Chapitre 32

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Jézabel

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Jézabel


_ Il y a des caméras dans toutes les chambres ? Le timbre de sa voix est inquiet, il doit certainement se demander si j'ai assisté à sa partie de jambes en l'air avec Laura et la réponse est oui. Même si le voir prendre du plaisir avec une autre a été dur à voir, il le fallait, j'avais besoin de tourner la page définitivement. Vous comprendrez que cette petite manœuvre n'a pas fonctionné.

_ Oui, mais elle se supprime au bout de 24 heures.

Il passe une main dans ses cheveux et fonce sur moi, m'attrapant par la taille pour me hisser contre lui. Nos bouches s'abandonnent sauvagement, je noue mes jambes autour de sa taille, écrasant mon corps au sien.

Il m'a tellement manqué même si je ne l'ai quitté que ce matin, je ressens un vide depuis. Il est comme la moitié de mon être, le prolongement de mon cœur. C'est si fort entre nous, comme ça l'a toujours été.

Il est le feu, je suis le gaz. Un mélange explosif, incontrôlable.

Sa bouche se dégage de la mienne, haletante, il regarde chaque recoin de la pièce.

_ La table, je lui propose comprenant qu'il recherchait un lit, seulement cette pièce n'a pas été conçue pour le confort et la douceur.

Ici, il n'y a que douleur et jouissance, pas de place pour autre chose et c'est justement ce que recherchent mes clients et je me fais un plaisir de leur fournir. Avec Sam, c'est tout autre chose, la passion et l'amour, ce mélange dans un tourbillon de sentiments incontrôlé.


Mon dos vient heurter la table en métal froide me ramenant dans l'instant présent.
Mon partenaire embrasse l'intérieur de ma cuisse et remonte délicieusement. Mes yeux se ferment d'appréhension, sa bouche rencontre ma zone sensible, il enfonce le nez à travers le cuir fin de mon sous-vêtement.

_ Je vais te dévorer, sa voix est voilée par l'envie et ses yeux brillent d'anticipation.

Il fait glisser ma culotte le long de mes cuisses, mon pouls accélère. Je dois prendre sur moi, il ne veut que mon bien, rien de plus. Sam n'est pas comme tous les autres, ou du moins, ne l'est plus. Il donne plus qu'il ne reçoit et il me le montre chaque jour, laissant ses envies au placard pour ne s'occuper que des miennes.

Sa langue vient laper mon clitoris, le suçant sans relâche.

Les étoiles viennent virevolter devant mes yeux, il accélère la cadence, me voyant perdre pied. Un frisson traverse mon corps, le souffle saccadé au bord du précipice, je hurle, lâchant prise.

Son sourire s'élargit tout en se redressant, encore sur le dos, je me relève pour l'empoigner par la ceinture, le rapprochent.

_ Prends-moi ! Je l'implore. Dans ses yeux, je distingue la bataille à laquelle il fait face alors, je le rassure. Je ne veux que toi Sam, j'ai besoin que ce soit toi. Il ferme les paupières, son doux visage se détend. Il appréhende certainement d'être le premier après... lui.

Il fronce les sourcils et finit par hocher la tête.
Ce n'est jamais facile de surmonter un viol, encore plus quand il a été aussi brutal et nombreux. Alors, je comprends qu'il a peur de faire quelque chose de mal, mais je lui fais totalement confiance et c'est le plus important, personne n'aurait pu faire ça a sa place.

_ Si tu as le moindre problème, arrête-moi tout de suite.

J'acquiesce, le sourire aux lèvres. Je le regarde déboutonner sa chemise, tout en effectuant quelques pas de danse comme le ferait un gogo danseur. Ses muscles taillés dans la pierre, ses abdominaux sur lesquels je rêve de prendre mon petit déjeuner dès demain matin me donne l'eau à la bouche.

Je ris face à ce spectacle, son pantalon vient suivre le même chemin que le haut ainsi que son caleçon. Sa hampe remonte sur son abdomen, il l'empoigne d'une main, laissant glisser ses mains sur toute la longueur.

Il n'y a aucun doute, Sam est bel et bien un homme maintenant. Il approche, m'empoigne par les cuisses pour m'avancer au bord de la table. Sa bouche se pose sur mon ventre qu'il embrasse de sa langue, il vient tracer un sillon jusqu'à mon nombril.

Il se redresse, glisse les doigts à l'arrière de mon dos et dégrafe mon soutien-gorge d'une main agile.
_ C'est un crime de les enfermer. Sa langue vient faire le tour de mes auréoles puis de ses dents, il vient en prendre un qu'il titille. Je pourrais jouir comme ça.

_ J'ai besoin de t'avoir en moi. Ma voix n'est plus qu'un soupir.

Il sourit à pleines dents, se place devant mon entrée, mais redresse la tête d'un coup. Je 

fronce les sourcils, essayant de comprendre où est le problème.

Je me suis fait tester il y a quelques jours quand j'ai cru avoir un problème, il se racle la gorge et reprend, je suis clean.

J'approche ma bouche de la sienne et l'embrasse tendrement. Notre baiser s'intensifie, il glisse sa langue entre mes lèvres que je dévore avec gourmandise. Son sexe tape contre ma fente impatiente.

Je m'allonge sur la table, il attrape mes deux cuisses et se glisse entre mes jambes. Mes yeux se ferment, son gland s'introduit doucement, centimètre par centimètre. J'expire bruyamment en relâchant tout l'oxygène retenu dans mes poumons. Il me pénètre jusqu'à la garde et ne bouge plus, attentif à chacune de mes réactions. Je le sens se contracter, sûrement gêné de ne pas pouvoir remuer alors, je bouge les hanches pour l'inciter à continuer, ses dents grincent et ses doigts toujours de part et d'autre de mes hanches.
Il commence à remuer et la sensation procurée est nouvelle, ou du moins, je ne l'ai pas ressentie depuis... lui.

Ses coups de boutoir s'intensifient, mes fesses frottent contre la table lisse, laissant une morsure brûlante sur ma peau. Je gémis, il grogne.
La sensation est exquise.

_ Je t'aime putain. Un autre coup de boutoir, nos yeux se capturent.
Un second coup, ses doigts viennent enlacer les miens.
Un troisième coup, sa bouche se pose sur mes lèvres.

Nous restons comme ça, bouche contre bouche, avalant l'air de l'autre. Sa sueur se mélange à la mienne, ne formant qu'un seul corps.

La jouissance me frappe de plein fouet et la sienne ne tarde pas à suivre, il effectue trois autres coups de reins. Ses pouces se posent sous mes yeux et essuient des larmes que je n'ai même pas senti couler. Son front se pose contre le mien, nos nez se touchent d'une voix rauque et essoufflée, il me chuchote comme un secret.

_ Ne doute jamais que je n'ai été qu'à toi depuis tout ce temps.



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Jézabel (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant