Après plus d'une heure de route, le paysage commence à changer autour de moi. Les immeubles urbains laissent place à des étendues plus vertes. C'est alors que ma mère m'annonce que nous sommes enfin arrivées.Mes yeux s'écarquillent alors que j'aperçois dans l'obscurité une imposante villa perdue au cœur d'une forêt de chênes sombres. Devant la villa, une rangée de voitures de luxe scintille dans l'obscurité. Je suis fascinée par cette vision, captivée par la beauté envoûtante de cet endroit isolé. Alors que nous nous approchons de la villa, je sens mon cœur battre plus fort.
Ma mère se garde avec les autres voitures, mais avant de sortir, elle m'arrête d'un geste et me regarde avec sérieux. Ses yeux reflètent une lueur d'inquiétude mêlée à de la détermination. Elle prend une profonde inspiration, comme pour rassembler ses pensées, puis elle me dit d'une voix calme,
- Andréa, je sais que tu n'aimes pas ce genre de soirée. Si tu préfères, tu peux rester dans la voiture.
Je sens sa bienveillance dans ses paroles, mais je secoue doucement la tête,
- Merci, Mama, mais je veux être là pour toi. Je vais t'accompagner.
Ma mère a raison, je n'aime pas ce genre de soirée où tous les riches se réunissent pour soi-disant passer une bonne soirée alors qu'on sait très bien que c'est pour montrer qui réussit le mieux à gérer son trafic, qui réussit le mieux à faire le plus d'argent. De plus, voir tous ces gens hypocrites me donnent envie de vomir.
Malgré mes appréhensions, je sens le regard réconfortant de ma mère sur moi alors qu'elle me sourit avant de sortir de la voiture. Elle m'attend pour rentrer dans la villa. Quand j'arrive à sa hauteur, je prends délicatement son bras, un geste de soutien silencieux qui exprime toute ma volonté de l'accompagner dans cette soirée qui s'annonce difficile pour moi. Ensemble, nous franchissons les portes de la villa, pénétrant dans ce monde qui est si dangereux. Les regards scrutateurs et les sourires faux des invités m'accueillent, mais je me concentre sur la présence rassurante de ma mère à mes côtés.
Aller, c'est partir...
À peine sommes nous rentrer qu'une femme arrive vers nous à toute allure :
- Isabella ! Tu es venue ! Dit-elle
- Oui je suis venue, et avec ma fille, Andréa, je te présente Amélia, l'organisatrice de la soirée, et Amélia je te présente ma fille Andréa. dit ma mère
- Oh mon Dieu, je suis ravie de faire ta connaissance, les rumeurs sont bien vraies, tu es magnifique ! Dit-elle en ricanant
Je lui souris d'un sourire forcé et lui dit :
- Merci beaucoup, c'est très aimable.
La femme ouvre la bouche pour parler, mais ma mère la devance en disant :
- Nous allons saluer les autres invités Amélia, on se retrouve plus tard pour discuter.
La femme a juste le temps d'acquiescer d'un mouvement de tête pour dire oui que ma mère est déjà en train d'avancer dans la salle pour poursuivre ses salutations. Je la rattrape aussitôt, déterminée à ne pas me retrouver à devoir discuter avec des gens que je ne connais pas et que je n'ai aucune envie de connaître.
Après que nous ayons fini de saluer toute la salle, nous nous dirigeons vers une table où il n'y a personne pour l'instant. Nous nous installons, soulagées de pourvoir enfin nous asseoir et apaiser nos pieds fatigués des talons hauts.
Mais à peine nous avons pris place que quelques minutes plus tard, un couple vient s'asseoir à notre table. Leur présence me fait l'effet d'un coup de poing. Je ravale un soupir d'exaspération, regrettant déjà le moment de tranquillité que nous venions tout juste de trouver.
Ma mère accueille le couple avec un sourire poli, mais je sens une pointe de tension dans l'air alors que je me prépare mentalement à une conversation que je redoute déjà. Je me tourne vers ma mère, cherchant discrètement son soutien silencieux alors que nous nous arrêtons à faire face à cette nouvelle intrusion dans notre soirée.
- Bonsoir mesdames. dit l'homme d'une voix polie, interrompant le silence qui régnait autour de la table.
Je l'observe rapidement, notant ses cheveux noirs parsemés de quelques cheveux argentés. A ses côtés, la femme qui l'accompagne est plus jeune, mais quelque chose dans son sourire figé me met immédiatement sur mes gardes. Il y a quelque chose d'hypocrite dans ses yeux, quelque chose qui me met mal à l'aise. Je me force à esquisser un sourire poli en retour, mais à l'intérieur, je sens déjà la fatigue m'envahir. Je n'ai aucune envie de faire semblant de m'intéresser à de conversations futiles et superficielles avec des inconnus.
- Bonsoir. répond ma mère
- Vous êtes Isabella Smith c'est ça ? dit la femme
- C'est exact.
- Et vous vous devez être sa charmante fille, Andréa ?
- Oui c'est bien ça, et vous, vous êtes ?
- Nous sommes les Williams.
Alors qu'ils commencent à discuter avec ma mère, je décide de m'éclipser mentalement de la conversation. Leurs discussions ne m'intéressent pas et je préfère observer la salle se remplir d'invités. Les conversations bourdonnent autour de nous, mais je me sens comme déconnectée de tout cela. Soudain, mon nom résonne dans la pièce. Je tourne la tête pour voir que Madame Williams qui m'interpelle. Son regard pénétrant se pose sur moi, attirant mon attention malgré moi. Une vague de nervosité me traverse à l'idée d'être le centre de l'attention, même pour un bref instant.
- Est- ce que c'est vrai, ce qu'on dit sur vous ?
Je la regarde un instant, surprise par sa question, puis je réponds calmement
- Je ne sais pas, qu'est-ce qu'on dit sur moi ?
Elle me fixe avec un petit sourire aux lèvres, visiblement prête à me dévoiler sa question. Je sens une point d'appréhension monter en moi. Quelque chose dans son attitude me met mal à l'aise.
- Oh dit que...eh bien... que vous avez eu des ennuis récemment ?
Quoi ?
heyyy !
J'espère que vous allez bien ? ;)
Voici mon 2e chapitre, je sais qu'ils ne sont pas très longs, mais je vous promets que les prochains seront un peu plus longs et qu'ils vont vous intéresses un peu plus...
on se dit a samedi prochains les copains, copines <3
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Andréa
RomanceAprès trois mois passés à Barcelone, tentant d'enterrer mes traumatismes, je suis de retour à Londres, déterminée à reprendre le contrôle de ma vie. Mais entre le trafic et mes démons intérieurs, une soif d'adrénaline ne cesse de grandir en moi, me...