Libido

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🍋Cette histoire est un Lemon 🍋
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Un jour tout va bien, puis plus rien ne va. Un. Jour il fait beau et le lendemain il pleut. Un jour, tu es vivant, l'autre, tu es mort. C'était ça le cycle de la vie. C'était ainsi qu'on se sentait vivant mais comment faire quand les vies étaient mises en pauses ?

Cette question me concernait personnellement. Ce 3 Septembre 1943 se répétait encore et encore. Je ne vieillissais pas. Mes charges non plus. A première vue, cela ressemblait à une vie plutôt plaisiante. Rester jeune toute notre vie, qui ne rêvait pas de ça ?
Il est clair que d'un certain point de vue, j'étais ravie de rester ainsi jusqu'à l'éternité. Mon corps était pleins de force et mes articulations étaient assez jeunes pour permettre des choses que je n'aurais pu faire en devenait vieille. Je me sentais belle sans ses rides. Mais d'un autre côté, je défiais le cycle de la vie. Le monde m'avait donnée cette particularité alors, implicitement, il m'avait donnée l'autorisation d'avoir mon propre temps, mais qu'en était-il de tout ce que mon corps désirait ?

Point positif, je n'avais plus mes menstruations. Elle s'était arrêtée grâce à la boucle. Heureusement que le 3 Septembre, je n'avais pas eu mes règles !
Or, à l'âge de mon corps, j'étais attaquée par de nombreuses hormones. La pire était celle de la libido. Je ressemblais à un monstre !
Je rêvais constamment de sexe et entourait de tout ses jeunes enfants, j'avais l'impression de faire faux à mon rôle.

C'était davantage horrible quand je me retrouvais face à des hommes. Serais-je discribilisée si je disais que j'avais déjà eut envie de me faire sauter par les policiers qui venaient parfois chez moi à cause de mes pupilles ?

Oui, j'avais honte de l'avouer mais c'était en soit des hommes qui pouvaient me rassasier.
Évidement, je ne l'avais jamais fait. J'étais certes prête à tout, mais en vu de comment ils traitaient mes enfants, je ne le pouvais pas. Ils passaient avant.

Comme je n'avais personne avec qui le faire, je devais me le faire seule. C'était souvent ce que je faisais là nuit, sous la douche ou pendant la promenade de l'après midi. En bref, quand j'étais seule et que ses foutues envies me torturaient, de moi-même, je me masturbais en espérant effacer cette insupportable sensation.
Évidement, le lendemain, sous une nouvelle journée du 3 Septembre 1943, l'envie revenait. Mon corps était lui-même une boucle.
Et quand était-il si je le faisais avec une charge ?
J'avais deux grands garçons quand même...

Je me regarda dans le miroir. Je pleurais. J'avais honte de moi. Qu'etais-je entrain de dire ?! C'était ce qu'il y avait de pire pour une ombrune !
Jamais je n'userais de ma supériorité pour ce genre de chose.
De toute façon... Enoch était mon enfant. Je l'aimais ainsi et je pouvais jurer sur l'honneur que jamais je n'avais pensée à cela à son égard. Parfois, je pensais à lui mais je réfléchissais aux cœurs qu'il aimerait posséder, ou à la façon dont il appréciait Olive sans le lui dire. Cela n'avait jamais dépassé ces pensées.

Or, il y avait Jake depuis peu. Il était devenu ma pire honte car je mentirais si je n'avais jamais pensée à cela avec lui.
J'eu même voulu le confier à une autre ombrune mais en observant les dossiers qui m'avaient été confiés, je fus surprise en voyant que non, il n'était pas une charge. En fait, il était majeur dans le monde moderne. Ce n'était pas une pupille. C'était plutôt un genre de colocataire qui faisait partie de la famille. Cela voulait dire que je ne faisais rien d'illégal ou d'immorale en faisant un tel acte avec lui. Cela revenait au consentement de deux adultes responsables alors pourquoi devais-je avoir honte ?

La seule honte que j'avais été de cacher une telle libido sous ce masque d'ombrune respectable.

Un jour, en voulant nettoyer la salle de bain des enfants, je l'avais surpris entrain de sortir de la douche. Comme il ne m'avait pas repérée, j'avais voulu refermer la porte mais j'en avais été incapable. J'étais beaucoup trop curieuse et ce jour là, tout chavira dans mon esprit. Il était nu devant le miroir. Je me souvenait encore de son corps et de... cette chose que je désirais. Et dire que quand j'étais plus jeune, on pensait que j'étais d'un autre bord...
Et bien pas du tout ! J'étais attiré par les hommes et leurs membres m'excitaient. C'était ce que je voulais en moi. C'était bien mieux que mes doigts sûrement trop fin.

𝑹𝒆𝒄𝒖𝒆𝒊𝒍 𝕄ℙℍ𝔽ℙℂ  ✵ Vᴏʟᴜᴍᴇ IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant