Suicide Squad || RANZU

XVI-« Les conflits reprennent.. »

PDV extérieur

Dans l'obscurité de la chambre de Sanzu, les murs semblaient se resserrer autour de lui alors qu'il luttait contre les émotions qui menaçaient de le submerger. C'était une nuit sombre et sans espoir où les souvenirs douloureux le tourmentaient, et il avait trouvé un refuge temporaire dans les substances pour tenter d'oublier.

Mais cette évasion s'était transformée en un piège vicieux, le laissant dépassé par les effets dévastateurs de l'overdose. Il était en proie à une angoisse accablante et à une panique dévorante, ne sachant plus comment échapper à cet enfer.

C'est alors que Ran, préoccupé par l'absence prolongée de Sanzu, pénétra discrètement dans sa chambre, suivant le son étouffé des sanglots. Il trouva Sanzu recroquevillé sur son lit, des larmes coulant sur son visage. L'air était lourd de désespoir.

Ran s'approcha doucement, s'agenouillant près du lit, et prit la main de Sanzu. Il ressentit la fièvre qui brûlait sa peau, et cela le poussa à l'action immédiate.

-Calme-toi... essaie de suivre ma respiration, d'accord ? murmura Ran doucement, ses yeux fixés sur le visage torturé de Sanzu.

Sanzu hocha faiblement la tête, incapable de parler, mais il se concentra sur la respiration régulière de Ran. C'était comme une bouée de sauvetage dans la mer tumultueuse de sa propre détresse. Il s'efforça de calquer sa respiration sur celle de Ran, tentant de reprendre le contrôle de son propre corps.

Ran lui caressa doucement la main, lui transmettant un soutien silencieux et une présence apaisante. Les minutes s'écoulèrent lentement, et Sanzu commença à se détendre peu à peu.

Lorsque la crise commença à se dissiper, Sanzu murmura à Ran, sa voix tremblante.

-Merci, Ran...

Ran lui sourit tendrement.

-Tu n'as pas à remercier. Nous sommes là l'un pour l'autre, toujours.

Les deux amants restèrent ensemble dans l'obscurité, trouvant un réconfort dans leur présence mutuelle, luttant ensemble contre les démons qui hantaient Sanzu. Ils savaient que le chemin serait difficile, mais ils étaient prêts à affronter chaque défi ensemble.

Le lendemain matin, Ran sortit de la chambre d'appartement, cherchant une certaine normalité dans sa routine quotidienne. Il rejoignit la cuisine où il trouva son petit frère Rindou déjà réveillé, occupé à préparer son petit déjeuner.

Rindou, sans détourner le regard de ce qu'il faisait, lança d'un ton acide :

-T'es encore parti le voir au milieu de la nuit ?

Ran soupira. Il n'avait pas dormi de la nuit, préoccupé par la crise de Sanzu et inquiet de son état. Il ne voulait pas se disputer avec Rindou à ce sujet encore une fois.

-Je croyais que ce sujet était réglé, dit-il d'un air lassé.

Rindou se tourna pour faire face à son frère, son expression de désapprobation clairement visible.

-Ce n'est pas réglé, Ran. Tu sais très bien que je ne l'apprécie pas, mais tu continues de courir à son secours à chaque fois. Qu'est-ce qu'il a de si spécial ?

Ran se sentit exaspéré.

-Rindou, c'est compliqué. Sanzu est mon petit ami, et il traverse une période difficile. Je ne peux pas l'abandonner quand il a besoin de soutien.

Rindou le fixa intensément.

-Et moi, Ran ? J'ai besoin de ton soutien aussi. Tu te soucies plus de lui que de moi.