Chapitre 19

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Berlin, mai 2009

Trois ans c'étaient écoulés depuis cet affreux jour qu'était la mort de Jim. Il me manquait plus que tout, mais j'arrivais un peu à combler son absence grâce à tous mes proches, toutes les personnes que j'aimais de tout mon cœur.

Leyla était repartie en France, après tout, c'était de là qu'elle venait. J'avais appris que Clara l'avait invitée pour m'aider à supporter le deuil, à la place, elle avait été là même avant, elle avait été ma meilleure amie.

Tom lui avait promis de venir la voir aussi souvent que possible, c'était l'amour fou entre ces deux-là. Le dreadeux était devenu plus posé et plus aimant, au lieu de courir derrière les filles, il prenait le temps d'aimer ses proches, d'apprendre à les connaître et de passer ses journées avec eux.

Dave était parti dans la même université que Jim, au Canada, il voulait devenir scientifique à son tour, pour réaliser son rêve et rendre fier son père de là-haut. Clara avait beaucoup pleuré le jour de son départ, mais j'avais été là pour elle. Nous étions devenues un peu plus proches et on avait appris à se connaître un peu mieux.

Bill était resté à mes côtés tout le long. Il ne m'avait jamais lâchée, il avait été là pour moi quand j'en avais besoin et même dans le cas inverse. C'était vraiment mon meilleur ami et mon amoureux combiné. Il m'avait même demandé en mariage devant la tombe de Jim, quand nous étions allés le voir, même si nous étions toujours très jeunes. Il m'avait dit qu'il savait qu'il m'aimait et qu'il voulait être avec moi pour toujours.

Nous voilà donc, assis sur le toit de la maison des Kaulitz, devant un coucher de soleil. Bill me tenait par la main et j'avais ma tête posée sur son épaule.

-Tu prévois de faire quoi après?

-Après quoi? demandai-je.

-Après tes études.

Je réfléchis une seconde avant de dire:

-Je crois que je veux être prof. C'est assez intéressant de faire de nouvelles rencontres tous les jours. Parce que moi, si je ne t'avais pas rencontrée, je crois que je ne serais pas l'Astrid que je suis aujourd'hui.

-C'est peut-être le cas pour toutes les autres personnes que tu as rencontré dans ta vie. Elles t'ont toutes changées à leur manière, elles ont toutes fait que tu sois l'Astrid que nous connaissons tous. Notre Astrid.

Je serrai sa main plus fort et lui souris.

-Merci d'avoir été là dans les moments les plus durs.

-Merci d'avoir été là tout court Astrid. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans toi.

Nous nous sourîmes et retournâmes notre attention sur le coucher de soleil. C'était la fin d'une journée et le début d'une autre. Et la suite s'annonçait palpitante.

Fin

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je dis tout dans le prochain chapitre ;) (chapitre un peu plus court que d'habitude désolée, c'était un peu pour faire l'épilogue)

Believe me -Bill KaulitzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant