14. Le Gala

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Je me mêle aux invités un verre de champagne à la main.

Je repère ma cible de loin. Gabriel. Mais je ne vais pas le voir tout de suite. Je vais attendre qu'il me remarque. Un homme d'une trentaine d'années à peine m'acoste.

-Bonsoir, si je peux me le permettre vous êtes très en beautés ce soir. Me complimenta-t-il en me faisant un baise main.

-N'est ce pas ? C'est un délice pour les yeux une telle femme. Ajouta "monsieur Smith" qui venait d'arriver.

-Pourrais je vous inviter à ma table pour le dîner ? Me demanda l'homme.

-Navré mais ma femme et moi avons déjà une table. Répondis Aiden.

L'homme s'excusa maladroitement avant de partir.

-Je n'aime pas trop que ma femme se fasse draguer. Dit Aiden avec un sourire espiègle.

-Heureusement pour toi je ne suis pas vraiment ta femme.

-Ce soir si.

Je pars m'incruster dans un groupe de personnes qui discutent du prix de leur maison comme on parle du prix d'un nouveau pull.

-Excusez moi mesdemoiselles j'aimerai vous imprumpter cette jeune femme.

Gabriel me regardait en me tendant un verre.

-Avec plaisir monsieur. Acceptais-je poliment.
Je le suis un peu à l'écart du groupe.

-Vous êtes mademoiselle...? Me demande l'homme.

-Madame Smith, mais appelez moi Alice. Dis-je en montrant ma bague.

-Hé bien appelez moi Gabriel. Me dit-il avec un sourire charmeur.

Nous avons discuté un moment, de tout et de rien, il avait un air charmeur collé au visage. Mais il ne me donna aucune information intéressante. Je décidais donc de le charmer à mon tour.

- Vous voulez qu'on aille un peu plus à l'écart Gabriel ? Lui demandais-je.

Il sourit et me fit signe de me diriger vers le balcon.
Nous sommes seuls et l'air est frais. Je frissonne.

- Prenez ma veste. Dit-il en déposant délicatement sa veste sur mes épaules.

Je jette un coup d'œil à la salle bondé et croise le regard sévère d'Aiden et Finn qui le surveille de loin dans son costume de serveur.

- Que faites vous dans la vie ? Le questionnais-je.

- Je collectionne les œuvres d'art. J'ai entreposé les plus belles dans ma villa à Saint-Tropez en France. Vous devriez m'y accompagner.

- Ce serait un honneur de pouvoir admirer ces œuvres.

- Nous pouvons y aller demain avec mon jet. Vous seriez la pièce maîtresse de ma collection. Dit-il en déposant sa main sur la mienne.

Je fus prise d'un sentiment de dégoût que je ravalais aussitôt. Je devais continuer. Madame Smith devait continuer.

- Je ne suis malheureusement pas à exposer monsieur. Répondis-je mal à l'aise.

- Oh je ne vous exposerai pas. Un tel joyeux doit être gardé précieusement. Sa main glissa sur mon bras.

- Vous me flattez. Répondis-je en baissant légèrement la tête. J'ai cru comprendre que vous avez plusieurs villa ?

- Vous vous faites curieuse madame.

- Je suis intriguée par les endroits où vous pourriez m'emmener. Dis-je rapidement pour me justifier.

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