Chapitre 13

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Leipzig, novembre 2006

Quand je me réveillai le lendemain matin, je mis du temps à réaliser ce qui c'était passé la veille. Bill, il m'aimait aussi! Je me levai de mon lit et sautillai dans ma chambre avant de me m'asseoir sur le sol, ma tête tournait. 

-Astrid? grogna Leyla. Pourquoi tu sautes comme un kangourou à 9 heures du mat'? 

-Je suis trop excitée, chuchotai-je. 

-Eh bah calme-toi.

Elle enfonça un oreiller sur sa tête avant que je ne le prenne. 

-Tu peux pas t'endormir! C'est trop...magique.

-Roh ça va, tu vas me faire culpabiliser d'être célib' maintenant. 

Je rigolai avant de m'allonger sur le matelas à côté d'elle. Nous discutâmes un peu de tout et de rien, mon téléphone sonna. 

-Allô? 

-Coucou Astrid, c'est Anouk, tu te souviens de moi? 

-Oh oui! Comment ça va? 

Pourquoi m'appelait-elle de si bonne heure?

-Aujourd'hui, c'est les soldes au centre commercial, tu nous accompagne mes copines et moi, avec Leyla? 

Ma meilleure amie, qui écoutait notre conversation attentivement, hocha la tête avec vigueur. 

-Ok, on se rejoint devant chez-toi alors. Bye!

-Bisous, à toute'!

Anouk raccrocha et nous sautillâmes dans la chambre, main dans la main.

-En plus j'ai besoin de nouveaux habits! 

-J'ai l'impression que ces jours vont de mieux en mieux! 

Mais je me trompais. Quand nous descendîmes prendre le petit déjeuner, Clara m'annonça que Jim n'allait plus très bien et qu'il devait rester dans son lit. J'allai le voir, un poids sur la poitrine. 

-Papa, comment tu te sens? soufflai-je, accroupie à côté de son lit dans la pénombre.

-Je pourrais aller mieux chérie. Mais ne t'inquiètes pas pour moi.

-Comment? Je peux pas arrêter de penser au fait que...tu nous quittes bientôt, fis-je en sentant les larmes monter. Je peux pas vivre sans toi Jimmy. 

Il me prit ma main et la serra faiblement.

-Ma jolie Astrid. Quand tu étais petite, tu étais une fille avec un grand charactère à la maison. Mais dès que tu allais chez les Kaulitz, tu devenais la plus heureuse du monde. J'ai toujours essayé de comprendre qu'est-ce qu'ils avaient de plus que nous, avant de me rendre compte qu'il fallait juste te rendre heureuse, te comprendre, t'aimer.

Je sentis ma poitrine me faire mal. Les larmes ne s'arrêtaient pas.

-Tu as réussi ma petite chérie. Tu es heureuse maintenant. Même si tes parents sont morts et que tu as été seule pendant longtemps.

-C'est vous mes parents maintenant. Je t'aime papa. Vraiment. 

Ses yeux brillèrent de larmes.

-Je t'aime aussi Astrid, plus que tout. Tu es ma petite chérie.

Je le serrai dans mes bras et sortis de la chambre pour qu'il se repose. Je n'avais pas la force de le quitter. Pas maintenant. Leyla m'aida à choisir une tenue pour la journée shopping avec les filles après le petit-déj. 

Believe me -Bill KaulitzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant