Enfin de retour à la maison et on a décidé tous les deux que notre soirée se passerait simplement. Pizza, plaid, télé, entrelacés sur le canapé. J'ai encore des tas de questions à lui poser, mais là, j'ai juste besoin de profiter de ce moment entre nous. Je suis bien trop fatiguée pour encaisser le genre de discussion qui nous attend et ma période me rend vraiment super mal. Mon ventre me lance, m'envoyant des pics de douleurs jusque dans les reins. Évidemment, à force de me tortiller, ça ne passe pas inaperçu.
— Ça va mon chaton ? T'es encore plus blanche qu'une tempête de neige là... Il pose sa main sur mon front, pour jauger ma température.
— Ce n'est rien, ne t'en fait pas. Tous les mois, c'est la même...
Il me sert plus fort contre lui, en posant sa paume chaude sur la peau de mon ventre. Je pense que passer sous mon tee-shirt est devenu une habitude, chez lui. Mais cette fois, ça ne me dérange pas. C'est le contraire même, sa chaleur m'apaise et je me détends légèrement.
— Hum... Merci. Ça... Ta chaleur me fait du bien. Je ferme les yeux, contre son torse.
Malheureusement, cet apaisement ne dure qu'un temps, et sa peau s'adapte à la chaleur de la mienne. Retirant rapidement tout le bienfait de la manœuvre et mon visage se tend à nouveau. Andy embrasse mes cheveux, le remarquant, avant de se redresser pour se lever.
— Ne bouge pas, je reviens, j'ai une idée. Il remplace son corps par un coussin qu'il vient placer sous ma tête.
— Non mais petit chat, j'ai l'habitude, tu sais ! J'essaie de le retenir, alors il me pose un baiser sur les cheveux avant de les caresser tendrement.
— Ce n'est pas parce que tu y es habitué que tu dois avoir mal... Laisse-moi prendre soin de toi. Je n'aime pas te voir subir comme ça, sans rien faire.
Je finis par abandonner toute rébellion, reconnaissante et je l'avoue un peu ému. Il est parfait, sous tous les aspects... Bien qu'il ait des défauts comme tout le monde, ils sont supportables, en comparaison à tout le bien qu'il m'apporte. Je l'entends retourner la salle de bains, à la recherche de je ne sais quoi, quand enfin, il finit par hurler, joyeux d'avoir trouvé son Graal. Je le vois débouler dans la pièce en riant, triomphant d'avoir retrouvé une bouillotte en forme de doudou. Un petit lapin en peluche absolument mignon, qu'il vient ouvrir comme un vrai sadique pour y récupérer la poche à chauffer.
— Tu veux un chocolat, amour ? Le feu de l'action, hein...
— Je ne peux rien refuser, avec ce surnom, tu sais ? Je rigole doucement en cachant mes joues rougissantes dans le plaid.
— C'est... Bon à savoir, ça.
Il se mord la lèvre en riant, rapidement rattraper par la douleur de ses plaies. Il jure, avant de se lancer dans les préparations alors que je l'admire, du canapé. Je détaille chacun de ses muscles qui se contractent sous son ensemble de joggings noir, à empiècement de cuir. Ses yeux concentrés et son envie de bien faire raisonnent dans mon cœur comme le plus doux geste du monde. Puis, une sonnerie de téléphone vient le couper dans son élan. Il décroche rapidement, en coupant le micro-ondes dans lequel se trouve le sac de monsieur lapin.
— Ouais Jack ? ... Non, on ne bouge pas nous ce soir, tout ne s'est pas hyper bien passé alors, on est claqué. ... Oh, mon père, comme d'habitude, mais c'est terminé pour de bon. ... Oh, au fait, tu peux nous inscrire pour la prochaine course en A, Kiara et moi ?
Je suis surprise, que Jack en sache plus que je n'en savais à propos de son père... Savait-il aussi, pour la drogue ? Je me sens un peu mise à l'écart, bien qu'heureuse qu'il pense à la course en A, mais surtout, qu'il l'accepte. Il tourne son regard vers moi pour me demander qui est mon contact, pour les courses.
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Speedrain [Terminer]
RomanceVitesse, secrets, danger et amour. Ça, ce sont les maîtres mots de mon histoire avec Andrian, Andy, pour les intimes qui n'est nul autre que mon idiot de meilleur ami. Lui est moi, on se connait depuis qu'on est gosse et du plus loin que je m'en sou...