Chapitre 52

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Sam

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Sam


Impuissant, je fixe ce qu'il reste de ce bâtiment, autrefois fait de brique rouge et de métal.

Les flammes ont pu être contrôlées et éteintes. Les pompiers ont fait un véritable travail de professionnelle, ils n'ont pas hésité à risquer leur vie pour sortir les corps de plusieurs personnes que je n'ai pas distinguées, étant beaucoup trop loin. Mais aucune crinière de feu. Pas le moindre signe d'elle.

Les derniers corps ont son extrait, une longue chevelure aussi noire que l'ébène ballotée dans les bras d'un pompier épuisé. Suivie d'un second, mon amie à mes côtés ce débat, alerté par son agitation, je tente de le calmer.

_ ANASTASIA ! Son cri résonne dans la foule, le groupe de curieux agglutinés autour de nous pour voir ce qu'il se passe s'arrête de parler et se tourne dans sa direction, ses traits témoignent de son désarroi. Une main sur l'épaule, j'essaye de lui apporter mon soutien. Dans un ultime souffle du cœur, il chuchote, c'est elle.

Mon regard se reporte sur le dernier corps.

Une petite silhouette étendue sur l'un des brancards et les draps blancs il y a quelques minutes sont maintenant rouges.

_ Comment... comment le sais-tu ?

Les yeux baignés de larmes, il me répond.

_ Elle porte la même tenue qu'hier.

Les dernières ambulances quittent le parking, je force sur le fil qui me sépare de l'immeuble avant qu'un bras puissant vienne me barrer la route.

_ Elle n'est pas sortie, je crache de plus en plus terrifié.

Le visage sombre du policier passe de la froideur à la tristesse.

_ Il n'y a plus personne dedans, me confesse-t-il.

Je secoue la tête, c'est impossible, où est-elle ? Ces amies sont là, peut-être morte, elle ne peut pas avoir loupé l'information, c'est tout de même son lieu de travail, elle est forcément là, ou peut-être...

Des deux mains, j'empoigne les épaules de mon ami.

_ Je vais chez Jézabel. Il ne répond rien, le regard perdu, je le secoue un peu plus durement et le vois revenir à lui. Tu vas aller à l'hôpital voir Anastasia d'accord, il hoche la tête mécaniquement et moi, je dois la retrouver. Tu m'appelles si tu as des nouvelles.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et fonce droit sur ma voiture. Une fois le contact allumé, j'enclenche la marche arrière, dans un crissement de pneu, j'opère un demi-tour et fonce sur les routes, l'appréhension me noue l'estomac, j'ai un très mauvais pressentiment.

Devant la maison de Jézabel je me gare sur l'allée qui donne à son garage, voyant sa voiture garée également, je souffle, expirant toute la tension de mes épaules.

Jézabel (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant