de pacotille et lui envoie dans la figure.
_ Même pas. Je plie bagage et le laisse la queue entre les jambes, à mi-chemin, sa voix raisonne.
_ Tu ne pensais quand même pas que j'irais épouser une pute, je te l'accorde, elle baise bien.
Je me retourne d'un pas rageur, m'avance dans sa direction, empoignant sa chemise des deux mains.
_ NE.PARLE.PLUS.JAMAIS.D'ELLE. Je détache chaque lettre pour que ce connard imprime, parce que je ne le répéterai pas deux fois.
_ Elle t'a encore eu. Il rit comme un fou, je le relâche en le poussant contre une des tables. Elle t'a bien eu. Je ne l'écoute plus et retourne à mon bureau. Il est jaloux comme il l'a toujours été, j'ai toujours eu l'attention des filles au lycée, je travaille mieux que lui et encore aujourd'hui, on lui prouve que je suis meilleur. Et plus que tout, j'ai le cœur de Jézabel.
J'entre dans mon bureau, mais je m'arrête précipitamment. Sofia se tient le buste écrasé contre mon bureau, les fesses exposées, n'attendant que d'être empalées. J'approche d'un pas décidé, m'installe à mon bureau ou deux billes marron attendent des explications.
_ Je n'ai pas la journée. Me rabroue cette dernière. Je regarde l'heure sur ma montre et là rembarre le ton ferme.
_ Va donc te faire défoncer le cul par quelqu'un d'autre. Sa bouche s'ouvre, désorientée.
_ Quoi ? Attrapant une pile de feuilles devant moi que je tasse pour les ajouter à un dossier que je travaille en ce moment, je lui crache. _ Bouge de mon bureau, j'ai du boulot.
Elle se redresse, remonte son string sur ses cuisses fines et réajuste sa robe sur son corps. _ Tu me fais une blague ?
_ J'ai une tête de clown ?
_ Espèce de connard.
_ Bonne journée à toi aussi. La porte claque derrière son dos, petit Sam n'a même pas tressailli, j'ai beau ne pas avoir couché avec Jézabel, ma queue ne réclame que sa chaleur et pas celle d'une autre.
Je ne suis pas cassé, je lui appartiens seulement.
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